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Le commencement: Roman jeunesse
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Livre électronique180 pages2 heures

Le commencement: Roman jeunesse

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À propos de ce livre électronique

La vie de Lilia va radicalement changer le jour où elle entre à l'académie...

À Aurora, cohabitent êtres humains et Naturals, des êtres magiques pouvant commander à la nature. Menacés par une puissance maléfique, seule « la jeune fille aux cheveux rouges, qui naîtra sous une lune rouge » pourra ramener la paix à Aurora. Tout va changer le jour de son entrée à l’académie. Commence alors pour Lillia, une quête de vérité.
Entre amours, trahisons, manipulations et la découverte de ses propres dons, la jeune élue parviendra-t-elle à réaliser la prophétie annoncée ?

Découvrez sans plus attendre le premier tome de cette saga de littérature jeunesse aux côtés de Lilia, une jeune élue en quête de vérité.

EXTRAIT

Lillia se tenait avec ses parents, face à la grande arche d’entrée de marbre aux décors d’argent de l’académie. Plusieurs élèves affluaient, certains seuls, d’autres également accompagnés de leurs parents. Lillia n’aurait jamais fait sa rentrée sans son père et sa mère, depuis toutes ces années qu’ils en parlaient. Elle regardait la hauteur de l’arche et des tours derrière elle, et Jessen et Ondra avait chacun une main posée sur l’épaule de leur grande fille. Ayant voulu faire preuve de courage et d’audace, Lillia avait lâchée ses cheveux. Elle portait un pantalon crème en lin avec des bottines, et en haut un chemisier blanc et une tunique longue avec un col montant. Elle avait choisi ses vêtements la veille avec sa mère car l’académie n’imposait pas de code vestimentaire obligatoire. Elle tenait de ses deux mains un sac contenant ses manuels et autres fournitures, dont ils avaient fait l’achat quelques jours auparavant. Beaucoup d’élèves en passant remarquèrent la jeune femme mais aucun d’eux ne vint la saluer, trop occuper à chuchoter de sa présence. Ondra enlaça fortement sa fille dans ses bras et lui dit :
— Tu as attendu ce jour toute ta vie. Sois forte Lillia. Tu sais que tu peux l’être plus qu’eux.
Elle se tourna vers son père qui en réponse lui dit :
— Ta mère a raison Lillia. Et puis on se voit ce soir, tu nous raconteras tout.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Nancy Atger, auteur de Saint Chély d'Apcher en Lozère. Passionnée de littérature depuis sa rencontre avec un grand professeur tellement passionné qu'il en devenait passionnant. Ce livre est la réalisation d'un rêve d'écriture et de liberté, commencement d'un nouveau projet.
LangueFrançais
Date de sortie3 déc. 2018
ISBN9782374642291
Le commencement: Roman jeunesse

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    Aperçu du livre

    Le commencement - Nancy Atger

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    LES CHRONIQUES D’AURORA

    Le commencement

    Nancy ATGER

    Prologue

    Dans le monde d’Aurora, un monde fait de créatures incroyables et de végétations abondantes plus stupéfiantes les unes que les autres, où tout est vivant, certains individus naissent avec la capacité exceptionnelle d’interagir et de commander à la nature.

    Ces individus particuliers sont appelés Naturals, et chacun d’entre eux a droit à un profond respect de la part du peuple d’Aurora. Ils sont formés à Marmor, la cité de marbre et d’argent par les six érudits de leur temps qui depuis des siècles transmettent les connaissances des Naturals originaux.

    Mais un jour un puissant Naturals du nom de Varmar pensa que seuls les Naturals étaient digne de diriger le monde d’Aurora. Dans sa quête de pouvoir il modifia la nature même de ses dons pour devenir un être noir avec le pouvoir de destruction, afin d’imposer sa volonté et de prendre la place du chancelier Philéus.

    Et alors que le monde d’Aurora était menacé d’une guerre imminente, une prophétie fit part d’une naissance future, une fille née sous une lune rouge aux cheveux rouges qui serait plus puissante qu’aucun autre Naturals jamais né, et qui aurait le pouvoir de la création, ramenant ainsi la paix à Aurora.

    Dans une tentative désespérée d’éliminer Varmar, les six érudits l’affrontèrent. Et au cours de ce long combat cinq d’entre eux furent tués, et Varmar prit la fuite suite à ses graves blessures.

