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Ne Tue Personne...ou ne te fais pas prendre
Ne Tue Personne...ou ne te fais pas prendre
Ne Tue Personne...ou ne te fais pas prendre
Livre électronique251 pages3 heures

Ne Tue Personne...ou ne te fais pas prendre

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À propos de ce livre électronique

Un divorce pénible et douloureux ? Marie est là pour vous. Avocate en droit de la famille, elle s'est fixée une mission dans la vie : se battre pour ses clientes ! En résonance avec sa propre histoire tragique, elle s'y donne corps et âme. Et elle gagne. Souvent ! Parfois, peut-être même trop : cela ne cacherait-il pas quelque chose ? C'est du moins la question que se pose la police lorsque des cadavres refont surface après un violent orange. Leur seul point commun ? Marie...
Gregory est fatigué et usé par la violence qu'il côtoie au quotidien et l'amène toujours aux mêmes conclusions : l'être humain est mauvais. Alors sa rencontre avec une femme passionnée se posant en justicière telle que Marie l'agace...et l'intrigue. Va-t-il découvrir un requin du barreau n'ayant pas peur de faire couler le sang pour une cause juste à ses yeux ? Ou bien une victime piégée au coeur d'un concours de coïncidences malheureuses ?
Peut-être que la vérité est encore autre... car quand le système judiciaire ne soutient pas les victimes, comment peuvent-elle s'en sortir sans finir broyées par les rouages d'une institution parfois inhumaine ?
Plongez dans ce thriller psycho-judiciaire qui bouscule la morale établie et traite d'un problème de société récurrent.
#droitdesvictimes #luttecontrelesviolencesfaitesauxfemmes #legitimedefense

LangueFrançais
ÉditeurSunny TAJ
Date de sortie25 juil. 2024
ISBN9782494720503
Ne Tue Personne...ou ne te fais pas prendre
Auteur

Sunny TAJ

Stories are, for me, the door to the imaginary world that can be opened infinitely to escape at will. Welcome to my world of Urban Fantasy, with its mix of strong characters, action, suspense and humor. I hope you'll enjoy the journey with me!

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    Aperçu du livre

    Ne Tue Personne...ou ne te fais pas prendre - Sunny TAJ

    Ne tue personne ! Ou alors, ne te fais pas prendre...

    Sunny Taj

    Independant

    Copyright © 2024 sunny TAJ

    Crédits :

    — Couverture : Tyndart Studio (tyndart.studio@gmail.com)

    — Correction du texte : Julie Legrisson (julie.legrisson@gmail.com)

    Mentions légales : Tout droit réservé.

    Les personnages et les évènements décrits dans ce livre sont fictifs. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, est fortuite et non voulue par l’auteur.

    Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, ni stockée dans un système de récupération ni transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre, sans l’autorisation écrite expresse de l’éditeur.

    Toute erreur qui subsisterait n’est imputable qu’à l’auteur.

    Édition : Sunny TAJ Éditions

    Dépôt légal : mai 2024

    ISBN : 9782494720497

    Contents

    Title Page

    Copyright

    Prologue

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Chapitre 15

    Chapitre 16

    Chapitre 17

    Chapitre 18

    Chapitre 19

    Chapitre 20

    Chapitre 21

    Chapitre 22

    Chapitre 23

    Chapitre 24

    Chapitre 25

    Chapitre 26

    Chapitre 27

    Chapitre 28

    Chapitre 29

    Épilogue

    Autres romans de l’autrice :

    Lexique des personnages principaux

    Remerciements

    Prologue

    Une image contenant croquis, dessin, Dessin au trait, illustration Description générée automatiquement

    Elle doit être sage et ne pas faire de bruit.

    Il le lui a dit de sa voix aussi douce que venimeuse.

    Elle a dû revêtir sa robe de velours noire avec des chaussures vernies de la même couleur pour l’occasion. Sur le trajet en voiture, il n’a pas décroché un mot, se contentant de lui rappeler ses instructions d’un ton sec lorsqu’ils sont arrivés à destination.

    À peine sorti du véhicule, son air froid a été remplacé par une mine affligée avec une facilité qui étonne sa fille à chaque fois : comment fait-il pour se couler dans son personnage en une seconde ? Parce qu’elle observe à présent un homme jouant à merveille la comédie de la tristesse et de l’incompréhension : il s’en sert pour distiller son poison par touches subtiles à chaque personne croisée, renforçant ainsi son jeu et son image pour mieux berner son monde.

