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Un peu de Reishi dans Ma Vie
Un peu de Reishi dans Ma Vie
Un peu de Reishi dans Ma Vie
Livre électronique127 pages1 heure

Un peu de Reishi dans Ma Vie

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À propos de ce livre électronique

L’auteure partage ses blessures et ses souffrances pour que la lecture de son témoignage encourage les personnes qui traversent les mêmes épreuves. Elle décrit le temps difficile comme du thé de reishi car le reishi a un goût amer, mail il présente de nombreuses propriétés pour la santé. De manière similaire, les moments difficiles sont « amers ». Cependant, si nous sommes avec Dieu, il pourra transformer nos souffrances en bénédictions.

LangueFrançais
ÉditeurMaria V Tam
Date de sortie11 août 2019
ISBN9780463405260
Un peu de Reishi dans Ma Vie
Auteur

Maria V Tam

Christian for thirty years Mother of two children Living in Adelaide, South Australia Master of Education (University of Western Australia) Graduate Diploma in Education (University of Adelaide) Bachelor of Arts (University of Adelaide) Interests: Music, languages (French, Japanese, Spanish)

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    Aperçu du livre

    Un peu de Reishi dans Ma Vie - Maria V Tam

    L’entrée

    Bébé miracle

    Juste après ma naissance, le 18 mars 1973 à Hong Kong Sanatorium & Hospital, je présentai un ictère* grave. Le médecin responsable prévint aussitôt mes parents : « Son état est grave, très grave, tout le sang de son corps doit être changé. Elle risque même de mourir ou de rester arriérée ! » Mes parents, fous d’inquiétude, ne pouvaient rien faire si ce n’était rester près de ma couveuse, en espérant ardemment ma guérison. Ils m’ont raconté que je suis restée plus d’un mois à l’hôpital. Heureusement, après des traitements, j’en sortis finalement en bonne santé. Un vrai miracle !

    Ma réflexion et ma prière

    Dieu m’a protégée d’une façon miraculeuse. Il me connaissait quand j’étais dans le sein de ma mère. Ses yeux voyaient ma « masse informe », Il m’a sauvée du danger de mort. Je sais qu’il y a un but dans ma vie. Seigneur, guide-moi sur le chemin où Tu veux que je sois. Je crois que Tu m’as appelée à écrire ce livre pour témoigner de Ta puissance et de Ton pouvoir. Donne-moi s’il te plaît la sagesse et la force pour continuer à vivre ma vie selon Ta volonté. Au nom de Jésus. Amen.

    « C’est Toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je Te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n’était point caché devant Toi, lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, Tes yeux me voyaient ; et sur Ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux n’existât. »

    (Psaumes 139:13-16)

    *Ictère= jaunisse ; coloration jaune de la peau et des muqueuses causée par la présence de pigments biliaires dans les tissus.

    L’ombre de mon enfance

    Des moments heureux avec mon parrain et ma marraine

    Après ma naissance, un couple de voisins avouèrent à mes parents qu’ils m’aimaient beaucoup et leur proposèrent de s’occuper de moi. Devenus ainsi mon parrain et ma marraine, ils me gardèrent dix-huit mois, pendant que mon père et ma mère travaillaient. Très gentils, ils me parlaient beaucoup, si bien que je commençai à parler à l’âge d’un an. Sans passer par l’étape du babillement, je pouvais déjà, grâce à eux, faire des phrases courtes qui avaient du sens ! De plus, j’avais de nombreux jeux que j’utilisais comme bon me semblait. Quoi que j’aie fait, même des bêtises comme éclabousser le salon d’eau, ils ne me punissaient jamais. Ils me parlaient doucement, j’étais une enfant très précieuse à leurs yeux. C’était le paradis chez eux, du moins me semblait-il. Étais-je gâtée ? Peut-être…

    À la maison

    Ces moments heureux durèrent dix-huit mois à peine. Après la naissance de mon frère, je retournai dans ma famille, nous allions déménager dans le nouvel appartement qu’avaient acheté mes parents. Comme ils travaillaient toute la journée, ils embauchèrent une domestique pour s’occuper de leurs deux bambins. J’étais une enfant rebelle qui se braquait souvent, si bien que mes parents durent changer plusieurs fois de nounou. Je me souviens du jour où l’une d’entre elles, très en colère contre moi, car j’avais jeté de la nourriture dans les toilettes, m’a mis sur un crachoir et m’y a attachée : je ne pouvais plus bouger.