    Orlion, l’érudit restant toujours en vie, persuadé que Varmar finirait un jour par revenir pour obtenir le pouvoir suprême, entreprit de fonder l’académie de Marmor, où chaque nouveau Naturals né sera formé et préparé à l’éventuelle guerre à venir.

    Puis vint un soir de lune rouge…

    CHAPITRE 1 : Lillia

    La nuit était tombée depuis deux heures déjà, une brise légère faisait danser les arbres chanteurs. Ils portaient ce nom car au bout de leur fine branches vertes et bleus, ils portaient des fruits creux en bois qui lorsqu’ils étaient secoués et qu’ils se cognaient entre eux, produisaient une jolie mélodie apaisante. Et c’est perdu dans le son de ses notes que l’érudit Orlion fixait dans le ciel les nuages qui masquait une lune rouge. Au milieu de ce ciel étoilé, la couleur des nuages rougis donnait un aspect sanglant à ce décor. Orlion était un homme âgé d’une soixantaine d’année. Mais les hommes et les femmes peuvent vivre plus de deux cents ans à Aurora, et il était impoli de demander son âge à un érudit.

    Il était chauve, une longue barbe tressée descendait jusqu’à sa taille, nouée par un lacet de soie blanche, et plusieurs rides et traces de fatigues marquaient son visage. Il portait une luxueuse tunique blanche brodée de motifs floraux qui représentaient son rang, couverte par des manchettes en argent, un pantalon blanc et des bottines. Il se tenait droit, les mains croisées dans son dos, le regard dans le vide, songeur, lorsqu’une voix de femme le tira de sa torpeur.

    — C’est elle Maître Orlion… dit la jeune femme.

    L’érudit se tourna vers elle et acquiesça de la tête en signe de reconnaissance. S’il se sentit quelque part soulagé, un sentiment d’inquiétude apparut en lui à ce moment précis. Il suivit la jeune femme à l’intérieur de la petite maison située juste derrière eux.

    La petite maison était isolée sur une colline à proximité de Marmor. Eclairée par le feu de la cheminée, elle brillait comme un petit phare perché sur sa montagne, éclairant et guidant de sa petite lumière, Orlion, l’érudit à présent plein d’espoir. La maison était douillette et relativement simple, mais il s’en dégageait une harmonie et de la convivialité. En rentrant dans la chambre, une femme aux cheveux bruns tenait dans ses bras un bébé. En s’approchant, Orlion vit qu’il s’agissait d’une petite fille. Et bien qu’elle n’avait pas beaucoup de cheveux, il ne faisait aucun doute qu’ils étaient rouges. Le père se tenait debout, en face d’Orlion, de l’autre coté du lit. C’est avec un regard grave que l’érudit s’adressa aux parents :

    — Vous savez ce que cela signifie, n’est-ce pas ?

    — Oui… répondit doucement la mère, les yeux plongés sur son enfant.

    L’enfant de la prophétie était donc née. Tout ceux présent dans cette pièce savaient que le destin d’Aurora pourrait être changé grâce à elle. En la regardant plus attentivement, Orlion sentit une grande force en elle, et il y vit quelque chose d’autre. Il vit à ce moment là, la tendresse de sa mère et le désarroi de son père. La sérénité avec laquelle elle dormait, contre celle qui l’aimait. Orlion remarqua finalement, qu’au-delà son pouvoir, ce n’était simplement qu’une enfant. Alors après un long soupir, il avoua :

    — Aucun enfant ne devrait pleurer l’affection de ses parents. Je ne peux me résoudre à l’emmener avec moi. Nous nous chargerons donc de sa protection ici et la cacheront aux yeux du monde. Du moins jusqu’à ses vingt ans. En attendant, elle restera ici avec vous où nous, érudits, lui enseigneront ce qu’elle doit savoir. Après quoi elle rejoindra l’académie, où nous accueillerons…

    — Lillia, répondit la mère en souriant à son bébé tout en lui caressant sa toute petite main.

    Orlion s’approcha d’elle et tout en lui caressant le front il lui dit :

    — Nous t’avons cherché pendant tant de temps… Tu n’a pas encore conscience du destin qui t’attend. Mais tu es ici avec nous comme la preuve qu’il y a toujours de l’espoir chère Lillia… Pour l’heure reste à tes songes si paisibles.

