L'amour et la mort et l'amour
Par Johanne St-Amour
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À propos de ce livre électronique
J’ai effacé les lettres de mon clavier à force de la questionner. Elle a passé un mauvais quart d’heure, la mort. Je l’ai chatouillée, égratignée, gratouillée et même piquée au plus vif pour qu’elle lâche le morceau. Ce que je lui en voulais ! Elle m’en a tiré des larmes. Je m’en suis moquée aussi. Ah ! Que j’ai ri de la mort, de ses prétentions, de ses fantasmes, de ses exigences.
À force de l'interroger, elle m’a montré un visage surprenant, la mort : celui de l’amour. Mes doigts éplorés après tant d’histoires de mort sont devenus tendres d’histoires d’amour. De cette femme qui cherchait l’amour sur l’Internouille, à cette autre qui se magasinait des préalables pour enterrer sa mort et celle de son amoureux. En passant par Daphné qui consolait son ami de la mort de Tigrou, ou Pascal revenu tout déglingué de l’Afghanistan et sa mère qui surnageait dans ses cauchemars. Cette survivante de la prostitution qui se battait pour l’amour et contre la mort. Cette vieille femme pleurant son dernier amant ou encore cette bien plus jeune qui croit avoir enfin trouvé l’amant rêvé dans cet homme parti acheter du dentifrice à la cannelle – reviendra-t-il? Cet ange de l’enfer qui voulait le plus gros « arrangement » pour sa sugar babe morte de l’avoir protégé. Le vieux maudit sur son lit de mort confronté à ses ignominies. Le (faux) méditant qui cherchait l’amour inconditionnel et n’en avait que pour sa chienne Croquette. Et mon voisin de quatre-vingt-quatorze ans qui me confia un jour le secret de son unique amour...
Partout, l’amour chevauchait la mort qui harnachait l’amour. L’histoire du serpent qui se mord la queue. Pas de fin, que des recommencements.
Mais n’est-ce pas ça, la vie ?
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Aperçu du livre
L'amour et la mort et l'amour - Johanne St-Amour
I
Internouille
Les gens n’acceptent jamais leurs défauts, moi je le ferais si j’en avais.
Vu sur Internouille
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : « Ils ont aimé ».
Alphonse de Lamartine
J’avais enfilé mon poncho de laine et mes mitaines bleues pas de doigts. Pierre, mon réparateur d’ordis n’était pas disponible avant lundi, et nous étions jeudi. Comme j’étais déçue de ne pas le voir rapidement, il m’avait suggéré d’utiliser un ventilateur afin de refroidir mon appareil, dont le ventilateur justement fonctionnait mal, peut-être trop empoussiéré.
La couleur de mes doigts s’apparentait maintenant à celle de mes mitaines, mais je voulais répondre à ce tas de noix, cet Internut, qui avait dit avoir googlé mon nom pour découvrir que j’étais une féministe. Enragée. « Finalement, t’es une féministe enragée, j’aurais aimé que tu me le dises avant, je te trouvais cute, intelligente, sensée ». Blablabla…
Mange donc un char !
Il n’était pas question de laisser passer les infamies de ce Trouduc qui se faisait appeler Le Grand-duc ! Grand-duc, mon œil ! Sous prétexte que monsieur avait pris trois ou quatre bonnes photos de wèsos, il se la racontait joyeuse ! Non, mais il se prenait pour qui, le dindon ?
J’avais commencé ma réplique cinglante, quand Guiobiblio, le nom donné à mon ordi par ma petite-fille chérie alors que je lui avais expliqué que naviguer sur le web c’était comme avoir une grosse biblio chez soi – « ché pas c’est quoi une guiobiblio » – bref Guiobiblio avait stoppé net. Noir. Pu rien. Niet !
Mon exaspération avait monté d’un cran, je respirais comme un taureau excité quand j’ai réussi à joindre Pierre. Mon réparateur d’ordis, aussi amateur de bibittes à plumes.
