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La Saint Valentin très spéciale des dragonnets
La Saint Valentin très spéciale des dragonnets
La Saint Valentin très spéciale des dragonnets
Livre électronique157 pages2 heures

La Saint Valentin très spéciale des dragonnets

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À propos de ce livre électronique

Bestseller de la liste USA Today ! Les seigneurs valdiers, sarafins et curizans ont des enfants qui ne peuvent s’empêcher de s’attirer des ennuis ! Il n’y a rien de plus adorable ou de plus drôle que des enfants magiques capables de changer de forme et rien d’aussi réconfortant que la famille.

Une fournée de cookies en forme de cœur stimule l’imagination des dragonnets et de leurs amis lorsque Carmen raconte un conte magique d’amour. Il faudra une Saint Valentin très spéciale, quelques dragonnets espiègles, leurs meilleurs amis, des guerriers désemparés et deux déesses enchanteresses pour aider une femme seule à trouver le dragon qui l’aime.
L’amour flotte dans l’air et même les puissants guerriers valdiers, curizans et sarafins ne sont pas insensibles à la puissance de la célébration de leurs sentiments pour les femmes qui ont changé leurs vies. Les cœurs, la colle et les paillettes abondent quand les guerriers aident les dragonnets dans leur quête pour aider Cupidon dans ce délicieux conte d’amour, d’espoir et de bonheur.

Auteur de renommée internationale, S.E. Smith propose une nouvelle histoire d’action pleine de romance et d’aventure. Débordant de l’humour qui la caractérise, de paysages éclatants, et de personnages attachants, il est certain que ce livre deviendra un nouveau favori des fans !

{1. Romance Parentale avec de brèves scènes au contenu suggestif et du langage grossier. 2. Aventures Familiales – Avec enfants. 3. Fantasy. 4. Paranormal – Métamorphes, Magie. 5. Fêtes. 6. Nouvelle. 7. Science-fiction – Extraterrestres.}

Histoire: 134 (5x8) pages, 32,987 mots

LangueFrançais
ÉditeurS.E. Smith
Date de sortie14 févr. 2020
ISBN9781952021046
La Saint Valentin très spéciale des dragonnets
Auteur

S.E. Smith

S.E. Smith, a renowned author, has earned accolades for her works spanning New York Times, USA TODAY, and international bestsellers lists. From science fiction and fantasy to paranormal and contemporary genres, she skillfully crafts captivating stories for readers of all ages. With a passion for creating diverse worlds that transport readers, her website at sesmithfl.com invites exploration into her extensive literary universe.

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    Aperçu du livre

    La Saint Valentin très spéciale des dragonnets - S.E. Smith

    1

    — M aman, je peux avoir un biscuit ? demanda Phoenix en jetant un coup d’œil par-dessus la table après s’être hissée sur une des chaises pour voir ce que faisait sa mère.

    Carment tourna un regard doux et aimant vers sa fille et acquiesça.

    — Oui, mais juste un, je ne veux pas que ça te gâche le déjeuner, dit-elle en souriant.

    Phoenix fronça les sourcils et secoua la tête.

    — Je peux manger plein de biscuits et manger le déjeuner quand même. Mon dragon a toujours faim, répondit-elle avec une expression sérieuse. T’as fait des cœurs ? J’adore les cœurs !

    — Je sais que tu adores les cœurs, c’est l’une des raisons pour lesquelles je les ai faits de cette forme, gloussa Carmen avant de tapoter le nez de Phoenix d’un doigt recouvert de glaçage. Oh mince, tu as du glaçage rouge sur le nez !

    — Du glaçage ? Est-ce que c’est le bon truc sucré ? grogna Creon, entrant dans la cuisine et humant avec délice avant de regarder Phoenix lorsqu’elle tourna la tête et lui sourit. Je crois que je vais devoir lécher ça !

    Phoenix fit de grands yeux et émit un petit rire aigu quand son père vint vers elle les mains levées et en grognant comme s’il allait la dévorer. Elle se laissa glisser de la chaise et s’enfuit vers le salon tandis que Creon jouait à lui grogner dessus tout en la poursuivant. Carmen rit en entendant le rugissement ravi du dragon de Spring lorsqu’elle arriva pour aider à protéger sa sœur du papa-monstre.

    Carmen sourit et secoua la tête, ravie d’entendre les gloussements et le rire masculin grave qui venaient de la pièce d’à côté. Elle se reconcentra sur la décoration des biscuits. Elle ajouta les mots « Sois à moi » sur l’un d’eux.

    Elle secoua la tête et ses lèvres tressaillirent lorsqu’elle entendit le hurlement de douleur surpris de Creon. Spring devait avoir réussi à passer à travers ses défenses. Son dragon faisait ses dents et Creon était son jouet à mâchouiller préféré en ce moment.