    Sur ce, Orlion accompagné de la jeune femme s’apprêtant à partir, se retourna une dernière fois et s’adressa aux parents :

    — Je passerai demain régler les derniers détails.

    A l’extérieur de la petite maison, la jeune femme sentant le trouble de l’érudit lui demanda :

    — Vous pensez vraiment qu’elle peut changer le monde d’Aurora?

    — Pas qu’elle peut le changer Aurane, mais qu’elle peut ramener la paix, comme il était il y a longtemps. Faisons confiance au destin. Jusqu’ici la prophétie n’a pas menti…

    Aurane était une Naturals aguerrie et à la fin de ses études elle était devenue l’assistante personnelle d’Orlion. C’était une belle femme de vingt neuf ans, à l’air sérieux, presque sévère. Elle était grande et brune aux yeux marrons. Ses cheveux longs étaient tressés comme à la manière de son maître et elle portait beaucoup de noir. Aurane était une femme très engagée dans sa cause et ses fonctions, et ne s’accordait que peu de temps pour le reste, qu’elle ne jugeait pas indispensable. Elle était dotée d’une très grande intelligence et bien que son apparence froide pouvait parfois effrayer ou intimider, beaucoup savaient qu’elle aspirait un jour à devenir érudite comme Orlion avant elle.

    — Et si elle échouait ? Et si Varmar ou quelqu’un d’autre la trouvait avant qu’elle puisse faire son entrée à l’académie ? Est-ce vraiment raisonnable de la laisser ici ? demanda t-elle.

    — Nous n’avons pas revu Varmar depuis cinq ans maintenant. Je redoute moi aussi le jour où il reviendra, mais la naissance de l’enfant devra rester secrète. Nous nous occuperons à assurer sa protection afin qu’elle puisse grandir loin de la future tâche qui l’incombe. Les années à venir vont être primordiales pour notre avenir à tous Aurane, lui répondit alors l’érudit d’un air grave.

    La jeune femme lui dit alors avec beaucoup d’assurance comme une mise en garde :

    — J’espère que votre geste ne nous conduira pas vers une fin certaine Orlion.

    L’érudit la fusilla du regard comme pour lui faire comprendre son insolence, avant de lui tourner le dos et de partir rejoindre son limon. Les limons sont de grandes créatures avec quatre pattes imposantes aux griffes acérées et un corps musclé couleur crème. Ils possèdent de larges ailes qu’ils peuvent replier en deux, fournies d’une multitude de plumes à l’aspect cotonneux qui leur permettent de se mouvoir avec rapidité, légèreté et en silence. Leurs têtes ont une mâchoire musclée et des yeux en amande couleur orange. Leurs oreilles pointues et leur ouïe très fine leur permettent d’entendre à six kilomètres autour d’eux. Bien que leur taille et leur apparence soient impressionnantes, les limons restent des créatures très amicales, et fidèles. Le plus couramment, ils appartiennent aux Naturals, qui les accompagnent dans leurs déplacements, utilisés en tant que montures. Orlion monta donc sur son limon équipé d’une selle en cuir blanche et d’étrier en argent. Le blanc et l’argent étaient la couleur favorite des érudits à Marmor qui symbolisait leur haut rang et leur richesse dans la société. D’un coup maîtrisé des pattes arrière, le limon bondi en l’air avec une puissance incroyable, déploya ses ailes et parti dans les airs à grande vitesse suivi de près par Aurane et son limon.

    Le lendemain Orlion suivi des cinq autres érudits retourna chez la famille de Lillia où tous purent enfin voir l’enfant de la prophétie. L’érudite Grietta était une femme âgée d’une centaine d’année. Elle était connue pour sa douceur et sa tolérance et bien qu’elle avait parfois le dos courbé, personne n’avait jamais douté de sa puissance. Elle avait de longs cheveux blancs relevés en un chignon négligé, agrémenté d’un petit peigne en ivoire serti d’une émeraude, et portait toujours de très grandes et longues robes qui souvent lui masquaient les mains.

    L’érudit Tram était un homme âgé lui aussi, à l’air très froid et indifférent, une cicatrice sur le visage, les cheveux court, et peu bavard. Il ne souriait jamais et il était le plus strict des érudits. Il portait beaucoup de noir et ne portait que peu d’importance à son apparence physique. La rumeur disait qu’il avait été attaqué par Varmar lui-même, et que c’était l’origine de sa cicatrice. Bien sur il n’avait jamais affirmé ou démenti cette rumeur.

