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Un homme du passe
Un homme du passe
Un homme du passe
Livre électronique325 pages4 heures

Un homme du passe

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À propos de ce livre électronique

« Un homme du passé », c'est l'histoire d'un homme, appelé Joe, étrange aussi bien dans sa forme que dans son attitude. Lors de la guerre civile américaine, il était avec ses camardes quand il a mystérieusement disparu. Cent ans plus tard, un homme apparaîtrait dans le village et se prendrait pour Joe. Il agissait étrangement en demandant après des gens qui y vivaient il  y a 150 ans. Il disait qu'il a vécu avec des créatures étranges dans des lieux étranges. C'est pourquoi, il a été accusé de terroriste voire d'espion. En dévoilant des secrets dangereux, juste Suzy, une jeune journaliste, l'a cru et l'a soutenu jusqu'à ce que la vérité se découvrît. Elle est tombée amoureuse de lui et ils se sont mariés. Les enquêteurs finissaient par découvrir la vérité à travers une lettre reçue d'une autre planète avec une vidéo sur la vie de Joe parmi les habitants de cette planète. Mais la question qui se pose : Est-ce que Joe apparu est lui-même Joe disparu ?      

LangueFrançais
Date de sortie22 mars 2019
ISBN9781386385585
Un homme du passe
Auteur

Riyad Halayqa

Jordanian novelist He has four novels that were printed in Jordan, Egypt and Algeria Some of his works have been translated into French and English He has three works that will be published soon Writes fiction and drama

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    Aperçu du livre

    Un homme du passe - Riyad Halayqa

    Un home du passe

    LES ÉVÈNEMENTS DE CE roman se déroulent dans certains comtés de New Jersey et particulièrement à Hudson.

    Ce roman pourrait être étrange et du genre inhabituel dans la littérature arabe mais les villes et les lieux où se déroule son histoire sont réels. Les évènements, les noms de personnages, les traditions et les coutumes y sont américains.

    Or, l’histoire est purement fictive. Elle pourrait s’inscrire dans le genre de la science-fiction tout en étant social, policier et même romantique.

    Prologue

    Un homme du passé  ; une fenêtre que l’auteur ouvre à ses lecteurs pour qu’ils pénètrent son univers féerique et se promènent extraordinairement entre ses mots habilement semés et qui font naître chez eux suspense et stupéfaction.

    Celui qui lit ce prologue, il saurait, en entrant en jouissance, que l’auteur a réussi à condenser son roman d’une manière remarquable. Comme il a réussi à inciter le lecteur à dévorer avidement ses pages.

    Je me rappelle à cet égard les propos de KUNDERA « la seule raison d’être du roman est de dire ce que seul le roman peut dire ».

    L’auteur se base sur une nouvelle invention scientifique pour attirer l’attention du lecteur au point d’être stupéfait en ne pouvant que continuer passionnément la lecture des évènements.

    Le lecteur se trouvera devant un nouveau genre romanesque. Il s’agit d’un roman fictif inscrit dans le cadre de science-fiction. Il est à la fois social et policier sans s’éloigner du romantisme qui se lit dans plusieurs situations de son intrigue. Ses évènements sont excitants.

    C’est une créativité distincte où l’auteur a réussi à conjuguer harmonieusement le réel et la fiction, l’ordinaire et l’extraordinaire.

    Le lecteur y sentirait que l’auteur s’est basé sur la technique du montage faisant de son œuvre un roman à sensation spectaculaire. Ce qui accentuerait son enthousiasme avec l’accentuation du rythme de chaque évènement.

    Respectueusement

    Safana ; la fille d’Ibn El-Chati

    Un clin d’œil

    Il frémissait de peur comme un oiseau entre les pattes d’un chat affamé, lorsqu’on l’avait arrêté dans un petit jardin situé en centre ville. Il croyait que des gens mauvais et haineux avaient envahi son petit village qu’il avait quitté depuis quelques mois en partant en long voyage pour travailler. Lui et ses dix-neuf compagnons partirent avec le cavalier au cheval noir. Mystérieusement, il en disparut et lorsqu’il y était revenu seul, il ne trouva aucune trace, ni de son village, ni de ses amis. Il n’y trouva également aucun membre de sa famille. Mais il redécouvrit une grande ville fantastique que les voitures parcouraient et dont les avions peuplaient l’air alors que disparurent les chevaux et les diligences qui y étaient l’unique moyen de transport.

    Comment tu t’appelles ? Lui demanda l’enquêteur.

    -  Joe Martin Wilson, répondit l’homme.

