Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

L'Aube des Voleurs
L'Aube des Voleurs
L'Aube des Voleurs
Livre électronique30 pages24 minutes

L'Aube des Voleurs

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

L'AUBE DES VOLEURS - HISTOIRE D'HORREUR EN FRANÇAIS - BREDEVOORT VAN DEN BERG

Au cœur maudit et désolé de l'Afrique du Sud, un homme lit les failles du monde là où les autres ne voient que le vide. Willem Strydom, serrurier hors pair, possède ce don trouble : percevoir les fragilités dans le tissu de la réalité, ces failles où suinte l'horreur d'un autre plan. Contraint de quitter son exil par un revenant de son passé, il doit rassembler une équipe brisée pour un ultime casse : percer le coffre Aurora. Mais cette cible n'abrite pas de richesses conventionnelles. C'est un être vivant, une forteresse psychique qui capture et garde la matière première la plus dangereuse qui soit : la mémoire et le désir humains.

Ce qui commence comme un cambriolage d'anthologie se transforme rapidement en une descente aux enfers psychique. Piégés dans les entrailles pulsantes de la chambre forte, les cambrioleurs deviennent la proie d'un système de défense qui ne se contente pas de mutiler les corps, mais s'attaque aux fondements de l'âme. La confiance se délite, et chaque ombre semble accuser un traître parmi eux. Pour les amateurs d'horreur métaphysique et de science-fiction conceptuelle, ce roman vous entraîne dans les abysses de la conscience. C'est un puzzle existentiel où le prix de la survie pourrait être le sacrifice de votre propre identité. Magistrale réflexion sur la culpabilité et les fantômes intérieurs, cette œuvre d'épouvante littéraire est une lecture incontournable, dont l'écho persistant vous hantera longtemps après avoir refermé le livre.


"L'air était sans odeur. Il avait une texture : poussière fine et sueur de rêves en décomposition. C'était le souffle des Hautes Terres, et Willem Strydom le portait dans ses poumons comme une maladie. Il se tenait sur le porche de sa petite ferme délabrée, ses mains — des mains de fossoyeur, de dissecteur — serrées sur la rambarde de fer. Le métal était chaud, mais la chaleur ne venait pas du soleil. Elle suintait de l'acier même, une lente fièvre contre nature.

Devant lui s'étendaient les montagnes, non comme une ecchymose, mais comme un cadavre géant sous une couverture mauve. Le nuage qui s'amoncelait au-dessus d'elles n'était pas lourd de pluie. Il était lourd de silence. Un silence épais, humide, qui dévorait le son.

À l'intérieur de la maison, le silence était pire. Ce n'était pas l'absence de bruit. C'était la présence de quelque chose qui aurait dû être mort depuis longtemps, mais qui respirait encore. C'était la sensation de quelqu'un derrière votre épaule, même si vous saviez la pièce vide."

LangueFrançais
ÉditeurBredevoort van den Berg
Date de sortie18 nov. 2025
ISBN9798232598570
L'Aube des Voleurs

Auteurs associés

Lié à L'Aube des Voleurs

Fiction d'horreur pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur L'Aube des Voleurs

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    L'Aube des Voleurs - Bredevoort van den Berg

    L'AUBE DES VOLEURS

    BREDEVOORT VAN DEN BERG

    2025

    I.

    L'air était sans odeur. Il avait une texture : poussière fine et sueur de rêves en décomposition. C'était le souffle des Hautes Terres, et Willem Strydom le portait dans ses poumons comme une maladie. Il se tenait sur le porche de sa petite ferme délabrée, ses mains — des mains de fossoyeur, de dissecteur — serrées sur la rambarde de fer. Le métal était chaud, mais la chaleur ne venait pas du soleil. Elle suintait de l'acier même, une lente fièvre contre nature.

    Devant lui s'étendaient les montagnes, non comme une ecchymose, mais comme un cadavre géant sous une couverture mauve. Le nuage qui s'amoncelait au-dessus d'elles n'était pas lourd de pluie. Il était lourd de silence. Un silence épais, humide, qui dévorait le son.

    À l'intérieur de la maison, le silence était pire. Ce n'était pas l'absence de bruit. C'était la présence de quelque chose qui aurait dû être mort depuis longtemps, mais qui respirait encore. C'était la sensation de quelqu'un derrière votre épaule, même si vous saviez la pièce vide.

    Sur la table en bois à côté de lui reposait une collection de serrures. D'un côté, un jeu de crochets aussi fins que des aiguilles à os. Il faisait rouler le manche bulbeux, en acier à outils, entre ses doigts. Ce n'était jamais juste un instrument. C'était une extension de sa volonté. Ouvrir une serrure, c'était percer une membrane. Cela laissait toujours sortir quelque chose. Et entrer autre chose.

    Mais on n'oublie jamais le goût de l'autre côté.

    Il enfonça le crochet au cœur d'une vieille serrure à trois goupilles. Les yeux fermés. Ses doigts écoutaient. Il sentit la résistance interne des pistons, la plus infime lutte. Il expira. Un déclic doux, comme un petit os qui se brise. Un autre. Le mécanisme céda, non comme un vieil homme, mais comme

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1