The Londoners : Un guide d'expatriation au Royaume-Uni
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À propos de ce livre électronique
Vous rêvez de partir vivre à Londres ? Lisez ceci avant de faire vos valises.
Quand Estelle Van de Velde a quitté la Belgique pour le Royaume-Uni, elle pensait faire un saut dans l'inconnu. Ce qu'elle a découvert, c'est bien plus qu'un simple déménagement : une véritable transformation.
À la croisée du récit personnel et du guide pratique, The Londoners révèle la réalité de la vie d'expatrié au Royaume-Uni — entre apprentissage de l'anglais, recherche de logement à Londres, études, travail et intégration culturelle.
Avec sincérité et humour, Estelle partage les défis, les erreurs et les victoires qui lui ont permis de s'adapter et de s'épanouir à l'étranger.
Dans The Londoners, vous découvrirez :
- Comment apprendre l'anglais et réussir l'examen IELTS ;
- Quelles sont les choses auxquelles il faut penser avant de déménager au Royaume-Uni ;
- Comment trouver votre premier appartement à Londres ;
- Comment naviguer dans le système universitaire britannique ;
- Comment trouver un emploi qui vous intéresse au Royaume-Uni ;
- Et plus encore !
Que vous envisagiez d'étudier, de travailler ou de recommencer votre vie outre-Manche, ce témoignage inspirant vous aidera à franchir le pas… en toute sérénité.
Estelle Van de Velde
Estelle Van de Velde is a Belgian indie author, speaker and video content creator on YouTube. She has a master's in creative Writing from Brunel University London, has 10 years' experience in marketing and is passionate about all things self-publishing. She's also a mama writer, her son was born in May 2022, and she takes care of him when not writing or working on her author business.
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Avis sur The Londoners
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Aperçu du livre
The Londoners - Estelle Van de Velde
À mon grand-père, Louis,
qui a traversé la barrière linguistique en son temps.
Be a dreamer
J’ai entendu de nombreuses histoires au cours des dix dernières années. De ces personnes quittant leur pays d’origine pour le travail, l’amour ou, plus tragiquement, la guerre. Si vous lisez ce livre, peut-être aimeriez-vous connaître mon histoire ?
Née dans le sud de la Belgique, près de Mons, l’idée même de vivre dans un autre pays ne m’aurait jamais traversé l’esprit. Demandez donc à ma maman !
Peu de personnes le savent, mais j’ai tenté les études de médecine après mes dix-huit ans. Je ne savais pas trop ce que je voulais faire, comme la plupart des jeunes de mon âge. Bien sûr, je me suis plantée. Après avoir changé d’option, j’ai obtenu un bachelier en communication. Ces études m’ont mise sur la route d’un garçon des plus étonnants : Quentin.
Vous devez savoir que mon papa était un maniaque de la ponctualité. Nous étions toujours en avance lors des fêtes d’anniversaire, des mariages ou sur la route des vacances (pour éviter les embouteillages notamment). Si vous aviez le malheur d’arriver ne serait-ce qu’une minute en retard, vous pouviez être sûr de recevoir un charmant commentaire...
Le lien avec Quentin ? Patience.
Avec un papa comme le mien, vous imaginez bien que j’étais toujours très en avance moi aussi. J’étais généralement la première à arriver à l’école, avant même la secrétaire ! Je sautais dans la voiture dès 6h30 du matin, et j’arrivais bien avant 8h. Cela me garantissait une bonne place de parking et me permettait d’éviter les heures de pointe.
C’est là que Quentin entre en scène. Il était le seul à me battre à la porte chaque jour. C’est qu’il prenait le train, le tricheur ! Nous apprenions à nous connaître, un peu plus chaque matin. Il ne m’était cependant jamais venu à l’esprit de lui demander d’où il venait. Pendant très longtemps, je pensais qu’il était de Mons. Et puis, un jour, j’ai découvert que je passais tous les jours devant chez lui sans le savoir. Je lui ai alors proposé de faire du covoiturage... et nous étions un couple à la fin de l’année scolaire.
J’obtenais mon diplôme en 2011 et postulais en tant que responsable des relations publiques dans une asbl (association sans but lucratif) à quinze minutes en voiture de chez mes parents. J’étais clairement dans ma zone de confort, avec ma famille, mes amis et Quentin.
Mais mon travail était loin d’être satisfaisant. Pendant plus de deux ans, je passais le plus clair de mon temps dans un bureau aux murs blancs et froid. J’avais besoin de changement.
Je me lançais alors en tant qu’indépendante à temps partiel comme rédactrice, tout en cherchant à changer d’emploi principal. Motivée, je me suis vite rendue compte que je n’avais pas assez d’expérience aux yeux des potentiels employeurs. Vous savez, ces trois petites années d’expérience que toutes les entreprises demandent pour un poste junior ? Et, bien entendu, les stages ou emplois étudiants ne comptent pas. C’était comme si le monde voulait que j’ai une pré-carrière avant la vraie.
