Les mots du crépuscule

Par Caroline Baucher

"Les mots du crépuscule" dévoile avec finesse et émoi des fragments de l’existence de Caroline Baucher. Ce recueil, composé de poèmes et de contes, explore des thèmes comme la mélancolie des automnes parisiens et la profondeur des souvenirs. Chaque texte, inspiré par une mélodie soigneusement choisie, reflète des émotions à la fois intimes et universelles. À travers ses écrits, l’auteure nous emmène dans un voyage intérieur où la poésie devient le miroir de l’âme, chaque ligne vibrant avec une délicatesse empreinte de sensibilité.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

Caroline Baucher accorde une attention singulière au langage et aux subtilités qu’il permet. L’écriture constitue pour elle à la fois un refuge et un mode d’expression privilégié. Elle y trouve un plaisir créatif et un exutoire face aux tourments qui l’habitent. Dotée d’une plume délicate et évocatrice, elle saisit l’essence des silences et des non-dits, qu’elle transpose dans cet ouvrage.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 28 nov. 2024
• ISBN: 9791042249021

Aperçu du livre

Au seuil de ma plume

Tes courbes, au seuil de ma plume, s’étirent,

Elles courent, fluides sur la feuille.

Et ta bouche, bouton de rose, vient fleurir

Ton visage encore rond : il effeuille

les sanglots qui enchaînent mes souvenirs.

Tes yeux gazouillent d’interrogations.

Entre les lignes de ma plume vagabonde,

Je t’imagine découvrant le monde.

Dans le silence de tes réflexions,

nous imaginons des splendeurs.

Au seuil de ma plume,

tu pleures :

il est l’heure pour toi

de t’abriter sous mon toit

Contes

Dans un bain de lumière

Dans un bain de lumière,

un oiseau se désaltérait.

Ainsi commençait sa journée.

C’est du haut des chaumières,

Qu’il voyait le soleil

Étirer ses rayons

Couleur de miel,

paresseusement.

Juché sur les toits de la solitude,

Il épiait la multitude.

Fredonnant le printemps ;

Il disait bonjour au temps.

Son plumage vermeil

Avait un instant mis en veille

La morne vie des gens.

La femme aux mille visages

Elle avait mis une pudeur