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Les mystérieuses lettres
Les mystérieuses lettres
Les mystérieuses lettres
Livre électronique150 pages2 heures

Les mystérieuses lettres

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À propos de ce livre électronique

Résumé

Dans la paisible ville de Nashville, dans le Tennessee, la confusion s'installe et la ville devient célèbre pour toute la terreur générée par les diverses lettres qui perturbent la sérénité des habitants de la ville. Les lettres sont provocantes et traitent de sujets sensibles, parlent de culpabilité, de liaisons et de toutes sortes de discours susceptibles de détruire une personne. Personne ne sait qui a écrit ces lettres ni dans quel but.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie12 mars 2024
ISBN9781667471006
Les mystérieuses lettres

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    Aperçu du livre

    Les mystérieuses lettres - D.S. Pais

    Arrivée des lettres

    Nous étions en 1962. Un jeune couple, Reese et Davis, se marièrent. Ils décidèrent de s'installer à Nashville, dans le Tennessee. C'était un endroit qui attirait rarement l'attention du monde extérieur et qui se prêtait à une belle vie de couple. Mais avec le temps, tout a basculé. La ville est devenue célèbre pour des événements qui ont échappé à tout contrôle. En 1976, quelque chose d'étrange s'est produit et la ville a soudainement attirés tous les regards : des lettres effrayantes ont commencées à arriver.

    La première lettre a été reçue par Valérie, une conductrice de bus scolaire. La missive était étrange. Elle affirmait qu'elle avait une liaison avec le directeur de l'école et indiquait qu'il fallait mettre fin à cette liaison.

    Elle contenait également une menace inquiétante. Je sais où vous vivez. Je surveille votre maison. Vous avez des enfants...

    L'enveloppe était postée à Columbus, dans le Tennessee, comme l'indiquait le cachet de poste. Il n'y avait pas d'adresse de retour, pas de signature à l'intérieur et aucun moyen de savoir qui l'avait envoyée.

    Une semaine plus tard, Valérie reçu une autre lettre au ton similaire. Elle garda ces lettres pour elle, jusqu'à ce que son mari, Black, en reçoive une à son tour.

    Curieusement, Valérie vivait à Nashville, dans le Tennessee, mais l'enveloppe était oblitérée à Columbus, dans le Tennessee, qui se trouvait à plusieurs kilomètres de là.

    Et ce courrier, destiné à Black, lui disait que s'il ne faisait rien pour mettre fin à cette relation, sa vie était indubitablement en danger.

    La liaison présumée devint le sujet de conversation de toute la ville.  La lettre disait notamment Black, vous avez eu deux semaines, depuis que la lettre vous a été remise, et vous n'avez rien fait à ce sujet.  Si aucune mesure n'est prise de votre part, je la diffuserai sur des affiches, des panneaux et des enseignes, jusqu'à ce que la vérité éclate.

    Valérie et Black devaient faire quelque chose. Ils décidèrent donc d'en parler aux membres de leur famille afin de résoudre le problème. Ils invitèrent chez eux la sœur de Mme Black, son mari, Benjamin Davis, et la sœur de ce dernier.  Le couple a longuement discuté de ces lettres avec eux.

    Vers la fin de la discussion, Valérie dit : Cela devrait seulement rester entre nous. Nous sommes déjà le principal sujet de conversation de la ville, nous devons veiller à ce que, quoi que nous fassions, cela reste entre nous.

    Tous furent d'accord.

    J'ai une idée sur l'expéditeur des lettres. J'ai un plan. dit Valérie.

    Et qu'est-ce que c'est ?  Lui demanda son mari.

    Nous devons lui répondre pour qu'il sache ce que nous savons. dit Valérie.

    Qui lui répondra ? demanda Benjamin.

    Pourquoi pas toi ? suggéra Valérie.

    Ils décidèrent de demander à Benjamin d'écrire des lettres au suspect, en prétendant qu'ils savaient qui il était.

