Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

De l’État à la horde: Réflexions en vrac
De l’État à la horde: Réflexions en vrac
De l’État à la horde: Réflexions en vrac
Livre électronique81 pages45 minutes

De l’État à la horde: Réflexions en vrac

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

"De l’État à la horde – Réflexions en vrac" interroge avec acuité l’emprise progressive du politiquement correct sur nos consciences. En imposant ses dogmes, notamment dans les médias, ce langage normatif oriente peu à peu nos pensées, à notre corps défendant. Nombreux sont ceux qui commencent à ressentir « qu’il y a quequ’chose qui cloche là-d’dans », pour paraphraser Boris Vian, mais rares sont ceux qui osent le dire à voix haute, de peur de se voir malmenés par les gardiens du Temple. Alors, le silence s’installe. Un silence poisseux. Cet ouvrage, à sa manière, tente de se défaire de son emprise.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Félix Lecerbert a développé des réflexions qui l’ont conduit peu à peu à dresser le portrait d’un étrange individu, semblant issu d’une génération spontanée et dont les liens libidineux entre un progressisme radical et un néolibéralisme débridé n’en finissent toujours pas de l’étonner. À travers cet ouvrage, il invite le lecteur à soulever le voile qui masque la réalité.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie8 juil. 2025
ISBN9791042273019
De l’État à la horde: Réflexions en vrac

Auteurs associés

Lié à De l’État à la horde

Livres électroniques liés

Politique pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur De l’État à la horde

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    De l’État à la horde - Félix Lecerbert

    Félix Lecerbert

    De l’État à la horde

    Réflexions en vrac

    Essai

    © Lys Bleu Éditions – Félix Lecerbert

    ISBN 979-10-422-7301-9

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Conserver la raison est un privilège qui peut nous être retiré.

    Cioran, Cahiers

    Voilà la nouvelle garnison, sectaires aveuglés par leur dogme, assommeurs endurcis par leur métier, ambitieux qui se cramponnent à leur place.

    Taine, Les origines de la France contemporaine

    Un mensonge peut faire le tour de la Terre le temps que la vérité mette ses chaussures.

    Réflexion attribuée à Mark Twain

    Le comble de l’orgueil, c’est de se mépriser soi-même.

    Gustave Flaubert, Carnets

    Y’a quequ’chose qui cloche là-d’dans.

    J’y retourne immédiatement.

    Boris Vian, La bombe atomique

    Avertissement

    Cet opuscule est le fruit d’un trop-plein de grogne contre une bien-pensance qui ne cesse d’envahir depuis quelque temps l’espace social, politique et médiatique. Je n’avais toujours eu pour cette « pétroleuse » à dix sous qu’un intérêt tout relatif. Je la considérais comme une divagation passagère à laquelle le temps ne manquerait pas de tordre le cou. J’attendais patiemment sa disparition. J’étais comme tous ces êtres un peu mous du bulbe qui se disent qu’il n’y a pas lieu d’en faire tout un fromage et se tiennent en marge des débats la concernant. Un peu mollusque en quelque sorte… Mais il était écrit que cela ne se passerait pas comme je le souhaitais.

    Je ne découvris l’ampleur de sa prolifération que le jour où je tombai par hasard sur une émission culturelle dans laquelle une réalisatrice présentait son dernier film. De ce qu’elle en disait, son film se voulait le reflet d’un Paris vivant, cosmopolite, lieu de belles rencontres et où il faisait bon vivre. Ayant quant à moi, l’image d’un Paris plutôt bobo, vidé depuis des lustres de sa population originelle¹ et dans lequel ne se croisent sans se voir que touristes pressés, étudiants nécessiteux, immigrés marginalisés et banlieusards hagards venus là s’acquitter de leurs devoirs professionnels et mercantiles, je trouvais que ses propos tenaient plus du cliché qu’autre chose. Mais après tout, elle en avait bien le droit puisqu’elle était l’invitée principale et qu’on la laissait faire…

    Mais ce n’est que lorsqu’elle se lança soudain dans une diatribe fumeuse sur le caractère patriarcal de la langue française que je pris alors conscience de l’étendue du désastre en cours. « Un vase, c’est beau, mais de La vase, c’est dégueulasse ! » dit-elle alors sur un ton péremptoire, puis elle enchaîna « Une chaise, c’est commun, alors qu’Un fauteuil, c’est beau ! » et puis encore « Une rivière c’est petit, alors qu’Un fleuve, c’est grand ». Notre brave dame voulait, à grand renfort d’exemples, mettre en évidence la discrimination dont était victime le genre féminin dans la langue française. Je restais un instant bouche bée. Puis me vinrent tout naturellement les questions que n’importe quel gamin un tant soit peu futé aurait pu lui poser.

    Pourquoi un vase serait-il intrinsèquement beau ? N’existe-t-il pas des vases laids, mal fichus ? De même

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1