    Carmen leva les yeux lorsqu’elle vit Creon revenir dans la cuisine en se frottant l’oreille. Elle le regarda en arquant un sourcil avant de prendre le biscuit qu’elle venait juste de terminer et de le placer sur la grille pour que le glaçage prenne. De la chaleur l’envahit quand il vint derrière elle et qu’il glissa ses bras autour de sa taille avant de poser son menton sur son épaule.

    — J’espère que tu as dit à Spring qu’elle ne doit pas mordre, murmura Carmen, prenant le biscuit suivant et le posant sur la grille avec les autres.

    — Bien sûr… que non, répondit Creon. J’avais piégé Phoenix et Spring voulait protéger sa sœur. En plus, elle ne m’a pas mordu si fort.

    Carmen pencha la tête en arrière et regarda son oreille.

    — Tu saignes, déclara-t-elle. Les bébés dragons ont des dents très pointues. Ça saignera forcément, qu’elle morde fort ou non.

    Creon leva une main et toucha son oreille. Il fronça les sourcils quand il regarda ses doigts et qu’il vit les minuscules traces de sang. Il lâcha Carmen et se dirigea vers l’évier. Il humidifia une lingette jetable et essuya la petite coupure avant de la jeter dans le broyeur d’ordures et de se laver les mains. Carmen vit un sourire malicieux se dessiner sur ses lèvres quand il se tourna pour regarder les biscuits qu’elle avait finis.

    — N’y compte même pas, le prévint-elle, mais il était trop tard, il en avait déjà dérobé deux sur la grille avant qu’elle ne puisse l’arrêter. Entre les filles et toi, il ne me restera plus aucun biscuit pour emporter chez Paul et Morian ce soir.

    — Pourquoi est-ce qu’il y a des mots dessus ? Tu n’as pas écrit sur les autres biscuits que tu as faits, fit remarquer Creon en regardant les mots écrits avec le glaçage rouge. Je les aime bien.

    Carmen le regarda avec un sourire amusé lorsqu’il prit une énorme bouchée du biscuit et qu’il gémit de plaisir. Incapable de résister, elle se pencha vers lui. Elle plongea dans ses yeux dorés avant de se pencher assez pour lécher le coin de sa bouche où il restait une toute petite trace de glaçage.

    — Tu avais du bon truc sucré ici, murmura-t-elle, son regard devenant brûlant quand elle sentit sa réaction.

    — Je ne pourrais jamais remercier assez la déesse de t’avoir amenée dans ma vie, murmura Creon en la serrant contre son corps. Je t’aime, Carmen.

    — Tu vas lui faire des bisous ? Je peux avoir ton biscuit alors ? demanda Spring derrière sa mère.

    Carmen appuya sa tête contre le torse de Creon et gloussa. C’était toujours pareil. Maintenant que les filles étaient plus grandes, à chaque fois qu’ils essayaient d’avoir un moment seuls, c’était comme si une enseigne lumineuse s’allumait, et une ou les deux filles apparaissaient. Elle sentit la main de Creon bouger. Le gloussement ravi de Spring lui apprit qu’il lui avait donné le biscuit qu’il avait à la main.

    — Partage-le avec Phoenix, ordonna-t-il en ramenant sa main chaude sur la courbe de la hanche de Carmen.

    — D’accord, promit Spring, tournant les talons avant de disparaître dans le salon. Phoenix ! J’ai un autre biscuit.

    Carmen releva les yeux vers Creon.

    — C’était de la corruption, tu sais, murmura-t-elle en glissant ses mains le long de son torse avant de passer ses bras autour de son cou afin de pouvoir emmêler ses doigts dans ses cheveux.

    — Je sais, rétorqua Creon à voix basse. Maintenant, où en étais-je ?

    Carmen fondit contre Creon quand il captura ses lèvres dans un baiser qui avait le goût de biscuit, de glaçage et de pur mâle. Elle lui rendit son baiser passionné. Qu’ils soient ensemble depuis quatre ans et aient eu deux enfants n’avait pas d’importance, son cœur battait toujours la chamade lorsqu’ils s’embrassaient.

    Plusieurs minutes plus tard, elle s’éloigna à contrecœur et posa sa tête sur son épaule. Ses doigts glissèrent pour aller jouer dans l’ouverture de sa chemise afin de toucher sa peau chaude. Elle soupira joyeusement et leva les yeux vers lui.

    — Merci, murmura-t-elle en levant une main pour caresser sa joue de ses doigts.

    Un pli déconcerté barra le front de Creon.

