MASTERCLASS Le tabouleh
émaillé de rouge en parts égales. Plein la bouche, la verdeur du persil plat, adoucie par la rondeur de la tomate. Sous la dent crisse l’acidité d’un citron atténuée par l’huile d’olive. Le sel mord délicatement. Quelques grains de boulgour. Et un rien de menthe pour rafraîchir. C’est une salade de persil, essentiellement, ce vrai « tabouleh » libanais qui nous est préparé par Kamal Mouzawak. Restaurateur et. À Beyrouth toujours, à Paris désormais. Il nous reçoit chez Tawlet, sa table-épicerie familiale et régionale, et son taboulé n’a rien à voir avec la salade de semoule avec un peu de menthe fanée et des raisins secs ramollis, invention de l’agroalimentaire. Quand il nous tend le flyer imprimé au blason des on sait déjà que l’humour cache sincérité et engagement. Car il en va du tabouleh comme d’autres plats, leur dévoiement est synonyme de manque de respect d’une culture et d’appropriation culinaire, donc culturelle.
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