CHARLIE WATTS 1941-2021
nous avait déclaré l’ex-rédacteur en chef de ce magazine au terme d’une discussion téléphonique consécutive aux décès, en rafale, de Lemmy Kilmister, David Bowie et Prince. C’était au printemps 2016 et les fans de rock, tous genres confondus, avaient trouvé le semestre écoulé un tantinet amer. De glace. Un peu plus de cinq ans plus tard, d’autres cadavres sont venus joncher les chemins qui mènent, encore et malgré les éboulements, à ce genre musical que ceux qui ne l’ont jamais compris ni vraiment apprécié continuent de prétendre mort. Rédiger un article sur Charlie Watts destiné à être lu deux ou trois semaines après sa disparition est un exercice spécial en ces temps où l’immédiateté, le tac au tac au lieu du tact, est la norme. Où la course à l’info est plus importante que sa teneur. Au point que certaines personnalités sont déclarées mortes avant de l’être tout à fait. Le batteur des Rolling Stones, élégant jusqu’au bout, avait pourtant fait l’effort de préparer le
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