Coucou, Pierre, avant tout, dis-moi quels sont les wèsos les plus laids au monde ? L’ibis chauve ? Bien oui, le mot le dit j’imagine qu’il est chauve, hein ? Une quoi ? Il a une collerette autour du cou ? Une collerette, c’est pas ça que les gens portaient du temps de Louis XIV ? Pas du temps de Louis XIV, mais Henri IV ! Ah ! Bon ! C’est presque pareil, non ? Ouin, une sorte de filtre à humidificateur. Je comprends. Ça doit être laitte en titi ? Il y en a qui appellent ça une fraise, tu dis ? Ben voyons, c’est quoi le rapport ? Juste un nom comme ça. En tous les cas une fraise dans le cou qui n’est pas un fruit, c’est barbare. OK, je retiens l’ibis chauve comme wèso très laid.
Le condor de la Californie, c’est le plus laid ? Super ça ! Il ressemble à E.T., mais avec un gros bec, pis il fait dans les nuances de rose terne. Shit, ça c’est laid, chose. C’est bon ça, OK, pis après ? Le calao à casque doré ? Ouin, ben doré c’est beau. Ah ! Il a le front du professeur Tournesol pis ça fait pas de lui un oiseau qui a l’air intelligent. De plus en plus merveilleux.
Non, je ne t’appelle pas juste pour connaître les wèsos les plus laids de l’univers. Écoute, en fait la deuxième, mais principale raison de mon appel, tu t’en doutes, je t’appelle jamais pour te payer le Saint-Amour, quoique, le prix que tu me charges, des fois, pour réparer mon ordi !... C’t’une blague ! Est bonne, hein ? Fait que l’autre jour, tu m’avais dit de ne pas utiliser mon ordi avec la batterie et de le brancher tout le temps, pour voir s’il allait encore s’éteindre tout seul. Ben, c’est le cas ! Juste au moment crucial là, notamment quand je n’ai pas pris le temps d’enregistrer l’ostifie de bonne idée que je venais d’avoir, paf ! Il me lâche. C’est noir, pu rien, capoute !
Sur quoi je travaille en ce moment ? Euh, je fais une étude sur le réseau Entre nous, tsé le réseau de rencontres où l’amour pourrait venir à toi comme un cadeau du ciel et sur lequel finalement tu trouves… rien.
J’observe les réponses des hommes selon le profil physique, psychologique, social, parfois moral ou immoral… oui, oui, il y a des immoraux, je te jure. Effectivement, je me déguise en plusieurs femmes. Je peux te dire que les féministes ont pas la cote ! Comment ça, tu comprends ? Va donc su’l bonhomme comme aurait dit ma mère !
Tu peux pas avant lundi, tu pars pour un safari-wèsos ? Ah ! Misère ! Mais qu’est-ce que je vais faire ? Passer à autre chose ? Ah ! La bonne idée ! Un ventilateur ? Ben voyons, on est encore en hiver, même si c’est le mois d’avriiii ! OK ! Tu passes lundi. En après-midi ? Parfait. Adios mi amigo ! Et bon safari !
Parfait ? Ben non, c’était pas parfait. Fallait que je réponde au podarge de Ceylan, là. Pierre m’avait déjà dit que cette bébête avait le physique d’une chouette, mais la bouche d’une grenouille. Pis j’étais pas obligée de lui dire que c’est moi qui cherchais l’âââmmme-sœur sur Internouille.
Internouille, c’est comme ça que mon ami Théodore nommait l’Inter-nut. En fait, il s’appelait Virgile, le nom que sa grand-mère française avait choisi pour lui, mais je trouve ça nul, je préfère l’appeler Théodore. Thador, quand il me tape sur les nerfs ! Il disait alors se sentir très précieux, comme un tas d’or ! Comique, va !
Bref, Thador disait qu’il haïssait l’Internet parce que, chaque fois qu’il cherchait un cossin, le moteur de recherche lui donnait mille réponses, mais jamais celle qu’il espérait. Voilà pourquoi il lui avait donné le nom d’Internouille. « Ben là, mon Thador, tsé le moteur de recherche c’est comme un chien. Si tu lui donnes pas la bonne gâterie, il te fera pas la bonne pirouette ! Faut que tu précises ta question et que tu mettes des plus entre chaque mot pour que le tout reste collé et aille dans le sens que tu veux. Oui, oui, les plus, c’est un peu la saveur de la gâterie. »
Les tas de nouilles qu’on retrouvait sur Internouille, c’était pas possible. Et je venais de tomber sur une nouille sans gluten aux épinards, trop cuite ! Les pâtes sans gluten, je te dis que c’est pas long que tu en fais une bouillie si tu surveilles pas le temps de cuisson, moins deux minutes du temps recommandé, parce que, oui madame, ça ressemble à de la soupane trop cuite, comme mon père appelait son gruau du matin. Verte qui plus est !