À ce moment-là de ma vie, je ne me sentais pas progresser. J’étais coincée et malheureuse dans un emploi qui ne me convenait pas, non seulement dans le type de job mais aussi dans l'environnement dans lequel je l’exerçais. Et j’avais beau postuler à toutes les offres que je voyais... toujours rien.
Autant dire que ma confiance en moi diminuait de jour en jour. Il n’y avait tout simplement pas de travail pour moi. À mes yeux, il n’y avait qu’une option : faire la navette tous les jours pour me rendre à Bruxelles, afin de profiter des meilleures opportunités. Mais je n’étais pas prête à le faire, surtout après le décès de mon père en 2012 et sachant que ma famille avait besoin de moi.
Mon sentiment de burn out et de ne pas être soutenue par mes collègues n’a cessé de croître. Je me sentais tellement épuisée que je posais ma démission en 2014.
Quentin, lui, avait ses propres soucis. Nous ne vivions pas encore ensemble mais nous nous voyions quand nous le pouvions. Si bien qu’au cours d’une soirée, alors que nous regardions un film, je sentis son regard se poser sur moi.
— Tu viendrais à Londres avec moi ? murmura-t-il.
Je lui répondais : « Oui, okay, la semaine prochaine si tu veux. »
— Je veux dire y vivre. Nous pourrions nous faire une meilleure expérience professionnelle...
Mon cerveau commençait alors à décoder ce que Quentin essayait de me faire comprendre. J’avais le cœur au bord des lèvres lorsque j’avouais : « Mais je ne parle pas anglais. »
Depuis mon plus jeune âge, on me disait que je n’étais pas douée pour les langues. Alors pourquoi en serait-il autrement, maintenant que j’avais la vingtaine ? Je savais que mon anglais était loin d’être au niveau pour vivre dans un pays anglophone.
Quelques jours plus tard, Quentin me reposait la question.
— Me suivras-tu à Londres ?
Je pense que vous devinez la réponse...
Nous sommes devenus « les Londoniens. »
Ce surnom nous vient de mon grand-père, avec qui je correspondais lorsque nous avons déménagé au Royaume-Uni. Chacune de ses lettres était adressée « aux Londoniens » ou « aux exilés, » ce qui me faisait beaucoup rire. Mon grand-père était un peu dramatique. Lui qui n’avait jamais vécu en dehors de la Belgique, il avait pourtant eu le courage de traverser la frontière linguistique entre la Belgique néerlandophone et la Belgique francophone lorsqu’il était plus jeune.
Bientôt, toute la famille nous appelait « les Londoniens. » Nous étions ceux qui avaient osé s’installer à Londres.
L’idée de s’expatrier fait rêver. Certains se disent que l’herbe est plus verte ailleurs, le pays dans lequel ils vivent ne répondant plus à leurs attentes.
Si vous tenez ce livre entre les mains, peut-être êtes-vous sur le point de faire le grand saut. Ou peut-être êtes-vous tout simplement curieux de découvrir mon histoire.
Les quatre années que j’ai passé au Royaume-Uni ont été une expérience incroyable. Dans ce livre, je vous raconte notre emménagement – une aventure qui ne s’est pas vraiment déroulée comme prévue – mais aussi les déboires qui ont débouché, heureusement, sur une vie plus épanouie. Je vous parle également des réactions de nos proches à l’annonce de notre départ, de la manière dont nous sommes restés en contact malgré la distance, et comment nous nous sommes créés un petit cocon dans une ville où les gens sont pressés. Enfin, je vous explique comment ma relation avec la langue anglaise a évolué en quelques mois seulement.
Chaque chapitre est divisé en deux parties :
• mon expérience, bonne ou mauvaise, en tant qu’étrangère au Royaume-Uni ;
• les conseils et astuces que j’aurais aimé connaître avant de faire le grand saut.
Alors installez-vous confortablement avec une tasse de thé, et profitez de votre voyage.
1. Le grand plongeon
Comment devenir un Londonien
C’était surréaliste jusqu’au jour J.
— Vous parlez tous les deux anglais ? demandait la mamie de Quentin à chacune de nos visites. Et lui de répondre inlassablement : « Oui, nous parlons anglais. »
Je n’étais pas aussi confiante que Quentin, mais l’apprentissage suivait son cours – j’en parle d’ailleurs dans le prochain chapitre. Nous avions réglé toute la partie administrative, réservé nos billets de train (un aller simple !) et notre premier AirBnB. Si vous ne connaissez pas le concept, il s’agit tout simplement de louer une chambre chez l’habitant. Notre futur logement se situait autour de la station de métro Barkingside, sur la Central Line.
Nos proches avaient peut-être des difficultés à le croire, mais nous étions prêts. Nous nous donnions trois mois d’essai. Si, au bout des trois mois, aucun de nous ne trouvait de travail, nous rentrerions en Belgique.
Mais nous n’allions pas rentrer, n’est-ce pas ?
Sur les conseils de nos parents, nous avions rendu visite tout le monde avant de prendre le train. Certains ne comprenaient juste pas pourquoi nous partions. D’autres poussaient la réflexion jusqu’à nous dire que nous étions stupides de
