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Journal d’un fou rationnel
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Livre électronique114 pages1 heure

Journal d’un fou rationnel

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À propos de ce livre électronique

"Journal d’un fou rationnel" explore les pensées d’un esprit libre et rationnel, révélant des situations poignantes souvent teintées de tristesse. Avec une perspective unique sur l’humanité et l’existence, il questionne les croyances établies et défie les conventions.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Écrivain et journaliste, Ganga Nzinga Angolo explore les contradictions et les complexités de la condition humaine. Il est également l'auteur de "Vodouvi" paru aux Éditions Freda en 2021, ainsi que "Le miroir des légendes" et "Journal d’un rebelle", parus en 2023 aux Éditions Milot.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie26 nov. 2024
ISBN9791042241605
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    Journal d’un fou rationnel - Ganga Nzinga Angolo

    Le rôle des partis politiques

    Les partis politiques, écoles où les adhérents se forment autour d’une même vision partagée, ont pour mission de vendre un programme bien élaboré, un programme pouvant influencer les habitants de la cité. Qu’ils soient du centre gauche, du centre droit, de l’extrême gauche, de l’extrême droite, de la droite ou de la gauche, ceux-ci doivent se structurer. Ils doivent fonctionner à partir de certaines normes. En étant des créneaux où les adhérents apprennent à comprendre le phénomène politique, ceux-ci ont pour but de former, d’instruire, d’enseigner ceux qui aspirent à devenir des chefs d’État. Fuir le statu quo, rénover, participer à l’émergence de nouveaux leaders serait un point crucial en ce qui a trait à la mission de ceux-ci. Étant vecteurs de visions et d’idéologies, ils n’appartiennent pas à une famille ou à un groupe d’hommes, ils appartiennent à tous ceux-là qui partagent la même vision. Ils doivent former les jeunes pour la relève. En étant des institutions valables, des institutions permanentes, ils doivent exister : premièrement pour planifier des lendemains meilleurs pour les habitants de la cité. Deuxièmement pour la conquête du pouvoir. Troisièmement pour utiliser leurs élus comme des organes où passeront leur aspiration, leur revendication et leur recommandation. Ces derniers n’ont pas seulement pour mission de participer aux élections. Il leur revient le droit de faire des recommandations de sortie de crises quand la conjoncture en demande. Ils doivent ouvrir lieu au dialogue. Ils doivent construire des visions objectives. Vous vous vendez en insensés, vous qui pensez que les partis politiques sont des biens privés ou ceux d’un groupe de démagogues. Ceux-ci ne sont pas les usines où l’autorité des patrons fait trembler les travailleurs. Le rôle des partis politiques n’est pas de jouer aux jeux de la démagogie, le rôle de ceux-ci est de vendre une vision pimentée de patriotisme, une vision dont la richesse sociale crée une différence parmi les protagonistes.

    L’intellectuel

    L’intellectuel doit se montrer déterminé, engagé et actif. Son silence, face aux problèmes de la société malade, serait une chose anormale, une chose assez grave. Être intellectuel, c’est être capable d’aider la société dans sa marche au progrès. L’intellectuel est un porte-flambeau, un éclaireur, un planificateur, un guide, un constructeur. La mission de celui qu’on appelle intellectuel est la suivante : construire, éclairer, guider, orienter. L’intellectuel n’est pas celui qui mâche bien ses mots, il n’est pas celui qui parle sans être l’homme d’action de qui la société attend beaucoup de choses ; il n’est pas un éthéré, il n’est pas un passif, il n’est pas un orateur bruyant ; il est celui qui agit, celui qui pense pour panser. L’intellectuel, par son sens d’engagement, se veut guérisseur, médecin. Il est apte à administrer des médicaments à la société quand celle-ci présente certaines pathologies. L’intellectuel, par sa capacité en étant un observateur, questionne et fait la radiographie des problèmes de son environnement social afin d’apporter des solutions adéquates. Les licences, les maîtrises, les doctorats, les titres honorifiques ne font pas d’une personne un intellectuel. L’intellectuel, par ses jugements, par ses prises de position, par ses actes, par ses mots prononcés ; influence la société. Peut-on parler d’intellectuel quand la société s’enlise dans l’échec ? L’intellectuel voyage dans les hautes sphères de la pensée, dans le but de servir. Servir quoi ? La société. De celui qui se dit intellectuel, la société attend beaucoup de choses. La société jauge l’intellectuel, par rapport à la mission confiée à celui-ci. Quel est le but de cette mission ? Mettre la société sur la voie du progrès. Intellectuels, occupez-vous de votre pays. Voilà la mission sacrée qui vous est confiée. Intellectuels, changer les conditions infrahumaines de votre milieu, voilà votre tâche difficile. On reconnaît pour intellectuel, celui dont le but est d’activer le moteur du progrès au sein de la société. Pour conclure, le silence de l’intellectuel fait du tort à la société, car celui-ci est appelé à construire par ses jugements, par sa vocation de la lutte, par ses actes, par ses pensées objectives.

    Le droit de la femme est un faux problème

    Dans la société actuelle, il y a un sujet qui fait couler beaucoup d’encre : le droit de la femme. En étant penseur non limité, je m’apprête à faire le point sur ce sujet ayant un intérêt assez crucial. Je me veux hors de toute platitude pour aborder ce sujet paraissant très délicat et très complexe. Parler du droit de la femme m’invite à fonder mon opinion sur la mission du droit dans son sens social. Parler du droit de la femme serait une aberration. Pourquoi ? L’homme se trouve placé dans une société basée sur des lois. Celles-ci doivent protéger les individus. On ne devrait pas passer notre temps à plaider de manière qu’il existe des lois au profit de l’homme ou au profit de la femme ; on devrait tout simplement plaider pour faire voter des lois dont le but serait de voir l’homme et la femme au même pieds d’égalité. La priorité de ces lois serait de montrer que l’homme et la femme sont deux pôles importants pour une société construite sur le respect. L’homme et la femme, ces deux êtres complémentaires, ont pour intérêt à ne pas s’affronter dans un duel au couteau où ils choisiraient de s’insulter. Il n’y a pas que les femmes qui subissent des violences domestiques. Il n’y a pas que les femmes qui subissent des actes de violence. Il y a aussi des hommes qui sont victimes de violences domestiques. Il y a aussi des hommes qui se plaignent d’être victimes de violences de leurs femmes qui les trompent, les font prendre soin d’enfants n’étant pas les leurs. Vous, les féministes, que dites-vous pour les hommes qui se plaignent d’être au courant que leurs femmes les trompent, leurs femmes les font subir des violences atroces ? Des femmes se plaignent d’être victimes de violences des hommes avec qui elles sont en couples. Ce n’est un secret pour personne les actes de violence dont elles sont victimes. Nous savons qu’aujourd’hui il existe encore beaucoup de femmes victimes de violence atroces de leurs maris. Mais il est à rappeler que des femmes homosexuelles sont aussi victimes d’actes de violence de leurs partenaires. Que dites-vous pour les femmes homosexuelles qui font de leurs partenaires des victimes de leurs violences liées à des crises de jalousie ?

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