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Les petites graines de l’amour
Les petites graines de l’amour
Les petites graines de l’amour
Livre électronique107 pages1 heure

Les petites graines de l’amour

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À propos de ce livre électronique

Découvrez la tendre complicité d’une petite-fille avec son « Grand-Père ». La joyeuse école de la vie des animaux dans « C’est la rentrée des classes ». La gentillesse des animaux marins : « Gentils petits dauphins ». Mama singe ne veut pas que son bébé naisse dans une cage : « Le cirque ». Une journée magique : « L’anniversaire de Kikou ». La formidable histoire d’un papa pas comme les autres : « Super papa ». L’incroyable aventure des jouets : « Une nuit magique ».
L’enfance en brousse d’une mamie, au milieu des animaux en liberté : « Avant d’oublier, une mamie me raconte... » Rêves et moments féeriques entre les « Blouses Roses » et les enfants malades. Un pique-nique inoubliable : « Rêverie », mais aussi « Noël au chalet » et « Le bonhomme de neige ».

Après le succès des « Petites graines du bonheur », « Les petites graines de l’amour » est le second recueil de Françoise Seigneur. Douze nouveaux contes drôles, tendres et touchants pour faire rêver les petits et les grands de 5 à 99 ans, et les éveiller au respect et l’amour des animaux, et à la nature.
Entrez dans le monde merveilleux... des « petites graines de l’amour » !

LangueFrançais
Date de sortie3 juil. 2017
ISBN9782370115508
Les petites graines de l’amour

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    Les petites graines de l’amour - Françoise Seigneur

    cover.jpg

    LES PETITES GRAINES DE L’AMOUR

    Contes pour petits et grands

    Françoise Seigneur

    Published by Éditions Hélène Jacob at Smashwords

    Copyright 2017 Éditions Hélène Jacob

    Smashwords Edition, License Notes

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    © Éditions Hélène Jacob, 2017. Collection Recueils. Tous droits réservés.

    ISBN : 978-2-37011-550-8

    Toute ma tendresse aux enfants du monde,

    Heureux, malheureux, tous ceux qui souffrent, et les malades.

    F. S. – Blouse Rose à Nice (France)

    « Tu dis que tu aimes les fleurs et tu leur coupes la queue,

    Tu dis que tu aimes les chiens et tu leur mets une laisse,

    Tu dis que tu aimes les oiseaux et tu les mets en cage,

    Tu dis que tu m’aimes alors moi j’ai peur. »

    Jean Cocteau.

    1 – Grand-Père

    À la mémoire de mon grand-père, Albert.

    Mon grand-père, c’est mon papy adoré et mon meilleur ami.

    On s’aime parce que nous aimons les mêmes choses.

    Après une longue balade, avant de rentrer le soir à la maison, nous allons toujours faire une pause pour nous désaltérer, je bois mon sirop de grenadine bien frais, et grand-père demande un petit ballon de rouge. Nous sommes heureux, et on reparle de notre journée.

    — Grand-père, dans la forêt tu me disais, en regardant les grands arbres, que le monde avait besoin de gentillesse. Comment pouvons-nous apprendre ?

    — Avec gentillesse, seulement avec gentillesse ! As-tu vu ces beaux arbres coupés ? Ils étaient majestueux, magnifiques, ils ont mis cent ans et plus pour grandir, et maintenant ils sont coupés en rondins prêts à partir à l’usine, pour fabriquer du papier. Et une grande partie de ce papier servira à faire de la publicité qui inonde nos boîtes aux lettres, et qui termine dans les poubelles.

    — C’est triste, mais, heureusement, les arbres ne souffrent pas !

    — Ma petite fille, pourquoi tu penses ça ?

    — Ils ne sont pas comme des gens !!!

