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Finance World I: Préhistoire Définitions Concepts
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Livre électronique758 pages3 heures

Finance World I: Préhistoire Définitions Concepts

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À propos de ce livre électronique

"Finance World I" est le premier tome de la trilogie de Marc René Deschenaux donnant un aperçu du monde financier. Il énonce des bases, des principes et des définitions avant le deuxième volume sur les méthodes et les actions.
LangueFrançais
ÉditeurBookBaby
Date de sortie22 déc. 2021
ISBN9781736451571
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    Aperçu du livre

    Finance World I - Marc René Deschenaux

    1. Notions Générales (Generalities)

    A Didier Paviet-Germanoz

    Un ami trés cher qui est génial,

    Mais auquel je n’ai rien compris…

    La culture est ce qui reste lorsqu’on a oublié tout ce qu’on avait appris.

    Lecteur averti, avant d’aborder les définitions économiques de base, il est bon de revoir ces notions générales que l’on croit j connaître par coeur et qui, à chaque lecture, nous révèlent un autre sens, . un autre aspect que l>on n’avait pas vu. Lecteur novice, la bonne compréhension de ces notions simples déterminera l’intensité ou l’absence de tes maux de tête futurs, ton échec ou ta réussite, ta chance ou ta malchance et, à cette minute, tu ne réalises pas combien l’étendue de cette affirmation est vaste. Tu ne dois plus savoir, tu dois avoir l’instinct, sentir, avoir le réflexe.

    1.1. Le Droit (Law)

    Le Droit est l’ensemble des règles juridiques élaborées au nom de la puissance publique, qui est l’organisation juridique des nombreuses volontés particulières en une volonté unique. Ces règles régissent les rapports des hommes entre eux et leur inobservation entraîne des sanctions.

    1.2. Les Biens & les Droits Réels (Estate & Property Rights)

    La loi distingue deux types de biens sur lesquels une personne peut avoir des droits de propriété et de maîtrise : les meubles et les immeubles; les biens concernés par ces droits, quoique généralement matériels, peuvent être immatériels (ex. créance, droit d’auteur, permis de construire). Les droits de propriété et de maîtrise qui lient un bien à une personne s’appellent droits réels, du latin res, qui signifie la chose. Ce sont des droits absolus parce qu’on peut les faire valoir à l’encontre de tous, même s’il s’agit de l’état. Ex. le droit de propriété.

    1.2.1. L’Immeuble (Real Estate or Property)

    Du latin immobilis, qui signifie immobile. L’immeuble ou la chose immobilière est un bien qui ne peut être déplacé : le sol (fonds de terre) et ce qui s’y incorpore ex. les bâtiments. Par extension juridique, tout bien auquel la loi reconnaît un caractère immobilier en raison de sa nature, de sa destination ou de l’objet auquel il s’applique.

    1.2.2. Le Meuble (Movables or Personal Property)

    Du latin mobilis, qui signifie mobile. Le meuble ou la chose mobilière est un bien qui peut être déplacé et par extension tout bien qui n’est pas immobilier par définition. La majorité des biens immatériels sont des choses mobilières, à l’exception de certains droits immatériels liés à des objets immobiliers ex. le permis de construire, parce qu’il modifie la valeur d’un objet immobilier.

    1.3. La Finance (Finance)

    De l’ancien français finer, qui signifie mener à bien. (Petit Larousse) Ce mot vient lui-même du verbe latin fundere qui signifie trouver et du terme hansa qui signifie solution ou association de marchands; n’est-ce pas une étymologie fantastique ?

    La finance est donc la science de mener à bien, la science d’entreprendre. Contrairement à une idée largement répandue et une bonne fois pour toutes, la finance en elle-même n’inclut pas une notion d’argent, mais d’organisation, de planification en temps et en moyens. Certes, l’argent est l’un de ceux-ci mais il n’est qu’une conséquence, une unité de mesure des moyens nécessaires à ou dépensés pour un projet donné. La finance en tant que science de l’entreprise, c’est-à- dire du fait d’entreprendre (et non dans le sens de société), s’applique à toute sorte de projets même s>ils sont à but non-lucratifs ou sans rapport avec l’argent.

    La confusion s’explique toutefois par le fait que, dans la majorité des cas, les décisions financières (= émanant d’un raisonnement ou d’une méthode élaborée par l’application de la science d’entreprendre) ont des effets monétaires, qu’on appelle à tort effets financiers. Selon la définition fondamentale prônée par ce livre, un effet financier serait un effet qui changerait la manière d’entreprendre et non le coût du projet.