    — De quoi ? demanda-t-il en lui caressant le dos.

    — De m’aimer, d’être là et de m’avoir donné deux magnifiques filles, murmura-t-elle.

    — C’est moi qui devrais te remercier, Carmen. Tu as rempli ma vie de chaleur et d’amour. C’est un cadeau que tout guerrier chérirait, répondit Creon en glissant une main sous son menton afin de pouvoir l’embrasser. Pourquoi est-ce que tu fais des biscuits avec des mots dessus ? demanda-t-il de nouveau en se tournant pour en regarder un. « Sois à moi »… Qu’est-ce que ça veut dire ? Tu es déjà mienne.

    — Chaque année, sur Terre, on fête ce qu’on appelle la Saint Valentin. C’est un moment pour montrer son affection à ceux que l’on apprécie et à ceux que l’on aime, expliqua Carmen en décidant de faire simple plutôt que de rentrer dans l’histoire des saints et des causes religieuses et politiques qui avaient été à l’origine la fête. Quand on était enfants, on s’échangeait des cartes de la Saint Valentin avec toutes sortes d’images et de petits mots dessus. Mes préférées, c’était celles avec des princesses. Je les ai gardées pendant des années.

    — Tu es une princesse, déclara Creon d’un ton neutre.

    Carmen plissa le nez et rit.

    — Crois-moi, je ne pensais pas en devenir une et c’est très différent de ce à quoi je m’attendais.

    — Différent en bien ou en mal ? demanda Creon avec une pointe d’inquiétude.

    — En bien, le rassura Carmen en se penchant pour l’embrasser. En très bien.

    — Cette « Saint Valentin », c’est quelque chose qui te manque ? Est-ce que ça plairait aux filles ? demanda Creon.

    Carmen émit un petit rire et acquiesça.

    — Oui, ça me manque et je sais que les filles adoreraient, répondit-elle en se tournant pour prendre le tube de glaçage. C’était amusant.

    — Alors on devrait faire une Saint Valentin… une fois que je saurais ce qu’on doit faire, répondit Creon en prenant un autre biscuit. Toute fête qui inclut des biscuits avec des mots délicieux me va.

    — Dehors ! ordonna Carmen, secouant la tête et riant. Va embêter les filles pendant que je fais d’autres biscuits.

    — Dans ce cas je vais devoir en prendre d’autres, dit Creon en prenant trois autres biscuits avant de s’écarter vivement de la table quand Carmen attrapa le torchon. Les filles ! Je nous ai capturé d’autres biscuits.

    — Youpi ! crièrent les filles depuis le salon.

    Une vague de chaleur envahit Carmen lorsque Creon lui adressa un sourire enfantin avant de disparaître dans le salon pour jouer avec les filles. Le sentiment pur d’amour qu’il déclencha en elle lui fit porter une main à sa gorge. Même son dragon n’était pas insensible à la promesse de ce sourire.

    Corvée de garde pour Harvey ce soir, murmura son dragon.

    — Oh, oui, je crois vraiment qu’une nuit dehors s’impose, approuva Carmen en soupirant. Pour nous deux.

    Je dis à Harvey, répondit son dragon avec joie.

    2

    Plus tard ce soir-là, Carmen se carra dans son siège et écouta les autres femmes raconter les différentes choses que les enfants — petits et grands — faisaient. Elle avait parfois du mal à croire qu’elles étaient toutes ici, sur une planète extraterrestre, aimées par des hommes truculents.

    L’espace d’un instant, une vague de tristesse la submergea. Elle fut si intense, si douloureuse, qu’elle se leva et sortit sur le balcon des quartiers de Paul et Morian. Carmen agrippa la rambarde en pierre et leva les yeux vers les étoiles.

    Tout comme elle, Paul Grove, le père de sa meilleure amie Trisha, et Morian, la mère de Creon et ses quatre frères, avaient trouvé l’amour après avoir perdu quelqu’un. Elle se demanda vaguement s’ils ressentaient toujours cette tristesse et cette douleur accablantes qui accompagnaient les souvenirs.

    Un petit sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’elle sentit les mains de Creon glisser autour de sa taille. Il les serra étroitement autour d’elle et l’attira contre la chaleur de son corps. Elle se détendit contre lui et continua à regarder les étoiles.

    — J’ai senti ta douleur, murmura-t-il, frottant son menton contre ses courts cheveux blonds avant de se pencher pour déposer un baiser contre la marque à peine visible du dragon dans son cou. Je serai toujours là pour toi, Carmen.

    — Je sais, murmura-t-elle, des larmes lui brûlant les yeux en entendant l’amour dans sa voix. J’y pense encore et ça m’affecte parfois violemment ; heureusement

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