Aventure littéraire: une exploration de l’âme et de la création

Par Lucas Deleau

"Aventure littéraire : une exploration de l’âme et de la création" vous transporte au cœur de l’univers d’un écrivain en quête de sens. À travers des réflexions sur la création, la douleur humaine et la quête existentielle, l’auteur dévoile l’écriture comme une épreuve de résilience. Imprégné d’une intensité émotionnelle et d’un style remarquable, cet ouvrage offre une invitation à une introspection vive, où l’amour, l’intelligence et la recherche d’harmonie se mêlent aux tourments de la vie.

À PROPOS DE L'AUTEUR 

Lucas Deleau se confronte avec ferveur aux énigmes de l’existence. Marqué par des épreuves difficiles, il a atteint une rare plénitude, dévoilant une vie empreinte de simplicité mais d’une richesse incomparable en sens et en expériences. Il livre à présent ses combats intérieurs, proposant une perspective émouvante sur la condition humaine.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 21 nov. 2024
• ISBN: 9791042248604

Aperçu du livre

Ambition – court

C’est de l’ambition. Je sais que c’est que j’en suis capable. Simplement. Ça n’est pas de la prétention. Nonobstant, je m’arrête par peur de ce pouvoir, par flemme de l’utiliser ? C’est pourtant facile pour moi dans cet exercice, et surtout, un acte simple, seulement de s’y mettre, avec mes doigts pianoter sur le clavier azerty, plutôt qu’avec mon esprit manipuler ma pensée. Enfin, les exercices surtout m’effraient quand je comprends des impacts qui me dépassent largement. De façon limpide, je laisse ça comme cela, sans chercher un sens original particulier, des formules qui paraîtraient pompeuses, du fin. Je suis naturel, et dans cette naturalité, je pourrais retrouver cela sans embûche avec un peu de temps à m’occuper de tisser une nouvelle œuvre avec des mots déposés. Oui, c’est une ambition, non de la prétention. L’ambition de faire ce dont je peux être capable, ce dont je suis témoin, dans mon étroite vue de ma vie, aussi large puisse-t-elle être, en vrai, aussi élevé puis-je porter ma raison, logiquement par pensées superposées, ambivalentes, contraires, en entrechocs, en combats entre elles. Je ne veux plus sentir la gravité de mon potentiel, le poids du talent. De l’ambition, celle de porter là où sa valeur le mérite, mon travail que je fais aisément, ce qui est ma voie, tel mon destin, telle une quête principale, non à plus de détours, non à cette peur, non aux énièmes quêtes secondaires, tertiaires ou ne sais-je : l’ambition de vivre ma capacité d’écrivain je suis déposé ici sur terre facilement, non comme une invention, non comme une volonté ou un rêve, mais comme une évidence.

Une évidence, certes, mais à quoi bon ? Dans quel but et pourquoi faire ? Serait-ce pour ma bonne conscience ? Ou serait-ce pour connaître une réussite réelle, palpable, celle de créer quelque chose en laquelle je suis fier ? Sans m’y attarder, je m’explique ici pourquoi j’ai retardé l’échéance d’être ici avec toi, en train d’être présent ; je me souviens de ton idée sur l’unité, je me souviens aussi de ton concept de présentation, comme un journal quasi intime, ne pensons pas même à des choses personnelles soudaines et naissantes dans ta tête pour se justifier d’une expérience passée quelconque. Je me souviens donc de cette idée d’unité, qui permit de t’élever à des rangs qui sur-réalisent l’humain et sa condition, dans une société ou plutôt et surtout dans une époque, inclusive et libérale, certes, mais bridée et lente, sur l’ouverture à son évolution, à ce qui est de façon absolue différent : car toujours créeront certains esprits des raisons tant révolutionnaires que nouvelles, et pour les insérer, combien de temps encore, de convictions, de certitudes, de combats, débats, de sang (?) de douleurs, de colère, de souffrance, de frustration, de génie, de lucidité, d’empathie, de compréhension, de bienveillance, de gentillesse, d’erreurs, d’énervements, de vie animée, de moments très simples, entre autres faudra-t-il ? Nous pouvons connaître les ingrédients aux plus grandes réussites terrestres, celles qui peuvent être de classe mondiale, oui, il nous faudrait au moins d’échecs, de la défaite, de la joie, de l’ambition, des victoires, de l’électricité dans l’air, du travail, de l’entraînement, de l’hygiène de vie au mieux saine, et encore. Mais combien encore de fois il faudra, prouver, se justifier, s’user, se consommer à une voie qui n’est pas la nôtre, pour que nous puissions être aussi grands et éternels que nous puissions être, sans aucune pression, pressure, poids de regards tournés vers soi, tout autre facteur environnemental qui empêcherait à une simplicité naturelle d’être, aussi élevés que nous puissions être, sans souci, sans forcer, sans même trop le rechercher, juste avec notre évolution vive et tonique que nous possédons de nature, de