AU MILIEU DES ANNÉES 1960, L’ANGLETERRE FASCINE LE MONDE. James Bond, l’équipe nationale de foot, “Chapeau Melon Et Bottes De Cuir”, la mini-jupe, la Mini-Cooper, tout lui réussit ! Profitant du triomphe des Beatles, des centaines de combos britanniques conquièrent la planète, aucun de manière aussi profonde et durable que les Rolling Stones dont la popularité et l’influence se font encore sentir aujourd’hui.
Quoi de neuf ?
Les premières années, à l’inverse de ce qui se passe outre-Manche puis outre-Atlantique, où des milliers de filles hurlent leur admiration et leur émoi, dans notre pays ce sont principalement les garçons qui s’intéressent aux Stones. Lecteurs de Disco-Revue, puis de son avatar Les Rockers, ils accueillent ces Anglais comme les héritiers de la tradition rock’n’roll. Au Golf-Drouot, on adore ceux qu’on appelle alors les Rollings (sic) ! Même si certains, sous prétexte de purisme, réservent leur admiration aux pionniers, beaucoup apprécient ce souffle nouveau. Chaque camp se distingue par un choix capillaire, en arrière pour les classiques, en avant pour les modernes.
Cette capacité à donner un coup de fouet au rock’n’roll est mise en évidence dès le premier album des Stones qui inclut une version de “Carol” plus vitaminée que l’originale de Chuck Berry (mentor à qui ils doivent aussi l’idée de reprendre “Route 66”). Le 19 octobre 1964, ils l’interprètent à la télévision, dans l’émission “Quoi De Neuf ” qu’anime Denise Fabre. Ils présentent aussi de superbes adaptations de “It’s All Over