    Nous allons juste lui faire peur. Il n'y aura pas de violence dans ces courriers, juste que nous savons qui il est et ce qu'il fait. dit Valérie.

    Benjamin écrivit cinq lettres les unes après les autres et les envoya à la personne qu'ils pensaient être l'auteur de ces effrayantes lettres anonymes.

    Black

    Le plan sembla fonctionner : les lettres s'arrêtèrent pendant plusieurs semaines.

    Cependant, en quelques semaines, les habitants de Nashville, dans le Tennessee, ouvrirent leur boîte aux lettres et y trouvèrent des lettres mystérieuses ayant pour but de les terroriser. Il y eut un énorme afflux de courriers incendiaires.

    L'une des lettres disait notamment

    Refus d'obtempérer.... Et personne ne pourra vous protéger.

    Puis, le 19 août 1977, Black reçut un appel téléphonique. Cet appel semblait confirmer les soupçons de Black quant à l'identité de l'auteur des lettres.

    Alors qu'il ouvrait la porte de sa maison pour sortir, Black dit à ses enfants : Je vais confronter l'auteur des lettres. Black claqua la porte et sortit de chez lui en un clin d'œil : Il était fou de rage.

    Il avait pris son arme. Il ne semblait pas être ivre ; ce n'était pas le moment pour cela.

    En colère et bouleversé, Black se précipita vers le pick-up rouge et blanc de la famille, bien que l'auteur des lettres ait dit qu'il le surveillait.

    En l'espace d'une courte distance parcourue, il perdit le contrôle du véhicule, heurta un obstacle et mourut sur le coup.

    Sur le lieu de l'accident, une foule immense se rassembla et, pour des raisons évidentes, la police fut appelée. Elle aussi avait ses soupçons.

    Après une enquête très succincte, la police élimina un suspect potentiel, puis déclara que la mort de Black était un accident.

    Cette conclusion ne fut pas bien accueillie non plus.

    Plusieurs habitants de Nashville reçurent bientôt d'autres lettres anonymes accusant le shérif d'avoir étouffé l'affaire.

    Le beau-frère de Black, Benjamin Davis, affirma que le shérif avait changé sa version des faits :

    Il m'a dit qu'il ne s'agissait pas d'un acte criminel, que le suspect avait passé le test du détecteur de mensonges.

    Le taux d’alcool de Black était de 0,16 %, ce qui correspond dans le Tennessee, à une fois et demie la limite légale. Sa famille et la plupart des gens affirmaient qu'il n'était pas un grand buveur et s'étonnaient d'un tel résultat. Les enfants aussi se souvenaient que leur père avait quitté la maison sans avoir consommé la moindre goutte d'alcool.

    Benjamin Davis

    La plupart des lettres portaient le cachet de la poste de Columbus, dans le Tennessee, à une trentaine de kilomètres au nord de la ville où se produisaient les incidents. Le climat paisible de la petite ville connue pour son exposition annuelle de citrouilles a changé en mars 1977, lorsque les entreprises de Nashville et certains résidents ont commencé à recevoir des lettres anonymes contenant des informations personnelles et des accusations.

    Valérie et le directeur de l'école ont par la suite reconnu l'existence d'une relation, bien qu'ils aient soutenu qu'elle n'avait débuté qu'après l'envoi des lettres.

    En 1980, le couple Reese et Davis achetèrent le lot 137 dans le lotissement Hide-A-Way Hills. Le mariage ne menait nulle part et tournait au vinaigre jour après jour, l'apathie du couple devenait insoutenable.

    Un jour, alors que Valérie effectuait son trajet habituel en bus, elle aperçut quelque chose d'étrange sur le bord de la route. En regardant de plus près, elle se rendit compte qu'il s'agissait d'un piège grossier qui lui était adressé. Elle le prit dans le bus et décida de voir ce qu'il en retournait chez elle. Étrangement, il lui semblait qu'il avait été conçu pour lui tirer dessus avec une arme. Elle donna son accord aux autorités d'ouvrir une enquête, car cela requérait leur attention.

