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Faiseurs de Morale: Le Pouvoir Caché Derrière les Bonnes Intentions
Faiseurs de Morale: Le Pouvoir Caché Derrière les Bonnes Intentions
Faiseurs de Morale: Le Pouvoir Caché Derrière les Bonnes Intentions
Livre électronique69 pages48 minutes

Faiseurs de Morale: Le Pouvoir Caché Derrière les Bonnes Intentions

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À propos de ce livre électronique

À travers une analyse lucide et sans compromis, Faiseurs de Morale révèle les mécanismes invisibles qui transforment la morale en outil de domination

LangueFrançais
ÉditeurEric Giegelmann
Date de sortie10 août 2025
ISBN9798231930630

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    Aperçu du livre

    Faiseurs de Morale - Eric Giegelmann

    Introduction

    – Pourquoi ce livre ?

    Parce que la morale, censée nous élever, est aujourd’hui trop souvent un instrument de contrôle. Parce qu’elle est utilisée non pas pour aider, mais pour contraindre, culpabiliser et juger. Parce qu’au nom du « bien », on exclut, on réduit au silence, et l’on impose des normes sans dialogue. Ce livre naît d’un malaise grandissant : celui de voir le langage moral détourné par ceux qui prétendent savoir ce qui est bon pour les autres.

    Loin de rejeter toute forme d’éthique ou de valeurs communes, cet ouvrage vise à faire la distinction entre une morale vivante, intérieure, librement choisie — et une morale imposée, souvent aveugle, parfois intéressée. Il s’adresse à ceux qui en ont assez des injonctions vertueuses, des indignations sélectives, et des postures rigides. À ceux qui sentent qu’on les fait taire au nom du « respect », qu’on les accuse sans procès, qu’on les éduque sans leur demander s’ils le souhaitent.

    Ce livre a été écrit pour ouvrir les yeux sur les mécanismes invisibles qui se cachent derrière les discours moralisateurs. Pour redonner à chacun le pouvoir de penser par soi-même, sans avoir à se plier à une vision unique du bien. Pour faire naître une éthique fondée non sur la peur d’être jugé, mais sur le désir sincère de vivre en cohérence avec ses propres valeurs.

    – La morale : outil de civilisation ou de soumission ?

    Depuis les débuts de l’humanité organisée, la morale a servi à poser des limites, à définir le bien et le mal, à encadrer les comportements. Elle a permis l’émergence de sociétés stables, de lois communes, de cadres de vie partagés. Sans un minimum de règles morales, aucune civilisation ne peut tenir. En ce sens, la morale est un socle, un ciment collectif.

    Mais ce socle peut vite devenir une chaîne. Car si la morale unit, elle peut aussi soumettre. Elle devient un outil de domination lorsqu’elle n’est plus discutée, lorsqu’elle est imposée d’en haut, ou manipulée pour servir des intérêts politiques, religieux ou idéologiques. Lorsqu’elle ne tolère pas la nuance, la complexité, ou la diversité des parcours.

    La morale est donc ambivalente. Elle peut civiliser ou asservir. Tout dépend de qui la formule, dans quel but, et avec quelle ouverture d’esprit. Lorsqu’elle invite à réfléchir, elle élève. Lorsqu’elle dicte sans écouter, elle opprime. Ce livre propose d’explorer cette frontière mouvante — entre inspiration et injonction, entre construction collective et contrôle social.

    – Différence entre l’éthique personnelle et la morale imposée.

    L’éthique personnelle naît d’un travail intérieur, d’une réflexion autonome. Elle est le fruit d’une expérience, d’un cheminement, parfois douloureux, souvent évolutif. Elle ne cherche pas à s’imposer mais à guider. Elle respecte la singularité de chacun, les doutes, les contradictions, les remises en question. Elle est souple, vivante, toujours perfectible. C’est une boussole intime, forgée à travers les choix, les erreurs, les apprentissages.

    La morale imposée, au contraire, descend de l’extérieur. Elle s’habille de certitudes, se fonde sur des dogmes, des règles figées. Elle dit ce qu’il faut penser, comment il faut agir, qui mérite l’estime ou la condamnation. Elle ne tolère ni le doute ni l’écart. Elle ne questionne pas, elle affirme. Elle se nourrit de l’autorité, de la pression sociale, de la peur du rejet ou du blâme.

    L’éthique demande du courage : celui de penser par soi-même. La morale imposée exige l’obéissance. L’éthique ouvre au dialogue, à la complexité. La morale imposée ferme le débat et divise. Confondre les deux, c’est justifier les pires violences au nom du bien.

    Ce livre vous invite à réhabiliter l’éthique personnelle, celle qui rend libre — et à débusquer les pièges de la morale imposée, celle qui asservit au nom de principes prétendument universels.

    – Qui sont les faiseurs de morale ?

    Les faiseurs de morale ne portent ni uniforme ni étiquette. Ils sont partout : à la télévision, sur les réseaux sociaux, dans les écoles, les entreprises, les familles. Ils peuvent être bienveillants ou dominateurs, charismatiques ou invisibles. Ce qui les distingue, ce n’est pas toujours ce qu’ils disent — mais la façon dont ils le disent, et surtout ce qu’ils cherchent à obtenir.

    Le faiseur de morale parle rarement pour ouvrir un débat. Il parle pour enseigner,

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