Enlevé Dans la Gloire

Par Boniface Menye

Etant prophète, le Professeur FOMUM savait très bien qu’il allait mourir. Le Seigneur le lui avait révélé pendant sa retraite en Chine. La connaissance de cette vérité est fondamentale pour la compréhension et la gestion de tout ce qui concerne cet homme de Dieu enlevé dans la gloire.

La mort du frère Zach n’était pas un accident, un évènement fortuit et ordinairement malheureux. En bon père, il avait tenu à communiquer à ses filles et fils spirituels que le Seigneur lui avait confié une tâche à la fin de laquelle Il le rappellerait auprès de Lui.

• Langue: Français
• Éditeur: ZTF Books Online
• Date de sortie: 29 août 2020
• ISBN: 9781005537272

Boniface Menye

Le Pasteur Boniface MENYE est né au Cameroun le 16 Février 1960 où il a fait ses études primaires et secondaires.Il obtient, plus tard, un diplôme de documentaliste à l’université CHEIKH ANTA DIOP de Dakar au Sénégal.Professionnel de la communication et de l’information, il renonce volontairement à sa carrière en 1992 pour répondre à l’appel du Maître de la moisson. Il se mit à la disposition du grand mouvement d’ implantation des églises locales fondé par le Prof. Z. T. FOMUM. En 1995 il est envoyé en Côte d’Ivoire comme missionnaire avec son épouse Colette Menyé et leur fille Gracielle.Son ministère pastoral est soutenu par un ministère de la parole riche en révélations susceptibles de conduire Le corps de Christ à entrer dans son héritage de guérison, de délivrance et de prospérité à tous égards.. Les révélations sur le brisement de liens ont permis la délivrance et la guérison d’une multitude de personnes qui sont aujourd’hui des membres actifs dans les églises locales dans plusieurs nations.

Aperçu du livre

INTRODUCTION

« Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ. » 1 Thessaloniciens 5 :18.

C’est ce que recommande la parole de Dieu et ce que l’Apôtre Paul présente comme étant la volonté de Dieu pour nous en Jésus-Christ. C’est aussi là, à mon humble avis, un commandement très simple et, cependant, l’un des plus difficiles à observer. Car quand le Seigneur rappelle à Lui son serviteur, le Professeur FOMUM, le 14 mars 2009, la Communauté Chrétienne Evangélique et pentecôtiste est ébranlée. Tous paraissent incrédules, refusant de croire, pour la plupart, que la nouvelle est vraie et désirant tout simplement que ce fût un gros ‘poisson d’avril’, donné par erreur, une dizaine de jours plutôt, par un individu très mal inspiré. Malheureusement la nouvelle se confirme à chaque nouveau coup de fil : le Professeur FOMUM est effectivement décédé le lendemain de la rupture de son supra long jeûne.

La désolation, la tristesse, et un profond émoi s’emparent de tous. Et qui pis est, parmi les nombreuses interrogations qui hantent les cœurs, les esprits et les imaginations, surgit la question de savoir si ZTF avait vraiment réussi à implanter une œuvre pérenne ; si son départ auprès du Seigneur ne sonnait pas le glas tant de son ministère personnel que de son œuvre globale.

Pendant que nous nous préparons à honorer le grand rendez-vous de Koumé en décembre 2019, et que nous nous apprêtons à entrer dans la troisième phase de notre œuvre, j’ai décidé de publier ce témoignage dans l’intention de répondre avec toute l’objectivité, qui m’est possible, à cette lancinante interrogation : ZTF a-t’ il vraiment réussi à implanter une œuvre durable. Autrement dit, savoir si, rendu à un parcours de 10 ans et un peu plus après sa mort, nous pouvons affirmer, avec une certitude dénuée de tout fanatisme que l’œuvre du Professeur FOMUM justifie son enseignement sur l’implantation des églises et la pertinence de la formation des disciples. C’est d’ailleurs une question qu’il pose dans la préface de son livre ‘Faire des disciples’, faisant allusion à deux missionnaires qu’il a connus, pour convaincre le lecteur de la nécessité de faire des disciples. Il dit :

‘‘J’ai connu un missionnaire. C’était un homme de Dieu cher et plein de zèle. Il prêcha partout pendant neuf ans environ dans une certaine dénomination. Quand il fut forcé par les circonstances à retourner dans son pays, il ne laissa aucune équipe derrière lui pour continuer son œuvre. L’équipe d’évangélisation qu’il avait commencée « mourut » après son départ. Avait-il eu du succès ?

Je connais un autre missionnaire qui était aussi enthousiaste à gagner les âmes. Il commença un centre d’évangélisation. Le Seigneur commença à le bénir. J’ai même une fois prêché dans ce centre. Cette nuit-là, il s’y trouvait au moins 300 personnes. Quarante-six d’entre elles s’avancèrent pour s’engager à Christ. Ensuite le missionnaire s’en alla. Six mois après son départ, l’assistance baissa jusqu’à 50 personnes et, au bout d’un an, ce centre fut fermé. Pendant cinq ans, il n’a plus été ouvert. A-t-il eu du succès ? »

Cette question atteste la pertinence du questionnement qui motive la production de cet ouvrage.

1

MON TEMOIGNAGE

Des mois d’émoi

Ce 14 mars 2009, j’étais à Bouaké, Chef-lieu de la région du Bandama situé au centre de la Côte d’Ivoire. Je devais rendre ministère à l’église, puis aller visiter l’église de la ville de Béoumi, lorsque je reçus un message de la sœur Marie MBOCK, la secrétaire de ZTF. Elle me demandait de prier parce que, me renseigna-t-elle, le Professeur FOMUM était entré dans le coma. Quelques minutes après, un appel du Pasteur Joe MBAFOR m’annonçait que le Professeur FOMUM n’était plus.

Je frémis, mon âme s’évada dans une confusion totale, atterrée. Mes forces m’abandonnèrent. Comment apporter au peuple cette nouvelle incroyable ? Je perdis toute aisance, même toute faculté de communiquer, et laissai le filet d’énergie qui me restait tenter de rassembler mes forces, mes idées et me porter à donner, douloureusement, la triste nouvelle à mon épouse. Fauché par le découragement, je me couchai par terre, à plat-ventre, incapable de dire mot, ni de bouger, comme suspendu au-dessus d’un vide auquel je ne pouvais échapper. Bâillonné par le désarroi, soudain j’entendis le Seigneur me dire : « puisque vous n’avez pas pris soin de mon serviteur dans les choses pratiques, j’ai pris mon serviteur dans la gloire afin que l’œuvre continue dans la gloire ». Bien que ce message fut une grande exhortation devant me consoler, m’aider à redonner vie et courage à moi-même et à toute autre personne qui était dans le même état d’âme que moi, voire plus affectée, je décidai de m’emmurer dans le silence, de rester fermé et stérile à toute imagination susceptible de garder mon cœur dans l’espérance et dans la contemplation du Christ enlevant son Serviteur dans la gloire.

Je ne saurais continuer sans demander pardon à Dieu, et pardon à tous les frères ; car ce que j’avais reçu ce jour-là par révélation, était un message très positif,