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Les lumières de la ville
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Livre électronique155 pages1 heure

Les lumières de la ville

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À propos de ce livre électronique

Symbole de promiscuité et de désirs solitaires, la ville est une promesse pour tous ceux qui s’y promènent. Ses rues alambiquées, ses quartiers anonymes et ses bruits incessants sont autant de paysages qui attirent l’innocent. Ses lumières qui la voilent, la fardent et la dévoilent, la transforment d’heure en heure, offrant au passant mille et un visages.

Si les lumières matinales tirent la ville de sa torpeur et l’offrent virginale au jour naissant, ses éclairages nocturnes plongent à nouveau le chaland dans l’étrangeté de ses mystères, dont la beauté est tant visuelle qu’éphémère.

Entre l’ombre et la lumière, les photographies inédites de ce très bel ouvrage dévoilent l’arborescence fragile des lumières citadines et nous font redécouvrir l’éternité de ces grandes capitales, aussi sublimes qu’étonnantes.
LangueFrançais
Date de sortie31 déc. 2015
ISBN9781785259258
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    Aperçu du livre

    Les lumières de la ville - Victoria Charles

    ILLUSTRATIONS

    Quartier d’affaires, Moscou, Russie.

    INTRODUCTION

    Si la domestication de l’éclairage apparut dès l’Antiquité, comme en témoignent les innombrables vestiges de torches ou autres lampes à huile, l’éclairage public, quant à lui, resta longtemps inexistant, sauf en période de fêtes et de réjouissances. Ce n’est qu’au XVe siècle que l’on commença à suspendre des lanternes aux maisons ; cependant, leur entretien étant laissé à la charge du propriétaire, ce dernier se dérobait à cette obligation dès qu’il le pouvait, laissant les ruelles plongées dans l’obscurité. À cette époque, les chandelles qui garnissaient les lanternes n’éclairaient que peu, aussi, en 1771, les premiers réverbères furent installés et, grâce à leurs miroirs réfléchissants, permirent un meilleur éclairage. En 1784, le physicien suisse Argand mit au point une lampe, dite la lampe d’Argand, qui permit d’améliorer la qualité de l’éclairage jusqu’alors faible et irrégulier.

    Tandis que la lampe à huile continuait à être perfectionnée au gré de diverses inventions, notamment de Quinquet et de Lange, l’éclairage au gaz connut ses premiers balbutiements en Europe au tout début du XIXe siècle (la Chine, elle, l’utilisait depuis longtemps), grâce à la découverte, des décennies plus tôt, en 1792, de la distillation de la houille par l’Écossais Murdoch et le Français Minckelers.

    Et, si la lampe à pétrole connut un immense succès dans les années 1860, grâce à la découverte de nombreux gisements pétrolifères aux États-Unis, la diffusion de l’électricité annonçait quant à elle, grâce notamment aux expériences et découvertes de l’Anglais Humphry Davy, du Français Léon Foucault mais surtout celles du Russe Paul Jablochkoff, qui développa la bougie électrique à la fin des années 1870, une véritable révolution. En 1879, Edison mit au point la lampe à incandescence, qui fut introduite en Europe en 1882. Cette même année, il inventa la première centrale électrique qui diffusa un courant électrique continu dans le quartier de Wall Street, confirmant, dès lors, son statut de père fondateur de l’électricité moderne.

    Si l’éclairage public aida avant tout les gens à s’orienter, force est de constater qu’il joua également un rôle sécuritaire, mettant en lumière les ruelles jusqu’alors sombres et inquiétantes.

    Mais au-delà d’une utilité publique plus que certaine, l’éclairage urbain offrit un nouvel espace-temps aux populations, qui n’eurent plus à régler leur rythme de vie selon la course du soleil. Dès lors, une vie sociale nocturne apparut réellement, développant l’existence de nombreux lieux de divertissement.

    Aujourd’hui, la lumière ne se restreint plus à un rôle purement utilitaire. Et si, alliée à l’architecture, elle sert de support publicitaire, on pensera notamment aux affichages massifs de Picadilly Circus, Broadway ou Times Square, elle peut aussi devenir une véritable une œuvre d’art. Nombre de villes organisent désormais des spectacles de son et lumière, où ingénieurs et créateurs rivalisent d’inventivité pour produire des divertissements éblouissants. Ponts, gratte-ciels et autres monuments se détachent, dès lors, du ciel nocturne et froid et s’élèvent, tout habillés de lumière, pour célébrer, avec puissance, le règne de la fée électricité.

    L’AFRIQUE

    Coucher de soleil – vue sur le Nil, Assouan, Égypte.

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