Le juge était déjà mort

Par Jérôme Noirval

Dans un contexte de corruption judiciaire, le thriller "Le juge était déjà mort" suit Thomas, un jeune avocat prometteur qui s'illustre au sein d'un prestigieux cabinet. Son mentor, Legrand, lui a appris les rouages du système judiciaire, mais un jour, tout bascule lorsque Thomas découvre un réseau criminel infiltré dans les plus hautes sphères de la justice.

Alors qu'il s'efforce de dénoncer les malversations, le juge Duret, figure emblématique et intègre, est assassiné. Cette perte tragique éveille chez Thomas un profond désir de vérité et de justice. Au fur et à mesure qu'il enquête sur la mort de Duret, il se rend compte que Legrand, celui qu'il considérait comme un père, est au cœur d'un complot machiavélique.

Avec l'aide de Sarah, une journaliste d'investigation, Thomas plonge dans un monde de mensonges et de trahisons, cherchant à démasquer le Cercle, une organisation secrète qui tire les ficelles derrière les crimes. Leur quête les entraîne dans un jeu dangereux, où chaque étape les rapproche d'une vérité explosive, mais également d'un danger mortel.

Face à des choix moraux déchirants et à des menaces croissantes, Thomas doit naviguer entre loyauté et trahison, tout en luttant pour sauver ceux qu'il aime. Le récit culmine dans une confrontation intense qui mettra à l'épreuve ses convictions et révélera les vraies motivations de ceux qui l'entourent. "Le juge était déjà mort" est un thriller haletant qui explore les thèmes de la justice, de la corruption et de la quête de vérité, tout en gardant le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.

• Langue: Français
• Éditeur: Jérôme Noirval
• Date de sortie: 26 mai 2025
• ISBN: 9798231122790

Jérôme Noirval

Jérôme Noirval n'écrit pas simplement des thrillers. Il déplie l'âme humaine avec la précision d'un scalpel, pour en révéler les blessures, les peurs et les zones d'ombre. Dans ses romans policiers, chaque page est un piège, chaque personnage une énigme, chaque silence un cri contenu. Son écriture, nerveuse, tendue, immersive, entraîne le lecteur dans des univers aussi glaçants que fascinants, où l'on ne peut faire confiance à personne — pas même à soi-même. Maître du rebondissement maîtrisé et des fins déroutantes, Noirval construit ses intrigues avec une minutie presque chirurgicale. 

Aperçu du livre

LE JUGE ÉTAIT DÉJÀ MORT

Sommaire :

CHAPITRE 1 : LA DÉCOUVERTE

Résumé : Le juge Philippe Duret, 58 ans, est retrouvé pendu dans son bureau au Palais de Justice par sa greffière, Martine Poulet. Une note manuscrite sur son bureau : Je ne peux plus vivre avec ce que j'ai fait. L'enquête préliminaire, menée par l'inspecteur Carré, conclut rapidement au suicide. Le procureur Blanchard presse pour classer l'affaire.

CHAPITRE 2 : L'APPEL IMPOSSIBLE

Résumé : Trois jours après l'enterrement, l'avocat Thomas Mercier, 32 ans, reçoit un appel sur son portable. La voix : celle du juge Duret. L'enregistrement automatique indique la date : le lendemain de sa mort. Thomas, si vous entendez ceci, c'est que je suis mort. Mais pas comme on vous l'a dit. Rendez-vous à mon bureau ce soir, minuit. Vous trouverez la vérité dans le tiroir secret.

CHAPITRE 3 : LA FOUILLE NOCTURNE

Résumé : Thomas se rend au Palais de Justice désert. Dans le bureau du juge, il découvre un tiroir dissimulé contenant des dossiers compromettants sur plusieurs affaires récentes. Des noms de politiques, de magistrats, d'avocats influents. Un réseau de corruption qui remonte jusqu'au ministère. Un post-it : Ils m'ont tué parce que j'allais tout révéler.

