Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Seule contre tous
Seule contre tous
Seule contre tous
Livre électronique257 pages2 heures

Seule contre tous

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Hailey, jeune adolescente non-vaccinée et seule contre tous lors de la pandémie de Covid-19, est en cavale... Tout le monde lui en veut, mais pour des raisons qui n’ont aucun sens. Toute les lois et règlements sont changés supposément pour le bien-être de la population, mais pas selon Hailey. Selon cette dernière, quelque chose se cache derrière ces inventions gouvernementales. Son pire cauchemar s’avère devenir sa réalité.

La majorité des événements décrits dans le journal intime de Hailey sont inspirés de faits réels personnellement vécus. Les violences que Hailey a vécu ont cependant été exagérées et inventées pour la plupart. Toutes les mesures, obligations, dates et événements qu’aura Hailey avant sa fuite seront les plus exacts possibles.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

Maria Lessard, une jeune étudiante de 17 ans, résidente à Mascouche nous offre son tout premier livre. Passionnée de lecture et d’écriture depuis son enfance, Maria rêvait d’écrire un roman. Pendant qu’elle vit difficilement la pandémie de la Covid-19, elle se lance dans cet ouvrage rapportant des événements marquants afin de revendiquer la liberté pour tous. Après trois années d’écriture et de recherche acharnées, Maria publie "Seule contre tous".
LangueFrançais
ÉditeurLes Éditions Enoya
Date de sortie13 juin 2025
ISBN9782925356943
Seule contre tous

Auteurs associés

Lié à Seule contre tous

Livres électroniques liés

Mystère pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur Seule contre tous

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Seule contre tous - Maria Lessard

    Personnages :

    1- Hailey Gate : adolescente de 15 ans, personnage principal.

    2- Sylvie Gate : sœur de Hailey, 10 ans.

    3- Alexandre Gate : père de Hailey.

    4- Louis Babel, Sergent de police principal.

    5- Lieutenant René Garon, assistant du chef de police.

    6- Thomas Corteo, petit ami de Hailey, 15 ans.

    7- Samantha Desrives : mère de Hailey.

    8- Sam Babel : Fille du Sergent Louis, 14 ans.

    9- Jack : Chef de la bande d’intimidateurs de Hailey, 15 ans.

    10- Jean - Carole (J-C), ami de Louis.

    11- Alex Garon, fils de Garon, 7 ans.

    12- François Canola, psychologue de nouvelles.

    13- Ellie, meilleure amie de Hailey.

    «Seule contre tous» est un livre qui raconte le point de vue d’une «minorité». Celui des adolescents, non-vaccinés pour la Covid-19. Le but de cette écriture est d’expliquer la pensée, les perceptions et ressentis que plusieurs peuvent avoir eus.

    Les pages du journal de Hailey, dans le livre, sont inspirées de faits vécu, de vraies pages de journaux intimes ou encore de rumeurs.

    L’intrigue principale est inventée. Aucune loi n’a réellement été créée dans le but de discriminer les adolescents. Mais l’auteure s’est inspirée de «cette loi» et a imaginé ce qui aurait pu se produire si «les menaces» avaient été mises à exécution.

    Prologue

    Hailey

    4 juillet 2022

    Cher journal,

    J’écris cette lettre pour que quelqu’un puisse connaitre la vérité. Entendre ma voix. Je suis présentement chez moi et j’habite dans la province de Québec, au Canada. Il est en ce moment un peu avant midi. Je dois me dépêcher d’écrire, car les policiers peuvent débarquer à tout moment. Je ne comprends pas pourquoi je dois me préparer à quitter ma famille. Je vais me dépêcher à vous expliquer pour que vous puissiez raconter mon histoire. Il faut reculer trois ans en arrière.

    Un virus commence en Chine en novembre 2019, mais c’est seulement lorsqu’il sera supposément répandu partout sur la planète que les dirigeants des pays vont agir.

    Le 13 mars 2020, le gouvernement du Québec demande à tous ses citoyens de rester chez eux. Il y a alors la fermeture des écoles, des commerces non essentiels, ainsi que toutes activités, même extérieures. Nous nous mettons à avoir de l’école à distance, derrière un ordinateur. Nous travaillons en pyjamas et personne n’a l’obligation d’écouter l’enseignant. Les résultats scolaires ont alors, comme vous devez vous en douter, énormément baissés et il y a eu beaucoup d’échecs. Je ne suis pas retournée à l’école du reste de l’année scolaire. J’étais en secondaire un à cette époque.

