Cultivé depuis plus de cinq mille ans sur les hauts plateaux andins, le quinoa faisait partie, avec la pomme de terre, de l’alimentation de base des populations précolombiennes. Cette pseudocéréale, dont la farine n’est pas panifiable et qui a un petit goût amer, n’intéressa pas les conquistadors. Elle n’est arrivée que très récemment dans nos assiettes, portée par la vague du sans-gluten et la montée du végétarisme. Si le Pérou et la Bolivie demeurent les principaux producteurs, de nombreux pays se sont mis à cultiver cette graine rustique peu exigeante. Chez nous, elle est notamment bien implantée en Anjou.
DES PROTÉINES DE QUALITÉ
Le grand atout du quinoa, c’estsouligne Marie-Laure André, diététicienne. Autrement dit, les végétariens devront compléter avec d’autres sources de protéines (œufs, fromage, légumineuses, oléagineux…) pour avoir l’apport nécessaire. De même, si le quinoa apporte des minéraux, et notamment du fer, on pense à l’associer à une source de vitamine C (persil, citron, crudités…) qui améliore l’absorption du fer végétal.