CHAPITRE 4 : LES PREMIERS SOUPÇONS

Résumé : Thomas analyse les dossiers. Pattern troublant : des criminels acquittés grâce à des vices de procédure, des témoins qui se rétractent, des preuves qui disparaissent. Tous liés à l'avocat maître Fontaine et au procureur Blanchard. Thomas comprend qu'il détient la preuve d'un système de corruption généralisé. Il décide d'enquêter discrètement.

CHAPITRE 5 : LA MENACE

Résumé : Thomas interroge subtilement des collègues sur le juge Duret. Il apprend que Duret avait rendez-vous avec le bâtonnier Legrand le jour de sa mort. Soudain, Thomas reçoit un SMS anonyme : Arrêtez de fouiner ou vous finirez comme Duret. Sa voiture est vandalisée le soir même. Il comprend qu'il est surveillé.

CHAPITRE 6 : L'ALLIÉ INATTENDU

Résumé : Thomas est contacté par Sarah Chen, journaliste d'investigation. Elle travaillait secrètement avec le juge Duret sur un article explosif. Elle possède des enregistrements compromettants mais a peur de les publier seule. Ensemble, ils décident de reconstituer l'enquête du juge. Premier objectif : retrouver le témoin clé de l'affaire Morisson.

CHAPITRE 7 : LE TÉMOIN VOLATILISÉ

Résumé : Thomas et Sarah retrouvent Marco Santini, le témoin clé de l'affaire Morisson qui devait témoigner contre un réseau de blanchiment. Il vit caché depuis des mois. Il révèle que le juge Duret l'avait contacté pour rouvrir l'enquête. Mais quelqu'un d'autre est arrivé avant eux : Marco est empoisonné sous leurs yeux et meurt en murmurant : Le Cercle... ils sont partout...

CHAPITRE 8 : LA FUITE

Résumé : Thomas et Sarah échappent de justesse aux tueurs. Ils réalisent l'ampleur du complot : Le Cercle est une organisation secrète infiltrant la justice française. Thomas découvre que sa propre ligne téléphonique est sur écoute. Ils se réfugient chez un ami de Sarah, ancien flic devenu détective privé : Michel Dubois.

CHAPITRE 9 : LES RÉVÉLATIONS DE DUBOIS

Résumé : Michel Dubois révèle qu'il enquêtait déjà sur Le Cercle quand il était flic. C'est pourquoi il a été poussé vers la sortie. Il possède des noms, des preuves partielles. Le Cercle existe depuis vingt ans, dirigé par quelqu'un de très haut placé. Ils décident de tendre un piège en utilisant Thomas comme appât.

CHAPITRE 10 : LE PIÈGE

Résumé : Thomas accepte de rencontrer maître Fontaine en prétendant vouloir négocier son silence. La rencontre a lieu dans un parking souterrain. Fontaine avoue l'existence du Cercle mais nie être le chef. Il propose à Thomas de le rejoindre : La justice, c'est nous qui la faisons. Pas ces lois obsolètes. Thomas porte un micro. Tout est enregistré.

CHAPITRE 11 : LA TRAHISON

Résumé : De retour chez Dubois, ils découvrent Sarah inconsciente et Dubois mort. Un piège ! Quelqu'un les a devancés. En fouillant les affaires de Dubois, Thomas trouve un dossier explosif : le chef du Cercle est le bâtonnier Legrand, mentor et ami de Thomas depuis ses débuts. L'homme qui l'a formé, qui l'a aidé dans sa carrière.

CHAPITRE 12 : LA CONFRONTATION

Résumé : Thomas se rend chez Legrand, habité par la colère et la trahison. Legrand ne nie pas : il a créé le Cercle pour purifier la justice, éliminer les nuisibles que la loi protège. Il a tué le juge Duret car il menaçait leur œuvre. Il propose à Thomas de prendre sa succession : Vous êtes comme un fils pour moi.

