Morceaux de soleil: Suscitation d’existence

Par Christine Pellegrini

Ce recueil est une ode à la nature qui endure et qui dure, avec laquelle l’auteure continue d’avoir des tête-à-tête, des corps à corps, des cœurs à cœurs. Elle a voulu l’allier à la poésie, souvent incomprise et mal-aimée, car, pour elle, la poésie donne acuité et profondeur à notre regard, à notre cœur et peut éclairer notre agir. Comme le dit Victor Hugo : « Il est dommage que la nature parle et que l’homme ne sache pas l’écouter ». Ainsi est né Morceaux de soleil qui se veut suscitation d’existence.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Retraitée, Christine Pellegrini est revenue au village de ses racines, « chez elle ». Aujourd’hui, l’enfant qu’elle fut la prend par la main. Elle est restée cette enfant des grands espaces qui était déjà passionnée de peinture, d’écriture et de lecture.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 31 août 2022
• ISBN: 9791037767141

Aperçu du livre

Morceaux de soleil

À l’aube, au crépuscule, au fils des jours, dans la ronde des saisons j’ai parcouru tes champs, tes sentiers, tes sous-bois, tes forêts, tes montagnes, tes plages. J’ai participé à tes endormissements, à tes réveils. J’ai entendu tes rires dans les feuillages, tes pleurs dans la tempête, tes gémissements assoiffés dans la torpeur de la canicule. J’ai vu et entendu tes colères devant l’ignorance des consciences assoupies, fermées à la lumière. J’ai perçu parfois ta lassitude. Mais toujours tu affrontes le combat de la vie. Tu sais ses ornières, ses broussailles, ses impasses.

Je te loue toi si belle et généreuse NATURE en qui je m’abreuve, en qui je me ressource.

Je te loue toi qui chaque jour peuple ma vie de tant de MORCEAUX DE SOLEIL.

Je te loue toi qui es pour moi, entre autres, SUSCITATION D’EXISTENCE.

Prendre le temps de se taire

Prendre le temps de se souvenir

Allez à son gré dans les jardins de la pensée.

ÉCOUTE

  LES CHUCHOTEMENTS

    À L’AUBE

      AU CRÉPUSCULE

        AU GRÉ DU VENT

          C’EST LE PRINTEMPS.

Adieu

Adieu les nuits qui frappent aux portes,

Les nuits qui tôt se cognent aux fenêtres

Les nuits qui laissent le matin blanc de givre.

Adieu !

Contemple avec ravissement les premières fleurs

Qui tremblent dans la brise encore âpre.

Regarde le déploiement muet de l’herbe qui s’affole.

Écoute l’hymne à la joie