    — Les scientifiques ont démontré que, quand le bûcheron coupe un arbre, l’arbre souffre, et tous les autres tremblent. La nature, ce n’est pas seulement des plantes avec des racines bien plantées dans le sol, avec un tronc et des branches, ou des tiges avec des fleurs, ou des légumes… Regarde bien comme tous les feuillages s’élancent vers le ciel. Nous devrions tous être en harmonie avec la nature, la respirer, l’aimer, la respecter, la remercier d’être si généreuse.

    — Oui, j’aime respirer la nature, elle est parfumée, et j’aime rester assise dans l’herbe contre un gros arbre, je me sens protégée. Et toi, grand-père, j’ai souvent vu que tu restais le dos contre un arbre, c’est pour te reposer ?

    — C’est pour me reposer, et, comme l’arbre est plus fort que moi, il me donne de son énergie. Je peux alors repartir… un peu comme une voiture qui a fait le plein d’essence.

    — Demain, je serrerai un arbre dans mes bras, avec amour, ainsi je marcherai aussi vite que toi, grand-père.

    — Tu verras comme tu seras bien, toutes les vies sur terre sont reliées à la même énergie.

    — Les animaux aussi ?

    — Mais oui, ce sont des êtres sensibles, ils aiment leurs petits et leurs familles, ils aiment les humains qui s’occupent d’eux, ils souffrent et ont peur comme nous. Ils ont une intuition développée, et sont capables de deviner que l’homme qui vient les chercher ce jour-là, ce n’est pas pour les soigner ou leur apporter du foin, mais c’est pour les conduire à l’abattoir. Ils ont des larmes qui coulent, ils peuvent hurler de chagrin quand ils sont séparés de leurs bébés, ils comprennent et ressentent beaucoup de choses. Ils se souviennent de leurs maîtres, même s’ils ne les ont pas vus pendant des années. Ils ne parlent pas, mais sont suffisamment intelligents pour se faire comprendre. S’ils pouvaient parler, je crois qu’ils nous raconteraient des histoires surprenantes !

    — J’aime beaucoup les animaux, jamais je ne leur ferai du mal. Et toi, grand-père ?

    — Ma petite fille, je vais te raconter une aventure qui a changé ma vie !

    J’avais 25 ans et j’aimais la chasse. Je partais la journée avec des copains, on rigolait, le soir, je rentrais à la maison, fier de montrer mon trophée, avec l’impatience de faire un bon repas. Puis, un jour où j’étais à nouveau à la chasse, je visais un lièvre, j’étais sur le point de tirer quand je me suis aperçu qu’il avait une patte cassée ; il avançait vers moi, puis est venu se coucher à bout de forces sur ma chaussure. J’ai posé mon fusil pour toujours. J’ai pris ce beau lièvre dans mes bras, il me faisait confiance, il savait que j’allais le soigner et le protéger. Mes copains se moquaient de moi, mais ça ne me touchait pas. Je ne suis plus jamais allé à la chasse. Le lièvre a pu de nouveau courir sur ses quatre pattes, puis il est resté dans le jardin en liberté, il était très copain avec le chien et le chat et, quand il me voyait, il venait à ma rencontre en me faisant la fête. Depuis, je ne mange plus de viande, comment peut-on manger ses amis ?

    — Elle est belle ton histoire, grand-père. Si maman continue de m’obliger à manger la viande, quand je serai grande c’est sûr, je deviendrai végétarienne, et même végétalienne !

    — Ma chérie, il est temps de rentrer à la maison, nous devons passer dans le champ ramasser des pissenlits, en salade, avec des croûtons, nous allons nous régaler !

    — Grand-père, je t’aimerai toujours, même quand je deviendrai vieille, je penserai toute ma vie à toi, à nos belles promenades, et, tes belles histoires, je les partagerai avec mes enfants et mes petits-enfants.

    En silence, sur le chemin du retour, nous marchons main dans la main le long de la rivière, le Doubs.

    Un pêcheur, sur son petit bateau, nous regarde ; nous lui

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