    Durant l’été 2020, on commence à ressortir un peu plus. Le gouvernement continu de donner des conférences de presse quotidiennes pour informer la population des nouveaux variants, changement et évolution de la maladie. On donne des noms à ses variants, ce qui continue d’amplifier l’anxiété dans la population. Mais, un changement drastique arrive le 18 juillet 2020. On oblige sous peine d’expulsion, le couvre visage, communément appelé masque de procédure, dans tous les lieux publics. Les rassemblements se font de plus en plus rares et d’autres mesures s’installent petit à petit. Telle que la distanciation de deux mètres, un couvre-feu de 20h, jusqu’aux petites heures du matin ainsi que l’interdiction sous peine d’amende de voir qui que ce soit qui ne vit pas sous le même toit… sa propre famille comprise. Le contrôle se faisait ressentir de plus en plus. Malgré toutes ses mesures restrictives et liberticides, le pire arrivait : l’obligation d’avoir un vaccin expérimental qui supposément protègerait de la maladie. Les gens, en masse, faisaient la file pour recevoir une injection sans même savoir si cela marchait. Certains récompensaient même ceux qui venaient de recevoir le vaccin avec de la bière, des hot dog… Ce que la population n’a pas pensé, c’est que même si le vaccin avait fonctionné, il n’aurait pu protéger contre de futures mutations de la maladie.

    Toutes ces mesures, je ne les ai pas respectées, mais comme vous devez vous en douter, ce n’est pas sans conséquence.

    Je venais d’avoir 13 ans durant l’été et je commençais le secondaire 2. Dès mon arrivée à l’école secondaire, nous devions tous porter des masques lors de nos déplacements. Nous avons été dans la même classe, enfermés entre quatre murs, durant huit heures par jour. On arrivait en classe et on en sortait que le soir. On pouvait quitter la classe durant la journée que 16 fois dans toute l’année pour aller aux toilettes. Le nombre de sorties était compté. Vous pouvez imaginer le malheur des filles qui avaient leurs règles… aucune exception. Après cette année scolaire hors du commun, j’ai fêté mes 14 ans durant l’été et je suis retournée à l’école au mois d’août, en secondaire 3. Nous sommes en 2021. Plusieurs règlements ont changé.

    On pouvait changer de classe, comme dans une école secondaire ordinaire, mais nous devions toujours porter un couvre-visage. J’ai même failli aller en retenue à plusieurs reprises parce que je refusais de me couvrir le visage. Je mettais un masque en dessous de mon nez, je faisais des trous dedans ou je n’en portais pas du tout. Si quelqu’un avait la malchance de tousser dans l’école, il était directement renvoyé chez lui, à moins de passer un test de dépistage pour savoir s’il était porteur de la covid. Nous découvrirons plus tard, dans les médias américains, que toute cette mascarade n’était que pure invention. Plusieurs refusent d’y croire et nous traitent de toutes sortes de noms. Complotistes, non vaccinés, non conformistes, extrémistes, les fauteurs de trouble… Après avoir fini mon secondaire trois (2022), il y a de cela à peine deux semaines, je pensais que tout cela était derrière nous. Il n’y avait presque plus de mesure et j’ai enfin réussi à fêter mon anniversaire «normalement». Je viens d’avoir 15 ans. Cependant, tout au long de cette dernière année, des choses étranges arrivaient. Plusieurs célébrités tombaient malades et certaines, mourraient de crises cardiaques ou d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). Les médias et le gouvernement, pour cacher ces morts suspectent, les appelait «Le syndrome des morts subites» et selon ces derniers, c’est normal. C’est le nombre de célébrités malades qui nous a démontré que quelque chose clochait, mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a beaucoup plus de personnes touchées que ce qu’on peut le croire. Plusieurs personnes comme moi, pensent que c’est une réaction face au vaccin expérimental que les gens ont pris. Les jeunes comme moi, les non-conformistes, on s'est fait critiquer, maltraiter et nous avons subi beaucoup d’intimidation. Il y a même des adolescents et adultes qui ont perdu leurs emplois parce qu’ils refusaient de se conformer. Certains se sont même enlevé la vie à cause de cette pression sociale. En effet, le taux de suicide a augmenté durant ces deux dernières années. Mais personne ne fait attention aux adolescents qui s’enlèvent la vie. J’y ai déjà moi-même pensé… Ce que nous ne savions pas, c’est qu’une loi était en train d’être créée.