    Je ne m’explique pas mon comportement d’alors, mais j’étais hyperactive, j’en suis sûre maintenant. À l’âge d’un an, je pouvais monter et m’asseoir sur ma chaise haute sans assistance. À quatre ans, je jouais de manière si agressive qu’un jour, je me suis cassé deux ongles de pieds. Les adultes me réprimandaient constamment, et tous ceux qui me connaissaient s’accordaient à dire que j’étais très espiègle.

    À l’école maternelle

    À l’école maternelle, j’étais l’élève la plus difficile de la classe, alors j’étais souvent punie par mes institutrices. Aucune n’arrivait à me contrôler. Rester tranquillement assise m’était impossible, j’errais souvent dans la salle de classe. Je ne pouvais absolument pas me concentrer pour écouter. Je m’ennuyais facilement et je trouvais souvent quelque chose pour jouer. Évidemment, lorsque la maîtresse m’attrapait, elle me punissait. Sinon, je continuais à rêvasser et à l’ignorer. Plusieurs fois avant l’école primaire, j’ai été exclue de l’école. Je me souviendrai toujours du jour où une enseignante m’a déposée dans une grande poubelle après la sortie. Je n’ai pas pleuré, mais j’ai eu honte.

    Ma première leçon de piano

    Épuisée par un tel comportement, ma mère décida un jour de m’inscrire à des cours de piano pour m’obliger à rester assise pendant un certain temps. Même si elle ignorait tout de la musique, elle croyait et espérait que cette pratique m’aiderait à changer. Voilà pourquoi elle a trouvé une professeure qui habitait près de chez nous.

    À cinq ans, j’ai pris ma première leçon de piano. Je me souviens encore de la façon dont j’ai agi. Ma professeure m’a demandé de jouer quelques notes sur le clavier, j’ai obéi, mais en plus, j’ai ri et sauté sur le tabouret. Elle n’avait certainement jamais eu d’élève comme moi avant. Elle a utilisé une baguette pour frapper mes mains et faire cesser mon comportement « intolérable ». La même chose s’est reproduite plusieurs fois avant que je ne puisse faire ce qu’elle me demandait.

    À l’école primaire

    En CP, j’étais très souvent punie par mes instituteurs. Toutefois, à partir du CE1, je suis devenue une élève très réservée. Je ne sais pas vraiment pourquoi, voulais-je éviter ces nombreuses punitions ? Très timide et effacée, je commençai à vivre dans mon « petit monde ». Lors d’une réunion parents-enseignants, l’institutrice principale a confié à mes parents que j’étais si réservée qu’il lui arrivait parfois de ne pas remarquer ma présence. Si les autres ne remarquent pas mon existence, quelle est la signification d’exister ? Cela me fit réfléchir à ma vie sur Terre.

    OK, j’étais stupide

    J’avais en CE1, une professeure de mathématiques terrible. Un jour, alors que, comme les autres élèves, j’avais un problème à résoudre, je ne compris pas quelque chose. Lorsque je lui demandai de l’aide, elle répondit, très en colère, « Quoi ? Tu ne comprends pas ? Tu es très stupide ! » À ce moment-là, j’ai vraiment pensé que je l’étais réellement. Depuis ce jour, je détestai cette matière. Les leçons de mathématiques se transformaient en véritable torture, et je n’ai jamais pu obtenir une très bonne note.

    Il n’y eut pas qu’elle ; de temps en temps, des adultes me faisaient la même remarque quand je ne réussissais pas à faire quelque chose. « OK, bon, je suis vraiment stupide ! », me disais-je.

    Mon premier épisode de dépression

    Un jour, vers l’âge de sept ans, tout à coup, je refusai de manger et de parler. La situation dura quelques jours. Mon père était parti en voyage d’affaires et ma mère, très inquiète pour moi, m’emmena à l’hôpital. Devant mon refus de m’alimenter, le médecin me mit sous intraveineuse. Ses collègues m’examinèrent plusieurs fois et procédèrent à tous les tests possibles : aucune cause physique. Ils ne pouvaient pas médicalement expliquer ce refus de manger et de parler. Je fus hospitalisée pendant au moins une semaine. Un jour, le médecin me proposa une boisson nutritive au goût d’essence de poulet. Après l’avoir bue, je

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