    L’érudite Amélia était une érudite, reconnue pour sa grande élégance. Elle avait des cheveux mi- longs, d’un blanc pur, presque brillant, ondulés qui tombaient sur ses épaules. Elle était toujours vêtue de blanc et d’argent comme Orlion, et elle portait de belles robes, un jour en soie brodée, un autre jour en dentelle. Son visage était toujours calme et souriant, inspirant confiance et sérénité. C’était la plus jeune érudite jamais nominée mais du haut de ses quarante ans, elle était dotée d’une grande sagesse et trouvait souvent la réponse à quelques conflits.

    L’érudit Graam était le plus vieux des érudits.Plus vieux qu’Orlion lui-même puisqu’il avait cent vingt six ans. Il avait été appelé suite aux décès de ses prédécesseurs. Il possédait beaucoup de connaissance, se ventant régulièrement d’avoir lu tous les livres de la grande bibliothèque de Marmor. L’érudit Graam n’avait plus que quelques cheveux, dispersés ici et là sur son crâne dégarni par l’âge et les soucis. Des rides couvraient son visage. Il avait souvent tendance à somnoler voir à s’endormir, parfois même sur son limon.

    Et puis il y avait l’érudit Chip… Il était toujours très agité, et portait des vêtements colorés parfois même des pantalons bouffants et un chapeau en feuille. Il ne se peignait jamais et il avait des grosses lunettes qui lui couvraient la moitié du visage, qui avaient elles mêmes des verres superposables. Il sentait parfois mauvais et était la source des moqueries des apprentis Naturals. Mais c’était lui qui avait le plus de connaissances sur les créatures d’Aurora. Il lui arrivait même de dormir dans un nid ou un terrier. 

    La mère de Lillia qui se prénommait Ondra, était assise dans un fauteuil près du feu, tenant son bébé dans les bras, comme pour la protéger du monde extérieur. Elle la regardait avec une tendresse extrême, comme le plus précieux des trésors et elle savait que personne à part son époux ne la regarderait jamais comme elle. Car elle le savait au fond d’elle… Elle savait que sa fille était différente et qu’elle le serait chaque jour d’avantage. Elle craignait que les autres en ai peur. Car quoi de plus dangereux qu’une Naturals née de nature avec de si grands pouvoir et avec des cheveux rouges si peu naturels. Parce que personne à Aurora n’a eu ou n’avait les cheveux rouges. C’était bien la première fois qu’un tel évènement se produisait.

    Se fut Amélia qui s’avança la première vers Lillia. Elle souri à Ondra qui la trouva réconfortante et chaleureuse, puis se pencha vers l’enfant si peu commune.

    — Ainsi c’est donc toi, Lillia, notre nouvel espoir.

    Comme en guise de réponse, Lillia bougea et remua un peu ses lèvres avant d’ouvrir ses petits yeux et de fixer l’érudite qui lui fit un large sourire charmé par ce petit être.

    Amélia fut aussitôt rejointe par Orlion, Grietta, et Graam. Chip qui était plus à l’aise avec les animaux qu’avec les nouveaux nés, garda d’abord ses distances en l’observant comme une bête curieuse puis s’avança finalement de quelques pas tout en actionnant les verres superposés de ses grosses lunettes.

    — Quel drôle d’enfant, dit-il avant de se faire foudroyer du regard par Orlion.

    Sentant qu’il avait peut-être offusqué les parents de Lillia ainsi que leur courtoisie, Chip se racla la gorge avant de faire quelques pas en arrière le dos courbé, la tête baissée à la manière d’un animal puni.

    Quand à Tram, il se tenait dans le fond de la pièce, droit et fier, les mains dans le dos, s’extasiant que peu de l’apparence de l’enfant. Il restait comme à son habitude froid et rigide. Et personne ne pouvait deviner en cet instant ses pensées.

    — Mes amis, dit alors Orlion en se tournant vers eux, la naissance de Lillia devra rester secrète. Nous veillerons chaque jour à tour de rôle à sa protection comme je vous l’ai expliqué la veille. Le mieux pour elle, reste encore de grandir avec ses parents où elle sera loin des responsabilités qui l’incomberont. Nous sommes les sept et seules personnes avec Aurane à connaître son existence, et il ne doit

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