    Philosophiquement et là, ce n’est que mon point de vue personnel, cette définition comporte un aspect admirable : l’argent n’est qu’un effet et non une cause; on ne peut élaborer une science de l’argent, parce que l’argent n’est qu’une étape sans consistance c’est ce qui fitdire au mouton noir, ô combien sympathique, de la famille Rothschild un dollar ne vaut que lorsqu’il est dépensé. Il est le symbole de l’aboutissement dans les projets qui visent l’argent mais il n’y a rien à dire à son propos, parce qu’il est semblable à toute ligne d’arrivée, mince et bref; seul le parcours est digne d’un intérêt analytique. Pourtant, il est l’objet de toutes les convoitises car dans le monde financier ou non, il est instrument de pouvoir et de liberté.

    1.4. L’Economie (Economy)

    De l’ancien grec êkhô, qui signifie son ou répercussion, et nomia qui signifie l’étude ou la science. (Le petit Larousse indique comme racine oikonomia qui désigne l’administration de la maison; cette racine est exacte mais elle ne se réfère qu’au sens épargne ou dépense réduite du terme, alors que les premières racines se réfèrent au sens de science développé en ce livre.) L’Economie est donc l’étude des répercussions monétaires de l’ensemble des activités d’entreprise d’une collectivité humaine relatives à la production, la distribution et la consommation des richesses et des ressources. (d’une, de plusieurs ou d’une infinité de décisions financières réalisées, c’est-à-dire concrétisées par les entités).

    1.5. Synthèse de l’Univers Economique & Financier.

    Par les notions exposées ci-avant, on peut se faire une idée de la structure du monde financier. Ce monde s’appuie sur deux bases dominantes : le droit et la gestion des ressources. La première dicte les règles d’entreprise, la seconde donne les moyens de concrétiser l’entreprise. La différence entre la Finance et l’Economie est que l’une traite des phénomènes ayant trait à une entités, à ses liens et à ses actes juridiques et commerciaux, tandis que l’autre porte sur les répercussions monétaires de l’ensemble des actes financiers d’une zone géographique déterminée. Il en ressort que la Finance a un aspect interne, bien qu’elle traite des liens entre entités et que l’économie a un aspect externe.

    2. Définitions Economiques (Economical Definitions)

    A Gabrielle Salomon,

    En mon coeur à jamais…

    Où les politiciens font un désert, ils disent qu’ils ont donné la paix.

    Tacite

    Ces définitions décrivent quelques uns des éléments de l’univers économique dans lequel le monde financier évolue et qui influencent les opérations financières au quotidien.

    2.1. L’Etat (State)

    L’Etat consiste en un groupe organisé d’hommes établis sur un territoire fixe et liés entre eux par une histoire, des traditions, une administration publique et des aspirations communes. Le pouvoir de l’Etat est formé par une organisation juridique des nombreusesvolontés particulières en une volonté unique, qui donne naissance à la puissance publique. Cette puissance est le pouvoir exercé par l’Etat sur tous les individus se trouvant sur le territoire occupé par la collectivité qu’il incarne. Elle permet d’imposer un ordre sans ou même contre le consentement de chacun des habitants; elle assure le maintien de la communauté et la protection des droits et des biens des individus. L’Etat est donc l’organisation de base nécessaire à la vie en communauté; il met de plus un frein aux prétentions provenant des intérêts personnels des entités privées. (C’est beau la théorie…)

    2.2. Les Autorités (Authorities)

    Ce terme provient du latin auctoritas, qui signifie pouvoir donné pour l’exercice d’une fonction. Au pluriel, le terme signifie les différents organes décisionnaires de l’état et plus généralement son administration.

    2.3. Les Impôts (Taxes)

    Les impôts sont des prélèvements obligatoires sur les gains des entités,destinés à financer les dépenses budgétaires de l’état et de certains autres organismes publics, collectivités locales, établissements publics à vocation territoriale (ex. les provinces ou régions). Ainsi, les impôts sont un mode de répartition des charges publiques, fondé sur l’adaptation aux facultés contributives des citoyens. On distingue deux types principaux : les impôts directs et les impôts indirects.

    2.3.1. Les Impôts Directs (Direct Taxes)

    Les impôts directs sont établis nominativement, d’après les facultés contributives (ex. revenu, fortune etc.) propres à l’entité qui y est soumise et qu’on appelle contribuable. Les impôts directs sont perçus par voie de rôle (registre des contribuables d’un pays ou d’une région, que l’administration contacte) et supportés par le contribuable qui en est légalement redevable. En principe, les impôts directs sont progressifs, c’est-à-dire que leur taux augmente plus que proportionnellement à l’objet de la taxation. Tels sont l’impôt sur le revenu et l’impôt sur la fortune dont les noms indiquent clairement l’objet qu’ils frappent.