    Et que le pire dans tout ça n’était pas encore arrivé…

    1

    Déguerpir

    Hailey

    Je cours.

    Je ne sais pas depuis combien de temps. Je vais plus vite que je n’ai jamais été. Mes pieds avancent sans que je n’aie à leur dire où aller. Je ne sais même pas où je vais. Je n’ai pas le temps de mettre mes mains devant mon visage pour éviter toutes les branches. Je cours… Je saute entre les branches et les troncs. J’atterris dans de la terre et je risque de glisser. Je me redresse et recommence à courir. Comment bien débuter un 4 juillet! Normalement c’est censé être une belle journée d’été… pas cette année, on dirait.

    Ils se rapprochent.

    — Hey, arrête!!!

    Les agents de police qui me poursuivent me crient des insultes à tue-tête.

    — Reviens ici sale garce…

    — On t’aura tôt ou tard…

    Je cours plus vite qu’eux. Je suis aussi plus agile donc je passe beaucoup mieux entre les arbres. Normalement ils auraient dû m’avoir depuis longtemps… Si je ne craignais pas de perdre trop d’avance, je ralentirais pour reprendre mon souffle. Je passe entre deux arbres de justesse sur le côté, malgré mon sac. C’est sûr que les hommes en uniformes bleus ne passent pas.

    — Merde!!! Il faut faire le tour…

    Je ris intérieurement, mais pas longtemps, car je trébuche et me retrouve la face la première dans la boue. Ça fait mal au cœur. Je tousse un grand coup.

    — On va t’avoir! crie l’autre encore loin de moi.

    Je me relève et me remets à courir. Aujourd’hui, j’ai le sentiment d’être poursuivie par des tigres enragés qui ne veulent que voler ma vie. M’empêcher de vivre.

    J’ai toujours trouvé drôle de défier la loi, mais maintenant je ne ris plus. Je ne fais que m’enfuir. Je ne veux pas qu’ils m’attrapent. Ma petite chute m'a fait perdre un peu mon avance. Ils ne sont pas assez proches pour me mettre la main dessus, mais si je ralentis, ils vont m’avoir. Je suis à présent très loin de chez moi. Visuellement, je ne sais plus où je suis. Quelque part dans la forêt de Mascouche, je suppose. Au point où j’en suis, tous les arbres se ressemblent et on dirait que je ne fais que tourner en rond. Les branches continuent de me fouetter les yeux. D’autres m’égratignent les bras. Quelle idée brillante d’avoir mis un chandail à manche courte pour courir entre les buissons. Je cours encore. Je ne sais même pas comment je fais pour courir aussi longtemps. Je n’ai normalement pas d’endurance. Je me souviens des courses que je faisais à l’école, j’étais toujours très loin des premières. Je tourne brusquement après un buisson et descends une côte abrupte. Je me colle à un arbre, certaine que personne ne m’a vue descendre. J’entends les agents de police continuer de courir. Le bruit de leurs pas sur les feuilles mortes s’éloigne. J’attends pendant ce qui me semble être les minutes les plus longues de ma vie. Je regarde pour la première fois derrière moi depuis un bon bout de temps. Personne. Je les ai semés? Tout en regardant autour de moi, je sors mon canif de ma poche et le prends dans mes mains. Sont-ils là? Cachés, à attendre que je baisse ma garde pour m’attraper? Je me remets à marcher rapidement, sans courir et je vérifie que personne ne me suit. Je me retourne pour regarder droit devant. Je ferme mon canif et le mets dans ma poche. Je continue de descendre la côte qui m’a servi de cachette. Tout en marchant, je défais le chignon que je m’étais fait avant de partir. Après avoir couru entre les buissons, il ne ressemble plus vraiment à une toque. J’enlève l’élastique, la glisse dans mon poignet, pour pouvoir tenir mes cheveux de mon autre main. Tout en marchant, je rattache mes cheveux comme je les ai eus avant. Je commence à mieux respirer. C’est fou comment l’adrénaline peut repousser nos limites. Je vérifie encore derrière moi. Si ça continue, je vais devenir folle. Devoir vérifier partout que personne ne me poursuit c’est vraiment fatigant. J’espère que je n’aurais pas à m’y habituer. Je lève la tête afin de pouvoir un peu m’orienter. Le soleil est légèrement vers ma droite, donc je dois aller vers le sud, je crois… C’est ce que mon père m’a appris lors de nos nombreuses promenades dans cette forêt. Je sais donc approximativement où je suis, bien que je n’aie pas suivi notre sentier habituel. Mon père, que pense-t-il de moi en ce moment? Est-il content qu’on ne m’ait pas attrapé ? Pense-t-il qu’on m’a eu? Ma mère, elle, doit être inquiète à mon sujet. Elle doit faire une syncope comme elle dirait. Ma sœur, j’espère qu’elle n’a pas de problème en ce moment. Être partie sans avoir dit au revoir est vraiment dur. J’aimerais retourner chez moi, mais je sais que cela m'est impossible. Ce serait bien trop dangereux pour ma famille. Si jamais un policier est resté chez eux à attendre que je revienne, qui sait ce qu’il pourrait leur faire pour m’obliger à leur obéir. À en croire les autorités, je suis dangereuse… Pour qui suis-je vraiment un danger? La population ou son dirigeant? J’ai trop de questions dans ma tête…