Rebref, je composais mon archicinglante réplique quand Guiobiblio a fait un petit bruit de feu d’artifice qui meurt. Ben, pas juste Guiobiblio qui expirait : mon feu à moi vis-à-vis le bec-en-sabot du Nil – ça, c’est pas beau chose ! – s’est étouffé dret là. Pour se retrouver dans mon fondement comme disait ma grand-mère. Ce qui avait réchauffé mes doigts malgré le Williwaw, le vent d’Alaska, mon ventilateur.
Re-rebref, ma nouille végétalienne, tu crois que les féministes sont des enragées ? Tu penses que je suis une féministe enragée ? J’ai des petites nouvelles, pis même des grosses pour toi, ma spatule rose. Et là, je vais y aller de psychanalyse psychologique et logique : tu ferais-tu de la projection par hasard, aurais-tu sorti tous tes mécanismes de défense pour cacher ta peur de l’engagement, mon marabout d’Afrique ? La régression, la négation, la dissociation, la formation réactionnelle, le déplacement, la rationalisation, l’isolement, l’identification, la sublimation, l’annulation, la compensation. Tu les coches tous, mon sarcoramphe roi, pas roi pantoute !
J’en étais là de ma distinguée réplique quand je vis Pierre, mon technicien, par la fenêtre. Je n’avais pas aussitôt ouvert la porte qu’il me dit : « C’est vrai, que de tapoter le clavier avec des mitaines pas de doigts pis un gros poncho de laine ça facilite pas la recherche des plus laids vertébrés ovipares couverts de plumes. Tu t’es mise à l’ornithologie ? »
Surprise de le voir, je lui demande ce qu’il fait là.
— Euh… J’ai décidé de ne pas te faire mariner plus longtemps.
— Ah ! Ben, j’apprécie, mon beau Pierre, que tu ne me prennes pas pour un cornichon, je l’ai toujours dit, t’es un amour ! Pis le plus fin de mes hommes.
— Ah ! Merci. J’aimerais bien en être, pour vrai, un amour, dit-il, tout rougeaud. Pierre était tellement timide que c’en était parfois gênant. Il était veuf depuis huit ans et ne semblait pas avoir fait son deuil de celle qu’il appelait « le plus beau des p’tits cœurs sur deux pattes ». Il s’était donc beaucoup investi dans son travail et dans l’observation des aviaires. Tellement timide que je pense qu’il aurait envoyé une missive de déclaration d’amour par la poste plutôt que de se déclarer en présence d’une nouvelle conquête. Et encore, « conquête » était intempestif, considérant son tempérament.
— Bon, continua-t-il, on regarde le problème de Guiobiblio ?
— Oui, justement, j’ai réussi à le tenir ouvert au moins dix minutes. J’étais en train de faire un résumé de mes observations. Tu veux une bière ?
— Non, juste un verre d’eau. Il t’en reste de ta carafe magique, celle où trempe ton Kishu, ton morceau de charbon de bambou japonais, qui élimine toutes les impuretés de l’eau du Saint-Laurent ?
Bizarre, je ne me souvenais pas de lui avoir parlé de mon Kishu. Je lui ramenai un verre d’eau, quand je le vis penché sur mon « résumé » ! Je courus pour l’empêcher de lire quand il éclata de rire à gorge déployée. Ça ressemblait au son du sanglier qu’on égorge et en même temps, c’était tellement sincère qu’il en était sympathique.
— Alors, mes répliques au Grand-duc, pas grand pantoute, tu les aimes ?
Il continuait à rire, reprenant à peine son souffle :
Inter-nut, tas de noix, dindon, ibis chauve, condor de Californie, calao à casque doré, podarge de Ceylan, tas de nouilles, nouilles sans gluten aux épinards… Bec-en-sabot du Nil, nouille végétalienne, spatule rose. Excuse-moi de rire autant, je pense que c’est nerveux. Et la cerise sur le sundae : sarcoramphe roi, pas roi pantoute. Ah ! fit-il en expirant bruyamment et en essuyant à nouveau ses larmes, t’es drôle Jo, ça a pas de bon sens.
Il en pleurait maintenant, essuyant les larmes qui affluaient sous