    -  Ton âge ? L’interrogea l’enquêteur.

    L’HOMME NE RÉPONDIT pas en préférant garder le silence.

    -  N’as-tu pas entendu ma question ? Quel âge as-tu?

    L’homme dévisagea l’enquêteur en portant sur lui un regard agressif mêlé à la peur et à la discrétion.

    -  45 ans.

    -  Cela ne se voit pas. Pourquoi tu mens ?

    -  C’est la vérité, Monsieur. Je suis né en 1815.

    L’homme regarda le calendrier qui était sur le bureau et lit : 15/06/1985.

    L’enquêteur en tira vanité et crut que cet homme n’était qu’une espèce de fou ou d’un bon filon.

    -  D’où tu es ? Où habites-tu actuellement ?

    Ces questions le laissaient perplexe. Par quoi y répondrait-il ? Et son village qu’il quittait depuis quelques mois-comme le croyait- n’existait plus...

    Jersey (1985)

    Comme le faisait chaque matin à 7h00, Monsieur Robert ouvrit les portes de son café qui donnait sur la rue centrale appelée Franklin. Le café était au rez-de-chaussée d’un immeuble composé de quinze étages et dont le socle s’élevait à un mètre ou plus depuis la rue. Au devant, il y avait un hall contenant quatre tables autour de chacune, il y avait quatre chaises en métal matelassées d’étoffes pourprées et veloutées. Les tables étaient ornées d’étoffe blanche. Le salon était entouré de barrières noires ornées de belles gravures évoquant faste et prestige. Six  marches de basalte italien noir laissaient la rue communiquer avec le salon dont la porte était du même fer de barrières.

    L’intérieur du café était un vaste salon où on disséminait un grand nombre de tables. Il était équipé pour être familial, et muni d’un système moderne qui fonctionnait automatiquement dans la mesure où il faisait sentir un air humide envié en été et la tiédeur mêlée à l’odeur des boissons et de la fumée dégagée des cigarettes, des clients voire de leur haleine. À ce décor, s’ajoutait leur vacarme fréquent qui était tantôt assourdissant, tantôt atténué.

    Le salon intérieur était peuplé des hommes et des femmes fuis des problèmes conjugaux et de la souffrance professionnelle alors que les jeunes peuplèrent le salon extérieur.

    Après avoir garé comme d’habitude sa Ford noire, modèle 80 dans le coin de la rue et avoir porté un regard sur l’entrée du café, Monsieur Robert sentit un frisson qui se propageait dans son corps en apercevant un grand sachet noir allongé devant le café.

    Monsieur Robert resta cloué sur place telle une statue et demeura immobile un instant. Il se souvenait de ce qu’il avait souvent vu de pareil dans les journaux télévisés.

    -  Ce sachet contient sans aucun doute un cadavre, murmura Robert et crut que quelqu’un avait tué quelqu’un d’autre et l’avait mis dans ce sachet et l’avait jeté devant son café pour qu’il en soit accusé.

    -  Mais je n’ai plus d’ennemis, dit Robert. Il faut appeler la police.

    Monsieur Robert était un homme de petite taille et de forte corpulence. Il portait de longues pattes de lapin. Il était bien rasé, chauve et dont le visage était rond et doux tel le visage d’une femme. Il avait un nez camus et fin et de petits yeux effrayés. Il paraissait peureux et ne pouvait même pas sortir de sa voiture pour examiner le sachet. Sans tarder, il sortit son mobile et appela la police. Les cinq minutes d’attente lui paraissaient longues et lentes. Il se renferma dans sa voiture en surveillant le sachet jusqu’à ce que la police arrive.

    La police arriva enfin. Monsieur Robert sortit de sa voiture à côté de laquelle il demeurait silencieux et consterné. La police, les médecins légistes, les experts des empreintes digitales et de la recherche des preuves et les photographes fourmillaient le quartier si tôt barré. La police demanda à Monsieur Robert d’ouvrir le café. Le capitaine Jack se dirigea vers lui et déversa des flots de questions.

    L’enquêteur : Quand est-ce que vous avez fermé le café hier ?

    Robert : À une heure du matin environ.

    L’enquêteur : Avez-vous remarqué quelque chose de suspect dans le café ou à l’extérieur ? Y avait-il des querelles entre les clients ?

    Robert : Non, Monsieur. Tout était normal.

    L’enquêteur : À quelle heure vous-êtes venu ce matin ?

    Robert : À sept heures comme d’habitude.

    L’enquêteur : Qu’avez-vous vu dès votre arrivée ? Y avait-il des personnes ou des voitures dans le quartier ?

    Robert : Non, Monsieur. Lorsque j’ai garé ma voiture, j’ai tourné la tête vers l’entrée du café et j’ai vu un sachet noir jeté devant la porte. Alors, je vous ai appelé car mon cœur battait la chamade et la peur me figeait sur place au point de ne pas pouvoir sortir de ma voiture. 

    L’enquêteur : On va donc fermer temporairement le café.

    Robert : Pour combien du temps, Monsieur ? J’en tire ma subsistance. D’ailleurs, c’est mon unique moyen pécuniaire.

    L’enquêteur : N’ayez pas peur, cela ne durera pas longtemps.

    Robert : Voulez-vous un verre de Whisky ?

    L’enquêteur : Non, merci. Je n’en bois pas.

    Robert : C’est sur mo compte, Monsieur.

    L’enquêteur : Je n’en bois jamais.

    Robert : C’est exquis et ravivant, le matin, Monsieur !

    L’enquêteur : Il rabaisse l’individu au rang des animaux.

    Robert : Pardon, Monsieur.

    L’enquêteur : C’est l’intelligence qui différencie l’homme de l’animal. Si j’avais mon compte, je ressemblerais aux animaux. C’est pourquoi je n’en bois plus. J’ai vu mes collègues lorsqu’ils se soûlent, ils inspirent la répugnance.

    Robert : Comme vous voulez Monsieur.

    L’enquêteur : Vous devez vous retirer. On vous libère et votre mise en liberté sera cautionnée par votre adresse. Où résidez-vous, Monsieur Robert ?

    Robert : Tenez Monsieur. Vous y trouverez tous mes renseignements (en lui donnant sa carte d’identité).

    La police faisait ce qu’il faudrait en examinant le sachet avec un appareil qui ressemblait à une lampe torche tandis que les chiens policiers flairaient le grand sachet en plastique noir. Un agent de police ouvrit prudemment le sachet  et ses collègues furent surpris en y regardant le cadavre. C’était un homme entre deux âges. Il était allongé comme s’il dormait, tout nu, tout pâle et dont le ventre contenait une plaie presque guérie. Il n’y avait aucune trace du sang, ni de blessures, ni même l’odeur de la mort. Le cadavre sentait bon. Son odeur ressemblait à celle du safran. On avait pris les photos nécessaires et pris le cadavre pour l’autopsie.

    Personne ne put identifier le cadavre, ni même demanda après lui et l’autopsie montra qu’il était momifié d’une manière étrange pour ne pas être corrompu en le laissant paraître comme s’il s’agissait d’un homme dormant, à la peau tendre et douce, ayant l’odeur du safran. 

    Le médecin légiste affirma que le cadavre se faisait opérer à maintes reprises au niveau du cœur et des yeux, et que la date exacte de son décès était  douteuse mais qu’il était certain que le décès remontait à un date lointaine.

    Le capitaine Jack demanda à l’hôpital de garder le cadavre à la morgue jusqu’à la clôture de l’enquête et la connaissance de son identité voire ses proches.

    2

    Trois jours, au matin , trois jeunes étaient assis devant le café autour de la table n ⁰ 1, située dans le coin droit de l’entrée dans le salon extérieure ; entouré des barrières en fer. On y pouvait pénétrer qu’à travers la porte centrale. La vie paraissait se dérouler à un rythme inhabituel dans le quartier. Les jeunes buvaient de la bière et rigolaient en dévisageant les passants et les voitures qui déversaient comme un torrent. Ils causèrent. Chacun d’eux raconta joyeusement ses aventures enfantines avec son amie ou son amante.

    Au moment où ils étaient au septième ciel, un spectacle affreux bouleversa tout le monde. Les jeunes se levèrent de leurs chaises et renversèrent la table en faisant du vacarme. Ils se bousculèrent pour tenter de prendre la fuite et un grand tumulte s’éleva dans la pièce. Les bouteilles et les verres tombèrent par terre et la bière se répandit dans le sol.  Ceux qui s’asseyaient aux tables voisines s’enfuirent. Les clients, pendant que l’anarchie régnait, regardèrent de l’intérieur du café pour voir ce qui se passait devant eux. Ils observèrent un homme habillé en cow boy se mettant debout comme s’il tombait du ciel. Il était autant stupéfait qu’étonné. Son visage laissait lire effroi et colère, sa bouche demeurait close jusqu’à ce que le calme et la stupéfaction règnent.

    Les trois jeunes et d’autres clients se mirent discrètement debout en dévisageant l’homme terrifié. Ils se demandèrent :

    -  D’où vient cet homme ? Est-il vraiment tombé du ciel comme nous l’avion vu ? A-t-il surgi de la terre ? Ou s’agit-il d’une caméra cachée ?

    L’homme se retournait tantôt à droite, tantôt à gauche et examinait tout ce qui l’entourait. Puis, il porta son regard sur les jeunes en leur disant après avoir grincé les dents et tenu fortement la tête entre ses deux mains :

    -  S’il vous plait, Messieurs. Pourriez-vous me dire le nom de cette ville ?

    Quelqu’un lui répondit et la peur s’empara de lui :

    -  Elle s’appelle Jersey, Monsieur.

    Le visage de l’homme inconnu fut maussade, son souci voire sa colère s’élevèrent et il se parla à lui-même tandis que les jeunes demeuraient peureux et stupéfaits sans réaction aucune. Il murmura : Jersey n’est pas son nom. Il lui est arrivé quelque chose peut-être. Mais où sont les gens que je connaissais ? Qu’est-il arrivé à la ville en mon absence ? Qui sont ces jeunes extraordinaires ayant l’air des jeunes filles des boîtes de nuit ?

    L’homme inconnu dévisagea tout ce qui l’entourait puis il sortit en laissant derrière lui les spectateurs dans un tourbillon d’embarras tout en se sentant proie de la douleur et de perplexe, de peur que quelqu’un ne le connaisse.

    Il se dirigea vers les fermes dans l’espoir de les reconnaître ou même de rencontrer  quelqu’un qu’il connaissait pour lui expliquer ce qui se passait. Lorsqu’il s’approchait d’une ferme qu’il connaissait très bien, il s’assit sur le sol, tâta la terre et la baisa. Puis, il murmura en pleurant. La nostalgie du passé et l’impatience le dévorèrent. Il porta de nouveau son regard sur la grande ville et décida d’y retourner en vue de découvrir la vérité après avoir reconnu sa ferme où il avait tellement travaillé avec sa femme et leur fille. Il rebroussait chemin pour retrouver sa famille. Il retourna au café où le calme se rétablissait et il s’attabla comme si rien ne s’était passé.

    Lorsque les jeunes aperçurent de nouveau l’homme inconnu hors du café, ils ne soufflèrent pas mot mais lui, il leur sourit pour les rassurer puis il leur demanda :

    -  Dites-moi, Messieurs. Est-ce vraiment la ville Jersey ?

    Un d’eux lui répondit :

    -  Oui, Monsieur. C’est Jersey.

    L’homme inconnu : N’y a-t-il pas une autre ville du voisinage, une petite ville, appelée New Village ?

    Un autre répondit : Non, Monsieur. Mais je crois que  New Village est son ancien nom.

    L’homme inconnu : Qui êtes-vous ? Quand est-ce que vous êtes venus à cette ville ? Le demanda-t-il en déchiffrant ce qu’exprimaient leurs yeux.

    La colère mêlée à l’effroi et à la discrétion s’empara des jeunes mais ils reçurent ses questions avec beaucoup de désapprobations. Un d’eux lui répondit ironiquement :

    -  Votre question est étrange, Monsieur. Nous sommes de cette ville. Nous sommes nés ici ainsi que nos ancêtres, puis il poursuivit : Pourrions-nous vous aider Monsieur ?

    L’homme inconnu : Non, merci.

    La réponse du jeune le surprit voire le foudroyait. Il se dit :

    -  Il est inutile de leur parler.

    Il sentit une contraction au niveau de sa nuque et ses tempes ruisselèrent de sueur. Il s’éloigna du café rancunier et il parut crispé en allant se promener dans les rues de la ville comme un ours qui fuyait du cirque et cherchait un endroit pour être à l’abri. Il voulait se reposer, rassembler ses idées et retrouver sa vivacité d’esprit après avoir eu le cœur brisé comme si un mauvais sort arrachait ses rêves et ses espoirs alors qu’il croyait qu’il trouverait sa maison et sa famille l’attendre après une longue absence.

    La fatigue l’épuisait en errant dans les rues de la ville jusqu’à ce qu’il arrive à un petit jardin en plein centre ville qu’une muraille embrassait. Il le sursauta et s’assit sous l’ombre d’un arbre lorsqu’il faisait soleil.

    Il réagit comme si un cauchemar s’emparait de lui. Il murmura donc d’une voix à peine audible. 

    -  C’est impossible ! Je ne peux pas croire ce qui se passe. La ville a beaucoup changé. Les gens que je connaissais disparurent et même les immeubles que j’ai construits et les chevaux qui se trouvaient partout. Je me suis absenté quelques mois seulement. Qu’est-ce qui est arrivé aux gens ? Où est le Maire Norman ? Où sont ma femme et mes enfants ? Où sont tous, pour l’amour de Dieu ? C’est un horrible cauchemar!

    Tandis que l’homme délirait et pleurait le mauvais sort de la ville, il était certain que cette ville était la sienne et les terres arables en étaient la preuve. Il croyait que la guerre qui avait eu lieu dans le pays atteignit sa ville et que d’autres personnes l’envahirent voire la détruisirent en tuant ses habitants, effondrant ses immeubles et les rebâtissant très vite.

    La colère le hantait et ses idées se troublaient après être déçu de la rencontre de sa famille et de sa maison au milieu de cette énorme foule d’immeubles et des gens. Il se rappelait sa maison qui se dessinait devant ses yeux comme un rêve influençant incessamment son esprit.

    Voici le palais du Maire Norman avec son beau grand jardin fleuri. Voilà Liza ; belle et mince se promenait dans la cour en la nettoyant et l’aménageant. Voilà ses des petits s’amusaient autour d’elle et  dont le sourire remplissait le cœur de joie...

    Il ne vit pas sa fille Sara âgée de 14 ans, c’est pourquoi, il dissimula sa joie un peu jusqu’à ce qu’il se la rappelle. En ce moment-là, elle devait être dans la ferme. Elle cueillait les fruits pour les vendre et en faisait vivre sa famille en l’absence de son père. Il souriait en apercevant son fantôme entre les plantes et ses mains douces recouvertes de la terre comme du henné en travaillant comme les hommes dans l’espoir de revoir son père revenir. Mais son image commençait à disparaître pour laisser se dresser de nouveau les immeubles élevés devant ses yeux qui se remplissaient de larmes.

    La journaliste Suzy était la rédactrice de la page des incidents  dans le quotidien de la ville après avoir terminé ses études dans la faculté de l’information et de la communication. Elle avait l’habitude de passer au siège de la police chaque après-midi pour être au courant des accidents qui se produisaient dans la  ville et pour les publier dans le prochain numéro du journal.

    3

    La jeune journaliste était connue de toute la ville. Elle avait de bonnes relations avec le commandant et les agents de polices. Elle se trouvait souvent sur les lieux d’accidents, en prenait des photos  et rassemblait toutes les informations de tous les concernés. De ce fait, elle avait acquis une grande crédibilité.

    Elle fréquentait le siège de la police tous les jours à la même heure et y restait un bon moment. Elle avait des cheveux tirant sur le roux, coiffés à la française. Ses yeux, de la couleur d’olive verte, étaient brillants. Elle était de grande taille et portait un jeans bleu-ciel et une veste d’une couleur apaisante qui reflétait la couleur de ses yeux. Elle allait tous les jours à la police pour recueillir les nouvelles quotidiennes et les publier dans le journal. 

    Cet après-midi-là, Suzy était dans le bureau du capitaine Jack lorsque deux jeunes se hâtèrent d’y arriver. Ils semblaient effrayés en déposant un plainte contre un homme apparu d’une manière étrange et qui se comportait tel un égaré ou un fou. Il posait des questions bizarres en se promenant dans les rues sans but en portant des vêtements étranges et usés. Les jeunes disaient que leur ami poursuivait l’étranger pour aider la police à son arrestation.

    Le mobile de l’un d’eux sonna. C’était un appel de son ami poursuivant l’homme inconnu. Il lui dit qu’il s’était assis en ce moment-là sous un arbre au cœur du jardin. Tout de suite, les véhicules sérigraphiés de police se dirigèrent vers le jardin et leurs sirènes sifflaient dans toute la ville en se dispersant pour encercler le jardin de tous les côtés et leurs lumières illuminaient la rue.

    4

    L’homme retourna à son état de silence horrible. Les idées bouleversèrent son esprit et son cœur. C’est pourquoi il s’était assis sous un arbre afin de se reposer avant de se remettre à la recherche de sa famille dont la maison située à côté du palais du Maire avait disparu et n’en restait que des ruines. L’homme était perplexe au point de  ne pouvoir même pas penser à n’importe quoi. Le silence régnait autour de lui malgré le bruit assourdissant des voitures traversant la rue. Il sombrait dans un silence profond lorsque le capitaine Jack et ses compagnons envahirent le jardin. Revolvers aux mains, ils l’encerclaient. La peur s’empara de lui, il essaya de se lever et fuir mais il se mit juste debout en préférant résister et confronter ce danger.

    En ce moment-là,

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