Nous marchons tous les jours sans y penser, mécaniquement. Mais pratiquer la marche comme une véritable activité sportive s’avère bien plus enrichissant. Tout d’abord, parce que c’est l’un des rares sports accessibles à tous, quel que soit son âge, son lieu de résidence ou sa forme physique. Ensuite, parce que tout le monde peut progresser et y trouver du plaisir. Véritable atout forme et santé, la marche est moins à risque de blessures que bon nombre d’autres sports. À la fois bonne pour le cœur et les articulations, elle aide à retrouver un sommeil réparateur et booste le mental… tout en maintenant un poids de forme. Le métabolisme de base (le nombre de calories nécessaires au corps pour fonctionner au repos) diminue en effet avec l’âge, d’où une prise de poids si l’on n’accroît pas les dépenses énergétiques tout en surveillant un peu son assiette. “La marche augmente la capacité de transport de l’oxygène dans le sang, ce qui a une action directe sur la combustion des graisses”, expose Nicolas Aubineau, diététicien-nutritionniste du sport. Un effet décuplé si l’on rehausse un peu la charge portée : un sac à dos avec deux bouteilles d’eau par exemple. On se lance ? Suivez nos conseils pas à pas pour démarrer en toute sécurité, progresser et tirer les meilleurs bénéfices d’une pratique régulière.
NOS EXPERTS
Nicolas Aubineau, diététicien-nutritionniste du sport.
Jean-Marc Delorme, coach sportif, diplômé d’état en athlétisme, fondateur de L’Entraîneur Paris.
Sandra Holtz, psychologue du sport et sophrologue.
Dr David Popesco, anesthésiste-réanimateur, médecin du sport et entraîneur course hors stade.
Jean-Michel Samper, podologue du sport, posturologue, docteur en biomécanique et physiologie du mouvement.
3 questions au
Dr David Popesco, médecin du sport et entraîneur course hors stade.
Pourquoi la marche est-elle l’activité physique idéale quand on avance en âge ?
Déjà, parce qu’elle aide à prévenir nombre de maladies dont l’incidence augmente avec les années. Le diabète de type 2 par exemple, mais aussi le cancer du sein chez la femme, le cholestérol, les pathologies cardiovasculaires… Elle est aussi très intéressante en prévention “secondaire” ou