À propos de ce livre électronique
Avec le soutien et la plume de Sandrine, Yvette et Jérémy.
Alexis Gilon
Professeur de mathématiques passionné et très fan de poésie, à 23 ans Alexis Gilon décide de se lancer dans l'aventure du livre et publie son premier recueil : Déèmes, une année de poésie. Une petite année plus tard, il rend hommage à son grand-père en publiant Avus Meus, un recueil entre souvenirs et poésie.
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Aperçu du livre
Avus Meus - Alexis Gilon
Sommaire
Avant-propos
Souvenirs de famille
Souvenirs d’une femme
Souvenirs d’une fille
Souvenir d’un petit fils
Recueil
Onze septembre
Petit frère
La pelouse
Un bout de fromage
Ma batterie
Fenêtre sur la cour
Adieu, Monsieur le professeur
Une fille, une mère
Ce soir, c’est match
Ça reste entre nous
Sage m’en d’août
Caravane
En cuisine
Se dire qu’on
Tant de choses
Oh putain
Une glace qui coupe
Ta chaîne
Trois mars
Et après ?
Lettre à la vie
Remerciements
Du même auteur
Avant-propos
Nous sommes lundi douze mars deux mille dix-huit, il est environ quatorze heures trente, au crématorium le maître de cérémonie laisse son pupitre à celle qui m’a donné la vie. L’émotion se ressent sur son visage, elle tient plusieurs feuilles dans les mains et un teint rouge envahit sa peau. Elle prend la parole et annonce la lecture d’un poème :
Tu m’as appris l’humour et la dignité
Le respect, l’amour, l’appétit, l’amitié.
Tu m’as appris à marcher droit
Courir, nager, pour faire comme toi.
Tu m’as donné tous mes repères
Toujours fier d’être mon grand-père.
Tu étais mon superhéros
Celui qu’on appelle au secours
Celui dont je garde des photos
Qui a mes yeux incarne l’amour
Alors je veux dire ce que je ressens
Même si c’est dur et émouvant
Tu sais que pour moi c’est compliqué,
Je te l’ai d’ailleurs rarement dit
Mais si j’ai le sourire, Papy
C’est que je ne cesse de t’aimer.
Ce texte est celui que j’ai écrit le neuf mars, entre onze heures vingt et une et onze heures trente-six, le cri du cœur d’un petit-fils qu’une mère lisait à quelques mètres du cercueil de son propre père devant une salle comble. L’émotion était palpable dans l’assemblée, mais ce n’était pas de la fierté qui m’envahissait, ce n’était pas de la tristesse non