    Avec appréhension, elle s’approche en tremblant légèrement. La femme couchée dans son cercueil devant elle a l’air comme endormie. Elle ne la reconnaît pas vraiment, son souvenir se mélangeant à celle qu’elle voit aujourd’hui : le temps et les épreuves l’ont marquée. Elle semble figée et… calme. La posture de la femme est tellement éloignée de son propre tumulte intérieur que la colère enfle en elle comme un tsunami sur le point de tout ravager.

    Quel est ce gémissement qui lui perce les tympans ? Elle ne comprend pas tout de suite que ce son strident vient d’elle. Ce n’est que lorsqu’elle se retrouve sur le parking de l’église, à l’abri des regards, sauf du sien, noir de colère, qu’elle réalise qu’elle a transgressé les règles… et qu’elle va le payer cher en rentrant à la maison.

    Balbutiante, elle le supplie de l’excuser en promettant de rester calmement dans la voiture.

    — Tu me déçois encore une fois, répond-il d’un ton glacial. Tu es bien la fille de ta mère.

    Combien de fois a-t-il répété ces mots ? Trop pour qu’elle puisse les compter, mais ils lui font mal à chaque fois, comme s’ils étaient du gros sel frotté sur son cœur à vif.

    — Pour une fois dans ta vie, reprend-il avec une mine sévère, comporte-toi comme une Chamblain. Je t’ai donné mon nom et tu t’en montres indigne chaque jour que Dieu fait depuis ta naissance.

    Parce qu’elle est une fille. Elle appartient donc à la catégorie qui doit se soumettre à ses ordres, quels qu’ils soient.

    — Tu vas te reprendre et ne plus me faire honte, enchaîne-t-il en la fixant de son regard que les femmes trouvent charmant et romantique, alors qu’il ne lui évoque que la banquise qu’elle a vu une fois dans un reportage à l’école. Me suis-je bien fait comprendre, Marie ?

    Bien sûr, comme toujours, elle hoche la tête en baissant le regard, car c’est la seule attitude qu’il attend d’elle. Si elle était née garçon, l’aurait-il traitée autrement ? Elle n’en sait rien et comme elle ne peut rien y faire, elle prie pour que Dieu vienne à son secours. Après tout, elle n’est qu’à quelques mètres d’une église : il pourrait lui donner le courage et la force de supporter ces six longues années qui la séparent de sa majorité.

    Et puis sa mère étant maintenant au ciel, elle pourrait peut-être plaider sa cause auprès du Tout-Puissant ? Parce que la dernière fois qu’elle l’avait vue en pleurs sur les marches du tribunal, celle-ci lui avait chuchoté d’être forte.

    Et surtout de fuir dès qu’elle le pourrait. Chaque soir depuis ce moment fatidique, elle compte les jours qui la rapprochent un peu plus de sa liberté.

    Elle doit tenir, s’accrocher à ce rêve pour ne pas mourir…

    Chapitre 1

    Marie Chamblain

    Une image contenant habits, vêtement sacerdotal, mode Description générée automatiquement

    — Ciao, Marie, ne tue personne !

    Alex, mon meilleur ami et colocataire, est parti au boulot après cette boutade quotidienne. Avec un petit sourire amusé dû à notre private joke[1] matinale, je finis mon café latte en révisant ma « to do list[2] » de la journée, qui s’annonce intense avec deux plaidoiries au tribunal. En tant qu’avocate en droit de la famille, je me suis spécialisée dans les divorces, ce qui est, malheureusement, un domaine d’activité presque aussi encombré que le pénal.

    Sauf que ça ne paie pas beaucoup. Enfin, en ce qui me concerne, vu que je fais de l’aide juridictionnelle et ne prends que les dossiers qui « m’appellent ». Ce qui explique qu’à trente-trois ans, j’ai souvent des fins de mois difficiles et que je partage encore un trois-pièces dans la banlieue de Rouen avec Alex, psychologue le jour et mélomane la nuit. Nous nous sommes rencontrés dans un groupe de soutien lors de ma première année à l’université et ne nous sommes plus quittés depuis.

    Arrivée au bureau, j’évacue rapidement l’administratif courant et me replonge dans le dossier de Laurence Martin afin de m’en réimprégner avant de repartir devant le juge des affaires familiales. L’enjeu de ce matin est d’importance : la vie de ma cliente ni plus ni moins. Car son salaud de mari – enfin, bientôt ex-mari – a tout orchestré depuis longtemps pour la faire déclarer inapte afin d’obtenir la garde exclusive de leur fille de sept ans. Comme souvent dans ces cas-là, l’homme n’a pas supporté que sa femme décide de le quitter et se pose en victime au tribunal. Alors qu’en coulisses, il campe un bourreau pervers et sournois, bien difficile à contrer. Mais ça, c’est mon boulot et je me consacre corps et âme à la défense de mes clientes. Et c’est pour ça qu’Alex a commencé à me sortir cette petite phrase rituelle quand, le soir devant l’apéro, il m’écoute m’énerver sur un dossier. Il est vrai que parfois – bon, souvent en fait – enterrer un corps serait bien plus efficace et réglerait une affaire en trois coups de cuillère à pot – enfin de pelle.