CHAPITRE 13 : L'ÉTAU SE RESSERRE

Résumé : Legrand révèle que Thomas est surveillé depuis le début. Ses appels, ses mouvements, tout était contrôlé. Sarah n'est pas morte, elle est prisonnière. Legrand propose un marché : Thomas rejoint le Cercle et Sarah vit. Sinon, ils meurent tous les deux. Thomas fait semblant d'accepter pour gagner du temps et localiser Sarah.

CHAPITRE 14 : LA BATAILLE FINALE

Résumé : Thomas localise Sarah dans un entrepôt désaffecté. Il prévient discrètement la police via un ancien contact fiable. La confrontation finale oppose Thomas et les forces de l'ordre au Cercle. Legrand tente de s'échapper mais est arrêté. Dans un dernier geste désespéré, il essaie de tuer Thomas, révélant sa vraie nature : un sociopathe manipulateur.

CHAPITRE 15 : ÉPILOGUE - LA VRAIE JUSTICE

Résumé : Six mois plus tard. Le procès du Cercle fait la une. Thomas témoigne, révélant toute la vérité. Plusieurs magistrats et avocats sont arrêtés. Sarah publie son enquête, remportant un prix journalistique. Thomas, marqué par l'affaire, quitte le barreau pour devenir formateur en éthique judiciaire. Une dernière révélation : un message posthume du juge Duret explique comment il a programmé l'appel téléphonique avant sa mort, pressentant son assassinat.

LE JUGE ÉTAIT DÉJÀ MORT

CHAPITRE 1 : LA DÉCOUVERTE

La lumière du matin filtrait à travers les grandes fenêtres du Palais de Justice de Paris, illuminant les couloirs austères et silencieux. Ce fut un matin comme les autres, jusqu'à ce que Martine Poulet, la greffière du juge Philippe Duret, fasse une découverte qui marquerait un tournant tragique dans sa vie et dans celle de nombreux autres.

Alors qu'elle se dirigeait vers le bureau de son supérieur, une légère inquiétude la saisit. Philippe, d’ordinaire si ponctuel et méticuleux, n’était pas encore arrivé. En ouvrant la porte, elle se figea, le cœur battant à tout rompre. « Monsieur le juge ! Mon Dieu, monsieur le juge ! » s’écria-t-elle, la voix tremblante.

Le juge Duret, 58 ans, était pendu à son bureau, immobile, son visage blême et son corps suspendu dans une position macabre. L'angoisse tordit l’estomac de Martine alors qu’elle s’approchait, la main tremblante sur sa bouche. À ses pieds, sur le bureau en désordre, une note manuscrite était posée, soigneusement pliée.

« Qu'est-ce que cela signifie ? » murmura-t-elle, à la fois horrifiée et incrédule. Elle se précipita pour appeler à l'aide, le cœur battant la chamade.

Les cris de Martine attirèrent rapidement d'autres employés du palais. L'un d'eux, un jeune stagiaire, plongea dans le bureau avec une expression de terreur sur le visage. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » demanda-t-il, avant de prendre conscience de la scène macabre. Il recula d'un pas, les yeux écarquillés. « Mon Dieu ! »

Alors que les autres commençaient à arriver, la panique s'empara des lieux. Les murmures s'intensifièrent, les regards furtifs de chacun laissant transparaître l'angoisse et l'incompréhension. La greffière, accroupie près du juge, se mit à pleurer, ses larmes mêlées de colère et de désespoir.

Dès que l’inspecteur Carré arriva sur les lieux, il se mit au travail, inspectant la scène. Un homme d’âge moyen, au visage buriné par les années de labeur et l’angoisse, il avait l'habitude des décès tragiques, mais celui-ci était différent. « Suicide évident. Ce type était rongé par la culpabilité, » déclara-t-il d’une voix posée, mais avec une lueur de malaise dans les yeux.

« Mais il avait tant de choses à vivre ! » protesta Martine, la voix chuchotante, terrifiée par la tournure des événements. « Il était respecté, il avait des projets... »

Carré soupira, l’air fatigué. « Les apparences peuvent être trompeuses. Je vais faire mon rapport, mais ne vous attendez pas