    Lorsque les analyses de laboratoire permirent de lire avec précision le numéro de l'arme, l'affaire prit une invraisemblable tournure : l'arme appartenait au beau-frère de Valérie, Benjamin Davis. Il venait de se séparer de sa femme, la sœur de Black, à peu près à la même période.

    Reese a demandé le divorce en 1982 et une ordonnance restrictive a alors interdit à Davis de grever ou de disposer de quelque manière que ce soit de leurs biens communs.  Le revenu de la vente des biens était destiné à rembourser certaines dettes et le reste du revenu devait être divisé à parts égales entre Reese et Davis. La vente n'a cependant jamais eu lieu.

    Les autorités interrogèrent Benjamin. Celui-ci nia toute implication : Je reconnais que l'arme est à moi, mais je ne l'avais pas vue depuis longtemps. Je ne sais pas ce qu'il est advenu d'elle, et c'est la vérité. Et c'est ainsi. dit-il. Et peut-être disait-il bien la vérité.

    Davis a été inculpé par le Grand Jury du Comté le 4 mars 1983 et accusé de tentative de meurtre. La même année, pour financer sa défense, Davis a signé un chèque de 15 000 dollars à l'ordre de Gallucci et de Mme Betty Hayes. Davis a aussi signé et remis une hypothèque sur ses intérêts sur la propriété de Hide-A-Way Hills pour garantir le règlement de ce chèque.

    Le procès

    La procédure judiciaire a débuté devant la Cour des plaids-communs du Tennessee le 24 octobre 1983. À l'issue de l'interrogatoire des jurés potentiels, un jury a été constitué et la demande de changement de lieu a été rejetée. Une motion de séparation des témoins a été déposée par l'avocat du défendeur-appelant avant l'ouverture des plaidoiries et le tribunal accepta ladite motion.

    Au procès, des preuves ont été présentées.

    Valérie a été appelée à témoigner. Elle a témoigné comme suit J'étais conductrice de bus pour le district scolaire de Westfall et, vers 15h30, j'ai vu un panneau sur un piquet de clôture qui faisait référence à ma fille. J'ai arrêté mon bus, j'ai enlevé le panneau et je suis rentrée chez moi.

    Valérie a par la suite restitué ces documents aux shérifs du comté. Elle a ensuite témoigné au sujet de lettres qu'elle avait reçues au cours de la période allant jusqu'au 23 décembre 1982.

    Avant son témoignage sur ces lettres, le tribunal avait donné au jury une instruction limitative selon laquelle les lettres ne devaient être prises en compte uniquement pour déterminer l'état d'esprit de l'accusée dans le cadre de l'accusation de tentative de meurtre.

    La Cour a convoqué Richard Phillips, qui était le shérif impliqué dans l'enquête.

    Richard Phillips témoigna : Valérie a apporté la pancarte et la boîte contenant une arme dans mon bureau. J'ai remis ces éléments à l'inspecteur Parish.

    L'inspecteur Parish a ainsi été convoqué et a approuvé le testament.

    Wesley Wells, un collègue de travail du défendeur-appelant, a également été convoqué.

    Il a témoigné : J'ai vendu une arme à M. Davis avec le numéro de série 201089.

    David Wilson, directeur adjoint des Relations Publiques, a ensuite été cité à comparaître. Il témoigna : D'après les registres de l'usine, je peux dire que M. Davis n'était pas au travail le 7 février 1983.

    M. Wilson fut contre-interrogé.

    Lors de ce contre-interrogatoire, M. Wilson confirma ce qui suit : M. Davis a demandé et reçu à l'avance un jour de congé mobile de mon département.

    Stephen Green, examinateur de documents pour le Bureau des Enquêtes Criminelles, fut convoqué.

    Un nouvel interrogatoire a eu lieu.

    L'avocat du défendeur-appelant a demandé l'annulation du procès et le tribunal rejeta la demande.

    Lucas,

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