    Au bureau, je suis habillée en civile dans un style plutôt décontractée – généralement un pantalon slim assorti d’un petit chemisier qui sied à ma morphologie gracile et à ma coupe de cheveux carrée d’un noir corbeau – mais lorsque je revêts ma robe d’avocate, j’ai l’impression d’enfiler mon armure de justicière. Je me bats comme une lionne pour défendre mes clientes. Enfin, surtout les enfants de mes clientes en priorité. En effet, ce sont eux, à mes yeux, les innocentes victimes à protéger dans la guerre sanglante que se livrent les deux parents. Et ce sont eux, généralement, qui sont les moins écoutés, entendus et préservés. J’en sais quelque chose pour l’avoir vécu en première ligne. Je n’ai jamais revu ma mère après mes six ans. Sauf, une fois, lors de son enterrement lorsque j’en avais douze : cela ne compte pas vraiment. Et je ne veux plus jamais laisser une telle chose arriver sans avoir tout tenté pour l’empêcher.

    Le cas de ce matin est dans la veine de ces dossiers difficiles où tout joue contre ma cliente. Elle a juste craqué après un abus de trop et n’a vraiment rien anticipé. Quand son mari est parti au travail, elle a embarqué sa fille sous le bras et s’est réfugiée au sein de l’association de Sonia, mon autre meilleure amie et assistante sociale. Elle est arrivée avec ce qu’elle avait sur le dos, trop traumatisée par la punition subie pour penser à quoi que ce soit d’autre que la fuite et sa survie. Sonia m’a appelée dans la foulée pour me demander de la prendre en charge du point de vue juridique. Elle était indignée face à l’état physique et psychologique de cette malheureuse. Cependant, j’ai vite découvert que le mari, a contrario de sa femme, avait mis en place son scénario avec minutie pour faire penser que son épouse était « perturbée ». Il avait des témoignages d’anciens employés de maison, de sa famille ou d’amis attestant le bon mari et le bon père qu’il était, alors que ma cliente s’est retrouvée isolée et sans soutien. Ayant, en plus, gardé le silence pendant des années sur les mauvais traitements subis, ses déclarations sont peu étayées par rapport au camp adverse. Schéma classique de l’homme réduisant sa compagne à « sa chose ». À sept ans, sa petite fille Léa est trop jeune pour être entendue. Pourtant, elle en aurait des choses à dire…

    Heureusement que j’ai pu compter sur l’aide de Franck, un geek doué et également justicier à ses heures perdues. Il est bénévole au centre d’aide aux victimes de suicide, tout comme moi, et nous nous sommes découvert des points communs qui nous ont rapprochés : chacun de nous a été confronté au suicide d’une façon ou d’une autre, ce qui explique que nous donnions de notre temps et de notre énergie pour en éviter d’autres. Il est très réservé, mais j’ai compris du peu qu’il a partagé que son enfance n’a pas été facile et qu’il y avait lui-même songé avant « d’être sauvé » : parfois un peu d’écoute et les bons mots peuvent enrayer un drame.

    Dès que j’en ai besoin, il me file un coup de main lorsqu’on évoque mes affaires autour d’une pizza pendant notre permanence bimensuelle. Je ne demande pas comment il fait et prends tout ce qu’il peut me dénicher. Là, il a réussi à me reconstituer le parcours médical des sept dernières années de ma cliente prouvant ainsi clairement les violences physiques : personne ne peut être aussi « maladroit » aussi souvent.

    Son mari a attendu la naissance de leur fille pour dévoiler son vrai visage. Pour lui, avec l’enfant dans le foyer, sa femme, devenue sa propriété, ne pourrait plus jamais le quitter. Des contusions, des fractures, des os fêlés. Quatre hôpitaux différents dans la région. Six pharmacies disséminées dans toute la ville. Rien ne saute aux yeux dans son dossier médical officiel vu qu’elle ne donnait qu’une carte vitale « défectueuse » et payait directement toutes les factures. De plus, elle avait toujours une histoire justifiant ses « bêtises » afin de ne pas éveiller de suspicion de la part des professionnels de santé et risquer ainsi un signalement. Elle est même allée jusqu’à s’inventer des pathologies qu’elle n’avait pas, telles que la dépression post-partum ou une dyspraxie pour expliquer une mauvaise coordination spatiale. Sans parler d’un accident de roller ou une chute à vélo. Ah, et le classique « je suis tombée dans l’escalier » ou « je me suis pris une porte ».

