La pavlova tout en grâce
Son nom slave renvoie à une exquise pâtisserie héritée de la table des tsars. Pourtant, la pavlova est en réalité le dessert national australien. Il aurait été baptisé ainsi par le chef pâtissier Bert Stachse, en 1934, en l’honneur de la danseuse étoile russe, d’après Camille Saint-Saëns.Cette version de l’origine de la pavlova suscite encore la controverse, les Néo-Zélandais en revendiquant la paternité. Selon eux, ce dessert fut créé à Wellington en 1929, par un pâtissier tombé sous le charme d’Anna Pavlova et serait, depuis, servi à Noël, surmonté de kiwis ou de fruits rouges.La vérité pourrait se trouver dans un livre de cuisine autrichien de la fin du XVIII siècle, où il est fait mention d’une tourte composée de meringue, de crème et de fruits. Troublante coïncidence… Le fait est que cette pâtisserie a voyagé jusqu’à devenir une valeur sûre des tables de fêtes. Le succès qu’elle connaît lui a ouvert les pages de l’édition 2019 du dictionnaire . Elle y est décrite comme étant un « gâteau constitué d’un disque de meringue garni de crème Chantilly et de fruits ». Une définition exacte, mais qui ne rend pas justice à cette recette aux textures complexes et au goût régressif unique apporté par la meringue suisse.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits