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Grandir avec l’œuvre: Autres livres, #18
Grandir avec l’œuvre: Autres livres, #18
Grandir avec l’œuvre: Autres livres, #18
Livre électronique277 pages6 heures

Grandir avec l’œuvre: Autres livres, #18

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À propos de ce livre électronique

Ce livre, Grandir avec l'œuvre, de Théodore Andoseh est un récit vivant de l'un des cours annuels les plus sérieux de l'Université mondiale de la prière et du jeûne pour les leaders, les missionnaires et les implanteurs d'églises, qui s'est tenu à Koume, Bertoua, du 27 mars au 5 avril 2023.

Tout ce qui grandit est appelé à changer au fil des ans. L'œuvre de Dieu ne fait pas exception. Au fur et à mesure que l'œuvre grandit, le dirigeant doit grandir. Si le dirigeant grandit, l'œuvre grandira. Telles sont les deux idées clés développées dans ce livre sur le réalignement du leadership spirituel :

  • Au fur et à mesure que l'œuvre grandit, le leader doit grandir aussi.
  • Si le leader grandit, le travail grandira avec lui.

L'œuvre ne doit pas grandir plus que le leader, et le leader doit rester sur le courant principal de Dieu au fur et à mesure que l'œuvre grandit. Si le dirigeant ne grandit pas, il ne sera bientôt plus en phase avec l'œuvre et pourrait devenir inutile. Il ne dirige plus l'œuvre, c'est l'œuvre qui le dirige.

C'est notre besoin urgent en matière de leadership !

LangueFrançais
Date de sortie27 déc. 2023
ISBN9798223399698
Grandir avec l’œuvre: Autres livres, #18
Auteur

Theodore Andoseh

The current leader of Christian Missionary Fellowship Internation

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    Aperçu du livre

    Grandir avec l’œuvre - Theodore Andoseh

    PRÉFACE

    Ce livre, Grandir avec l'œuvre, de Théodore Andoseh, est un récit vivant de l'un des cours annuels les plus sérieux de l'Université Mondiale de la Prière et du Jeûne pour les leaders, les missionnaires et les implanteurs d'églises, qui s'est tenu à Koume, Bertoua, du 27 Mars au 5 Avril 2023.

    À mesure que l’œuvre grandit, le dirigeant doit grandir. Si le dirigeant, grandit, l’œuvre va grandir. Voilà les deux pensées maîtresses. Il ne faut pas que l’œuvre grandisse plus que le dirigeant, et le dirigeant doit rester dans le train de Dieu à mesure que l’œuvre grandit. Tout dirigeant doit s’efforcer de rester dans le train de Dieu à mesure que l’œuvre grandit. L’œuvre l’année passée n’est pas l’œuvre de cette année ; les choses ont changé, les choses sont en train de changer.

    En fait, tout ce qui grandit est appelé à changer au fil des années. Et si le dirigeant ne grandit pas, il sera bientôt en déphasage avec l’œuvre et pourrait devenir impertinent. Je pourrais bientôt ne plus être utile pour l’œuvre que j’ai moi-même commencé. Je pourrai bientôt être anachronique. Le dirigeant doit grandir avec l’œuvre sinon l’œuvre peut aller plus vite que lui.

    Une œuvre peut grandir plus que le dirigeant et alors commencer à le diriger. Au lieu que le leader dirige l’œuvre, c’est l’œuvre qui le dirige, c’est ce que le peuple veut qui le dirige. Garder le peuple devient la pensée dominante. Les souhaits du peuple, garder le peuple, le fait que ceux qui sont sous lui exigent d’être satisfaits deviennent les choses qui dirigent le leader. Le dirigeant a alors perdu le leadership, et c’est lui qui est dirigé par l’œuvre. Il ne dirige plus l’œuvre, c’est l’œuvre qui le dirige.

    Dans plusieurs domaines de la vie, il y a une absence de leadership. Il n’y a que peu de leaders qui dirigent : ils cessent de grandir avec l’œuvre, ils deviennent impertinents quant à l’œuvre, l’œuvre les laissent à la traine et ils deviennent anachroniques. La seule chose qui leur reste c’est le poste. Ils ne dirigent plus parce qu’ils ont cessé de grandir. Grandir leur permettrait de satisfaire les besoins de l’œuvre grandissante. À mesure que l’œuvre grandit, les besoins changent. Et le dirigeant qui n’a pas grandi, très bientôt, ne pourra plus satisfaire les besoins de l’œuvre. Et tout ce vers quoi plusieurs se tournent c’est consolider les acquis.

    Puisqu’il y avait à ce cours des leaders, des missionnaires, des implanteurs d’églises, j’ai voulu partager le fardeau que Dieu a mis sur mon cœur sur le besoin de grandir avec l’œuvre. Si l’œuvre grandit et le dirigeant ne grandit pas, il ne restera pas le même, il va changer ; il deviendra quelqu’un qui cherche à plaire aux hommes, à servir les hommes.

    C’est parce que j’avais remarqué la tendance : plusieurs de nos dirigeants vivent dans le passé, leurs créances sont dans le passé, ils dirigent avec les ‘il était une fois, j’étais très merveilleux.’ Si c’est avec la manne d’hier que je dois diriger, ce serait offrir des asticots au peuple. Voilà le fardeau du cours. Le premier aspect est qu’à mesure que l’œuvre grandit, le dirigeant doit lui aussi grandir. L’autre aspect est que si le dirigeant grandit, l’œuvre va grandir avec lui. Le dirigeant doit grandir avec l’œuvre, afin de ne pas être laissé à la traine par elle.

    Occuper le poste de dirigeant ne garantit pas que tu diriges. Puisse ce résumé du fardeau se saisir des frères. C’est un besoin.

    Koumé, 28 Mars 2023

    Theodore Andoseh

    INTRODUCTION

    Dans l’œuvre entière, plusieurs dirigeants sont découragés. Ils ont juste abandonné. Certains ont simplement démissionné, ils ne sont plus que des spectateurs, ce que nous appelons au Nigéria « sit down and let’s see ». Plusieurs sont en mode spectateur, ils ne s’attendent à rien. C’est les autres qui sont sur le terrain. Donc, plusieurs dirigeants sont maintenant des spectateurs et c’est les autres qui sont les joueurs.

    Il y a aussi quelques dirigeants qui ont connu du succès. Est-ce dans le domaine des finances ? Ils ont eu de la croissance. Peut-être dans le domaine de la conquête des âmes, les effectifs sous leurs leaderships ont augmenté. Si c’est dans le domaine territorial, le nombre de nations ou de localités sous leur leadership a augmenté. Certains ont connu de la croissance, du succès, et des percées dans leurs ministères : des miracles, des signes, des prodiges, et quelques-uns ont émergé. Maintenant, ils ont des serviteurs, des amoureux, des anciens, et ils n’avaient jamais imaginé qu’être un chef pouvait apporter autant de plaisir : avoir des gens qui portent ton sac, avoir toutes les faveurs qu’on réserve aux rois, etc. Ils ne savaient pas qu’en dehors de l’alcool, il y a des choses incomestibles qui procurent du plaisir : « Papa », « Mama », et on se sent bien, et l’on oublie le besoin de grandir, le besoin de changer.

    Quelques-uns sont satisfaits, plusieurs sont découragés, d’autres ont démissionnés, et d’autres sont juste des spectateurs. Voilà la condition que nous confrontons avec nos leaders. Quelques-uns ont connu du succès et cela leur gonfle la tête. Plusieurs se battent, certains sont découragés, d’autres sont imperturbables, juste passifs, ils attendent : « Attendons voir !» Quand nous étions presbytériens, nous chantions souvent : « Seigneur, nous entendons ta pluie de bénédictions ¹ ». Plusieurs ne se disent même plus « moi aussi », et plusieurs n’entendent plus les pluies de bénédiction qui tombent, de sorte qu’ils puissent chanter : « O Seigneur, moi aussi, même moi... »

    Voilà la condition actuelle de notre ministère, voilà en résumé la condition de nos dirigeants. Certains sont découragés, d’autres sont passifs et ont démissionné, et un petit nombre de dirigeants ont connu du succès, lequel succès les a soit intoxiqués soit satisfaits, et ils ne sont pas en train de fournir des efforts pour grandir. Ils ne sont plus pauvres d’esprit. Ils ne cherchent pas la croissance, ils ne se jugent plus eux-mêmes constamment. Ils ne se repentent plus, que ce soit en public ou en privé ; ils ne se repentent plus. Leur succès leur a conféré une immunité de leadership. C’est mauvais de n’avoir qu’un petit estomac : à peine on a eu du succès qu’on est déjà satisfait, et on commence à enseigner aux autres le secret de David.

    Nous devons nous repentir d’être satisfaits si facilement.

    Nous devons nous repentir d’être découragés si facilement.

    Nous devons nous repentir de cesser de grandir.

    NE PLAFONNE PAS !

    J’ai écouté un discours que Jeff Bezos a donné à une cérémonie de diplomation dans une université. Il dit que l’une des meilleures choses qui lui soient arrivées c’est quand son partenaire d’affaires l’a trompé et l’a expulsé. Il dit qu’il a eu très mal, qu’il était très amer, mais il dit que cela l’a aidé. Il rapporte que cela lui a ôté le terrible fardeau d’avoir réussi trop tôt dans la vie et lui a restauré le sens de l’effort. Et il dit que c’est cela qui a déclenché la créativité et abouti à ses meilleurs produits. Il dit que si son partenaire ne l’avait pas roulé, à 27-28 ans, il allait planer dans beaucoup de millions. Mais à 27 ans, il n’avait plus rien, et on l’avait délivré de ce syndrome paralysant d’avoir réussi trop tôt. Et il disait à ces lauréats : "Ne réussissez pas trop vite, de peur de cesser de grandir. Si votre diplomation aujourd’hui constitue pour vous la réussite, vous avez plafonné.˝

    Ne cesse pas de grandir.

    Continue de grandir !

    Continue de grandir !!

    Continue de grandir !!!

    Continue de grandir !!!!

    Et ceux qui veulent continuer de grandir ne fuient pas les problèmes. Comment peux-tu grandir sans les problèmes ? C’est avec les problèmes que nous grandissons. Les problèmes nous ôtent notre sens de sécurité. Les problèmes nous enlèvent le sentiment de connaître, et nous nous efforçons à apprendre davantage. Nous rentrons apprendre parce que les problèmes nous montrent soudainement que nous ne connaissons pas beaucoup. Les problèmes t’aident à réaliser que tu n’es pas aussi spirituel que tu pensais. Hier tu disais à quelqu’un combien tu connais Dieu et, soudainement, tu as des problèmes aujourd’hui et tu ne sais pas où Dieu se trouve, dans ton salon ou dans ta chambre. Les problèmes t’aident. Ils te ramènent à chercher Dieu, afin que tu cesses de parler comme un expert.

    Retiens cette leçon de Jeff Bezos : Il faut que nous soyons délivrés de petits succès, afin que nous grandissions. Nous devons continuer de grandir. Ne prête pas trop attention à ton succès afin d’avoir de grands plans. Sinon, tu seras très limité quant à gérer le futur. Tu auras plafonné. Ne plafonne pas. Ne plafonne pas si tôt. Grandis ! Grandis !!

    Compare ton succès à ta vision, afin d’avoir des dimensions. Si tu compares ton succès à ta vision, si toutefois tu as une vision, ton insatisfaction sera profonde parce que tu as encore du chemin à parcourir. Si tu compares tes succès à tes pairs, la vanité et le vide vont te remplir parce que ta vie n’a pas de buts. La comparaison c’est la préoccupation des insensés. Si tu compares tes accomplissements à ta vision, tu vas continuer de grandir.

    Si la CMCI a 5 millions de membres et doit atteindre 1 milliard, qu’est-ce que 5 millions représentent ? Si la CMCI a 5 millions de membres alors que le Plein Évangile a 50000 membres et Frontières globales en a 5000, la CMCI peut se vanter d’avoir réussi. Mais si tu compares tes succès à ta vision, tu seras très humble et tu ne perdras pas le temps à te vanter. Tu vas te remettre au travail et tu vas travailler, et tu vas avancer, avancer, parce que la vision éclipse les accomplissements. Si tu commences à dire : « J’ai plus avancé que tous ceux de ma génération qui étaient avec moi à l’université », « parmi les missionnaires qui sont venus en Europe, je suis le premier, le deuxième ou le troisième. » Si tu es le premier parmi ceux qui ont échoué, alors tu es le premier échec. Ne le fais pas. C’est de la folie.

    Compare tes accomplissements à ta vision ; alors tu vas grandir, parce que ta vision va éclipser tes accomplissements et te sauver de devenir épais et lourd. Compare tes accomplissements à ta vision, alors tu grandiras. Donc, quand tu finis un jeûne, tu l’oublies. Quand tu finis une croisade d’évangélisation, tu oublies vite parce qu’il y a tellement à faire. L’orgueil est un syndrome de manque de vision.

    Prions que le Seigneur nous rende légers, que Dieu nous rajeunisse, que Dieu nous rende comme des insensés.

    On pense toujours à l’avenir. C’est quand on a trente-cinq ans que le syndrome de la vieillesse envahit la tête, parce qu’il y a beaucoup d’argent dans le compte bancaire et un peu d’argent dans les poches. Quand il n’y a pas l’argent, on pense que la vie est finie, et on commence à devenir lourd, épais, pesant. La jeunesse, ce n’est pas l’âge, c’est les perspectives. Quand tout ce qui t’oppresse ce n’est que les souvenirs, tu es vieux. Quand tout ce qui te domine c’est l’avenir, tu es jeune. Alléluia ! Voilà comment rester jeune. Voilà comment rester humble. Voilà comment rester libre.

    J’ai une fois rencontré une jeune fille à Yaoundé, bien portante, toujours heureuse. Elle avait construit une maison. Elle m’a dit que ses frères lui avaient arraché la maison, et elle riait. Je lui ai demandé : « Pourquoi est-ce que cela ne te fait pas mal ? » Elle m’a dit : « Frère Théodore, ils sont comme moi-même j’étais ! Ils sont des voleurs. Quand quelqu’un planifie arracher la maison de quelqu’un d’autre, cela signifie qu’il n’a aucune intention de se construire. Tels que tu les voies, le fait qu’ils ont arraché ma maison signifie que c’est juste des garçons inutiles. Ils voient que leurs vies tirent à la fin. Ils ne s’attendent plus à rien, donc ils s’accaparent le peu qui est là, et ils s’accaparent même ce que j’ai construit. Sais-tu pourquoi je ris, Frère Théodore ? C’est parce que je ne vais pas rester là ; ma vie est devant. Il y a des choses que je dois faire. Ceux qui luttent pour le peu qu’ils ont proclament que c’est là tout ce qu’ils ont. Je ne suis pas comme cela. Mais je l’étais avant. J’ai deux bâtards comme preuve que j’étais une prostituée. J’étais comme eux. » Aujourd’hui, elle est secrétaire quadrilingue aux nations unies. Tu vois, c’est une petite maison, son fardeau serait-il maintenant une maison de deux chambres à Efoulan ? Non!

    Regarde devant et sois jeune !

    Regarde devant et grandis !!

    Alléluia !!!

    Es-tu vieux ? Que ton langage change. Que l’on t’entende conjuguer le futur. Que l’on ne t’entende plus parler au passé. Que l’on t’entende conjuguer le futur, ce que tu seras par la grâce de Dieu, ce que tu feras par la grâce de Dieu, ce que tu auras par la puissance de Dieu. Tout ce que Jésus m’a sauvé pour être et faire, tout ce que Jésus m’a créé pour être et faire, que cela soit ta préoccupation.

    Dieu est un Dieu merveilleux. C’est à cent ans qu’Abraham a commencé la paternité ; Dieu voulait qu’il vive longtemps. Alléluia ! C’est à cent ans que tu commences à élever ton enfant ! Tu es jeune !! Dieu peut être en train de se servir de nos problèmes pour nous rajeunir. Gloire à Dieu !

    LES CRISES DE TRANSFORMATION

    Quand on en vient à la croissance, celle des dirigeants, des missionnaires et tout ce peuple que le Seigneur nous a donné, il y a cinq aspects qui dépendent de la croissance de l’œuvre.

    Dans la Bible, nous réalisons que l’œuvre change en qualité et en quantité quand un dirigeant connait une crise dans sa vie spirituelle et est radicalement transformé. Après l’attaque du diable sur Job, les biens de Job ont multiplié, la qualité de ses enfants a changé, son âge et sa longévité ont changé. Il avait traversé une crise qui l’a transformé et emmené à une autre rencontre avec Dieu, et cela a tout changé.

    Si Dieu veut doubler ce que tu as, Il va t’amener dans une crise obstétrique, une crise de nouvelle naissance. Dieu va t’amener à une crise obstétrique, comme si tu renaissais, avec des dimensions de ta personne qui n’étaient pas là, pour que ton travail et ton œuvre puissent connaître des transformations.

    Chaque fois que Dieu voudra refaire toute l’œuvre, il commencera avec toi, avec ta vie normale ; Dieu va casser ta sécurité. Tu ne peux pas continuer comme tu es et faire grandir l’œuvre que tu as. Pour Einstein, la folie c’est continuer à faire les choses juste comme avant et s’attendre à un changement. Il dit qu’un homme doit embrasser le fait qu’il y a une loi de cause à effet, et s’il veut que les choses changent, il doit lui-même changer. Il dit : « Si tu rencontres un homme qui continue de faire les choses comme il les a toujours faites et qui s’attend à ce que les choses changent, alors tu as rencontré un fou ». La folie c’est continuer de faire les choses qu’on a toujours faites et en même temps s’attendre à ce que les choses changent. C’est vraiment de la folie.

    Si je veux que les choses changent, il faut que je change. Et je dois arrêter (A) de faire certaines choses et commencer (C) à en faire d’autres. Il n’y a pas de changement sans cet « A-C » : arrêter et commencer. Il y a des choses qu’on doit arrêter de faire et d’autres qu’on doit commencer à faire.

    LES VECTEURS DE LA CROISSANCE

    Si le dirigeant connait une crise de transformation, l’œuvre à son tour connaîtra des percées.

    Si le dirigeant grandit, l’œuvre va grandir.

    Si le dirigeant stagne, l’œuvre va stagner.

    Si le nombre de dirigeants grandit, l’œuvre va grandir.

    Si les dirigeants qui sont là grandissent dans leurs vies spirituelles, l’œuvre va grandir.

    Si Dieu réussit des transformations en les dirigeants, il y aura des percées dans l’œuvre.

    Si le dirigeant grandit, l’œuvre va grandir.

    Si le nombre de ceux qui portent des responsabilités augmente, l’œuvre va aussi grandir.

    C’est logique. Même si j’ai cinq personnes qui peuvent porter chacun un, et moi j’ai la capacité de porter dix, si j’ai cinq autres qui ne peuvent porter qu’un seul chacun, notre capacité change à 21. Ils peuvent porter cinq. Moi, je peux porter 10. Nous sommes à 15. Moi-même et les 5 autres, ça fait 6. Donc, nous sommes en tout 21. S’ils grandissent dans leurs capacités de porter et ils peuvent maintenant porter chacun 5, et moi, je grandis dans ma capacité de pouvoir porter 20, nous serons à 55.

    Et si on peut avoir seulement les 5, 5, on a 10 parmi lesquels 5 portent 5, et les 5 autres peuvent porter 2, et moi le gros dirigeant, je peux porter 25, notre potentiel change. Si je reste-là seul, je gère tout, parce que c’est moi qui connais, parce que mes capacités dépassent tout le monde, notre potentiel est limité. Le dirigeant qui connait des transformations apporte des percées.

    Le dirigeant qui grandit fait croître l’œuvre. Le nombre de dirigeants qui grandit augmente le potentiel de l’œuvre. La croissance des dirigeants présents accroit aussi le potentiel de toute l’œuvre. À nous de choisir.

    Nous devons rechercher la croissance qui affecte l’œuvre. Nous devons rechercher la croissance dans notre expérience individuelle et nos efforts à bâtir les autres, afin que l’œuvre grandisse. Sinon, c’est nous qui bloquons l’œuvre. Si je ne prends pas les autres à bord parce qu’ils ne sont pas aussi efficaces que moi, je bloque l’œuvre.

    Quand on en vient à la croissance de leadership qui affecte l’œuvre, il y a un nombre de facteurs :

    La croissance dans mon expérience,

    La croissance en nombre des dirigeants,

    La croissance des dirigeants qui sont déjà là,

    sont tous des vecteurs qui affectent l’œuvre, et des vecteurs que nous devons poursuivre si nous voulons la croissance de l’œuvre.

    Le dirigeant doit grandir avec l’œuvre et la croissance de leadership qui affecte l’œuvre a quatre aspects :

    Des transformations massives dans le dirigeant qui apportent des percées.

    La croissance linéaire du dirigeant qui apporte la croissance à l’œuvre.

    La croissance en nombre des dirigeants et,

    La croissance des dirigeants qui sont là.

    Voilà les vecteurs qui produisent la croissance, et c’est les mêmes vecteurs qui peuvent bloquer la croissance.

    Si le dirigeant n’a pas de nouvelles rencontres avec Dieu et s’il n’y a pas de transformations, il y aura peu de percées.

    Si le dirigeant n’est pas en train de grandir de façon linéaire, cela va bloquer l’œuvre.

    Si le nombre de dirigeants est petit, cela va affecter l’œuvre.

    Si les dirigeants ont rétrogradé, cela va affecter l’œuvre.

    La croissance du leadership avec l’œuvre se résume à ces quatre dimensions. J’utilise cela afin que quand je parlerai de la croissance du leadership avec l’œuvre, vous ayez les quatre dimensions.

    Puisque la croissance du leadership affecte l’œuvre, tout dirigeant devrait avoir un plan de développement. Tout dirigeant devrait avoir un plan de développement. La croissance du dirigeant est non négociable. L’œuvre a besoin que tu grandisses. L’œuvre exige que tu grandisses. Et l’œuvre exige que tous ceux qui sont nos codirigeants grandissent. Nous ne pouvons pas hypothéquer l’œuvre entre les mains des dirigeants rétrogrades. Donc, la croissance des dirigeants devient un impératif.

    Je dois grandir et tu dois grandir. Notre œuvre l’exige. Si tu n’es pas en train de grandir, tu es un ennemi de notre œuvre. Si tu es découragé, tu nous limite tous. Si tu te satisfais de ton petit succès, tu es en train de nous bloquer tous, ayant limité toute la contribution que Dieu voulait à travers toi, en étant satisfait de si peu.

    Un frère m’a dit que son père était très égoïste, mais il s’étonnait de ce que quand son père revenait à la maison, il disait qu’il ne mangerait pas la nourriture de sa mère et il demandait à sa mère de nourrir ses enfants. Une nuit, il est resté éveillé jusqu’à tard dans la nuit et il a vu son père rentrer à 23 heures. Son père a ouvert l’armoire, il a sorti du soya qu’il y avait gardé et l’a mangé tout seul. Le lendemain matin, il a dit à sa sœur : « Ne pense pas que papa est trop gentil ; c’est parce qu’il mange seul qu’il refuse la nourriture de maman. » La nuit suivante, sa sœur et lui sont entrés au salon à 23 heures, quand leur père avait sorti son soya de l’armoire, et ils se sont assis là. Leur père a dit : « Allez dormir ! » Ils ont répondu : « Papa, nous ne dormons pas. » Le monsieur a mangé le soya et ils étaient juste là à le regarder, jusqu’à ce qu’il ait la conscience troublée et leur en a donné. La nuit suivante, à 23 heures, ils sont revenus et leur père était irrité contre eux. Ils ont dit à leur père : « C’est parce que nous connaissons ton secret. Nous voulons manger avec toi. » Après ce jour-là, personne ne suppliait leur père ; il a commencé à manger la nourriture de leur mère, parce que ce qu’il avait à manger après ne lui suffisait plus. Ils étaient trois maintenant. Donc, il a arrêté d’acheter le soya parce que son secret avait été découvert, et il a commencé à manger le repas que leur maman servait.

    Ceux qui se satisfont de leur succès le font parce qu’ils ont ce qu’il fallait pour satisfaire leurs besoins, ils ne pensent pas à nous autres. Ils sont égoïstes. S’ils ont assez pour leurs vies et leurs leaderships, pour être meilleurs que nous, et ils sont satisfaits. Pourquoi ? Parce qu’ils ne veulent pas avoir assez pour eux-mêmes et assez pour nous. Ces dirigeants qui sont satisfaits nous bloquent.

    VOIS LA FAMILLE, VOIS LA VISION.

    Si le frère Zach était satisfait de ce que le Cameroun avait produit par rapport à son leadership, nous serions à quel niveau ? Nous ne serions même pas partis du Cameroun parce qu’il a fallu beaucoup de sacrifices pour qu’on puisse pousser l’œuvre et la vision aux autres pays.

    Aujourd’hui, je suis au Quartier Général ; je ne savais pas que j’allais revenir au Quartier Général comme dirigeant. Une des choses qui me donne une bonne conscience, c’est qu’étant au Nigéria, au moins j’ai planifié sur les co-ouvriers que j’avais en termes non seulement de mes besoins, mais

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