    Mais Franck est capable de retrouver des traces et ses capacités sont un atout précieux. À tel point que je l’ai même convaincu de donner des cours d’informatique au centre d’action sociale où officie Sonia. Bref, on se démène tous à fond, car on veut combattre le despotisme patriarcal à notre échelle et j’aime à penser que l’on forme une bonne équipe.

    Même si je connais l’affaire par cœur, je relis le dossier entièrement avant de foncer au tribunal. Dans la voiture, je répète ma plaidoirie dans ma tête. Parce qu’on a perdu au pénal sur les violences physiques et je ne peux pas inclure le jugement au dossier comme preuve à charges. J’espère de tout cœur que les dernières trouvailles de Franck m’aideront à influer sur le juge des affaires familiales afin qu’il accorde un droit de visite. Ma cliente sera catastrophée de ne plus voir sa fille que les week-ends, mais cela serait pire si elle était reconnue mentalement instable et hospitalisée.

    Toutefois, la chance est avec moi aujourd’hui, car je n’ai rien à faire. Le mari n’ayant pas payé les honoraires de mon confrère, celui-ci s’est retiré du cas. Dans la mesure où cet homme détestable n’a pas jugé bon de se présenter ce matin et qu’il n’est plus représenté, le juge a clos le dossier en ma faveur. Certains sont tellement imbus d’eux-mêmes qu’ils considèrent les contingences matérielles comme indignes d’eux. Heureusement que mon confrère est parvenu au bout de son avance d’honoraires la semaine dernière ! Dans la mesure où c’est le cabinet le plus cher sur la place de Rouen, autant dire qu’il ne bougera pas le petit doigt si vous n’avez pas fait un virement en bonne et due forme : chez Cléry & Associés, le crédit n’existe pas.

    Le cœur léger, je félicite ma cliente sur les marches du tribunal : elle est en pleurs, incrédule. Cela me prend un bon quart d’heure pour la convaincre que nous avons gagné et qu’elle peut rentrer chez elle en toute sécurité. C’est sur un sourire tremblant qu’elle me quitte pour annoncer la bonne nouvelle à sa fille dès sa sortie d’école. Compte tenu de l’heure, je décide d’aller déjeuner sur le pouce dans le parc voisin. La météo est clémente pour ce début septembre et je veux profiter de ces rayons de soleil tardifs.

    Une image contenant croquis, sablier, noir et blanc, art Description générée automatiquement

    Pourtant, c’est un déluge qui nous surprend tous en milieu d’après-midi lorsque je sors de ma seconde audience. Après plusieurs jours avec des températures record pour la période, c’est comme si la nature avait décidé de rééquilibrer d’un coup les statistiques de Météo France. Parce qu’il tombe autant de pluie en quelques heures qu’en un mois ! Dire qu’hier encore les gens s’inquiétaient du niveau particulièrement bas des cours d’eau : là, ça va être l’inverse, et ils vont désormais se plaindre des inondations. L’esprit de contradiction bien français, quoi.

    Les essuie-glaces à fond, je distingue à peine la route alors qu’il n’est que 16 h 30. Vraiment, le réchauffement climatique fait des dégâts et doit être pris au sérieux par notre gouvernement ! À mon niveau, je trie mes déchets et achète majoritairement de la seconde main, mais c’est une goutte d’eau dans l’océan de ce qui doit être entrepris à ce sujet. Péniblement, le nez collé au pare-brise pour tenter de distinguer un tant soit peu la route sous l’épais rideau de pluie, je parviens enfin à la maison. J’ai dû faire un gros détour vu qu’une partie de la chaussée a disparu sous les eaux : je ne me voyais vraiment pas repasser au bureau dans ces conditions.

    — C’est un temps de dingue ! m’exclamé-je en refermant la porte de l’appartement quand je réalise qu’Alex aussi est rentré plus tôt.

    — Ne m’en parle pas, répond-il en sortant de la salle de bain avec une serviette autour du cou. Même mes chaussettes sont trempées !

    Après m’être séchée – enfin, essorée plutôt, vu que j’ai été noyée bien que j’aie couru sur les quelques mètres qui séparaient ma voiture du hall de mon immeuble –, nous décidons de prendre l’apéro au champagne : on fête ainsi ma victoire au tribunal en tentant d’oublier les caprices de la nature. Compte tenu de l’atmosphère mélancolique induite par le ciel gris et la pluie battante qui s’écrase contre les fenêtres, nous décidons de passer la soirée devant un film

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