1 ÊTRE SUPER ROUTINIER
Le sommeil déteste le changement. « Si vous vous couchez tous les soirs à 23 h et que vous décidez de vous mettre au lit à 21h30 parce que vous êtes fatigué, il est probable que votre nuit soit moins réparatrice que d’habitude, même si vous vous endormez vite, car vous ne serez pas dans votre enchaînement de cycles idéal, celui pour lequel vous êtes programmé », précise le Dr de La Giclais*. Alors on garde le rythme, en se couchant et en se levant aux mêmes horaires, y compris le week-end, et si jamais on doit bouleverser le tempo (soirée, départ à l’aube…), on compense avec une sieste longue (1h30) plutôt qu’en modifiant nos habitudes nocturnes la veille ou le lendemain.
* Responsable du centre du sommeil d’Argonay-Annecy (Haute-Savoie) et coach de sportifs de haut niveau.
2 ÉCOUTER SES RONFLEMENTS
Épuisé dans la journée? Tendance à somnoler n’importe où, n’importe quand? On demande à notre voisin de lit (ou à l’enregistreur de notre téléphone) de tendre l’oreille afin de détecter d’éventuelles pauses respiratoires de plusieurs secondes suivies d’une profonde inspiration à la recherche d’air au cours de la nuit. On consulte si c’est le cas ou si les ronflements durent toute la nuit et/ou