    Louis

    Dans la pièce où je me trouve, il n’y a pas de décoration, seulement une table grise et trois chaises de la même couleur. Les murs sont en béton. Les pièces d’interrogatoires sont conçues pour ne pas attirer l’attention; être décourageantes et ennuyantes. Tout pour qu’on veuille en sortir au plus vite. Être au poste de police depuis plusieurs heures dans ces conditions est insoutenable pour la fillette de l’autre côté du miroir. Je n’en peux plus aussi de la voir ainsi. Elle n’a jamais été interrogée auparavant. En plus, mes collègues n’arrêtent de lui poser des questions sur sa sœur. Elle ne sait même pas quoi leur répondre.

    — Pourquoi ta sœur n’a-t-elle pas obéi aux policiers qui sont venus chez toi? demanda le premier agent.

    — Je ne sais pas.

    C’est ce qu’elle a répondu aux trois dernières questions, toujours aussi rapidement et sans lever les yeux.

    — Où est ta sœur?

    — Je ne le sais pas.

    — HEY!!! Dis le deuxième policier qui était le moins bavard des deux. Donne de vraies réponses quand on te parle!

    Il dit cette phrase avec une telle rage dans les yeux, que la fillette a sursauté, tout comme moi. Après avoir crié, il s’est levé et a été s’accoter contre le mur. Je sors de la pièce miroir et vais dans la pièce que j’observais.

    — Officié! que je lui dis avec un peu moins de force dans la voix que lui. Je vous ai déjà dit de ne pas monter le ton devant une mineure.

    — Désolé monsieur, dit l’autre, presque en me narguant. Elle n’a répondu à aucune de nos questions.

    — Ce n’est tout de même pas une raison.

    Je m’avance vers lui et lui dis droit dans les yeux à voix basse pour que la fillette ne m’entende pas.

    — N’oubliez pas qu’elle n’a que dix ans. Une jeune enfant, quand ça ment, ça parait dans son visage.

    Je me tourne alors vers la jeune fille. Je pris place à la chaise libre, décidé à terminer cet interrogatoire moi-même.

    — Excuse-moi pour mon collègue, que je commence, il n’a pas l’habitude. Je suis le Sergent Louis Babel. Alors…

    Je regarde les notes que mon collègue, énervé, a prises rapidement. Elle se nomme Sylvie Gate, elle n’a que 10 ans et est la sœur de notre fugitive. Elle n’est pas très bavarde, mais elle en sait plus que ce qu’elle veut laisser paraitre.

    — Je vais aller droit au but Sylvie, ta sœur est en danger. Alors j’aimerais que tu répondes à nos questions si tu veux qu’elle ait une chance de s’en sortir.

    Je lui dis cela avec un ton d’alerte, mais elle semble le prendre avec sérieux.

    — Je ne comprends pas, qu’elle me répond de sa petite voix.

    — Je dis que ta

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1