    2.3.2. Les Impôts Indirects (Taxes)

    Les Impôts Indirects frappent certains actes juridiques ou opérations financières indépendamment des facultés contributives de l’entité qui les entreprend. Les caractéristiques de l’acte ou de l’opération considérée fixent les termes de la taxation, indépendamment des entités les entreprenant. En principe, les impôts indirects frappent toutes les transactions d’un même type de manière proportionnelle et ne sont donc pas progressifs. Dans le cas d’une importation, pour prendre un exemple concret, l’importateur contribuable peut répercuter ces impôts sur le consommateur final de la marchandise. Les facultés contributives du consommateur sont (théoriquement) évaluées par les dépenses qu’il engage.

    2.3.3. Les Taxes (Duties)

    Les taxes sont, au sens propre, des prélèvements obligatoires de la même nature que les impôts, mais qui sont soit des impôts indirects sur un produit spécifique (taxe sur l’alcool), soit des impôts destinés à payer un service public déterminé et dûs par les usagers de ce service seulement. La Taxe à la Valeur Ajoutée ou T.V.A. (Value Added Tax ou V.A.T.) est la plus connue et elle frappe les produits de consommation courante (autre terme pour dire n’importe quoi et presque tout ce qui s’importe).

    2.4. Le Paradis Fiscal (Fiscal Paradise)

    Le Paradis Fiscal est un pays ou une place financière qui fait bénéficier d’un régime fiscal privilégié les entités qui y créent une personne morale, y font des opérations ou des dépôts. Le régime fiscal privilégié est constitué de réductions ou d’exonérations des impôts directs ou indirects. Il existe une bonne centaine de paradis fiscaux et l’on peut même dire que la notion est relative. En effet, la Suisse est un paradis fiscal au regard de l’administration française, alors qu’elle ne l’est pas à celui d’un citoyen suisse. Toutefois, il existe un certain nombre d’états qui sont des paradis fiscaux à l’égard de tous, tant leurs exonérations sont importantes et même, dans quelques cas, quasi-absolues. Quelques exemples de paradis fiscaux répondant à ce dernier critère : l’Ile de Man, Turks & Caicos, Panama etc…

    Lorsque l’on choisit un paradis fiscal, il faut être prudent à bien des égards, consulter une documentation appropriée et avoir l>humilité de demander conseil à des spécialistes. En effet, le paradis fiscal ne doit pas être choisi seulement en fonction de l’économie fiscale. D’autres critères, plus importants même, entrent en considération. Par exemple, votre monnaie de référence et celle dans laquelle ou celles dans lesquelles le paradis fiscal autorise les transactions et accorde les exemptions. Suivant le genre d’affaires que vous menez, il peut être essentiel de conclure un contrat sans attendre la signature des administrateurs locaux de la compagnie offshore en paradis fiscal etdonc d’avoir une procuration externe à la structure ; est-ce possible ?De ces exemples se dégagent quelques uns des critères importants qui aident à choisir le paradis fiscal adéquat pour une situation ou un montage financier spécifique :

    I. la Commu nication

    II. la Facilité d’Accès

    III. la Monnaie & les facilités de conversion

    IV. la Qualité du Système Bancaire

    V. la Nature des Avantages Fiscaux

    VI. la Qualité de l’Environnement Juridiqueet

    la liste n’est pas exhaustive, sans parler de particularités propres au montage envisagé.

    Je recommande vivement, à cet égard la lecture du Nouveau Guide des Paradis Fiscaux de Maître Edouard Chambost, à l’exclusion de tout autre. Cet auteur donne une description précise, comblant à la fois le technicien et le novice. Son ouvrage constitue un véritable catalogue de la plupart sinon de tous les paradis fiscaux. L’étude qui y est développée est la plus performante que j’aie vue dans le domaine.

    2.5. Le Paradis Bancaire (Banking Paradise)

    Le Paradis Bancaire est un pays ou une place financière qui fait bénéficier de facilités et d’un réseau bancaires performants les entités qui y opèrent.

    2.6. Le Paradis Boursier (Exchange Paradise)

    Le Paradis Boursier est un pays ou une place financière qui fait bénéficier de réductions ou d’exemptions de taxes boursières, de droit de timbre et de taxes de transfert de titres les entités qui y opèrent des transactions. En outre, le paradis boursier doit disposer d’un réseau bancaire performant, afin que les commissions perçues sur les titres soient aussi basses que possible.¹

    2.7. Le Marché (Market)

    Un marché est un ensemble de consommateurs qui ont besoin d’un produit spécifique répondant à un besoin ou à une envie et qui l’achètent. Si ils ne l’achètent pas encore mais que l’on évalue qu’ils sont susceptibles d’acheter le produit, on parle alors de marché potentiel. Il est à noter que l’usage du terme marché potentiel peut s’appliquer également à l’augmentation d’un marché existant et exploité, parce qu’on estime qu’il comprend encore un potentiel inexploité ou mal exploité. Par extension, le Marché, avec une majuscule, est l’ensemble de tous les consommateurs, tous produits confondus. Mentionnons encore l’usage du terme marché comme signifiant le lieu où se concluent les transactions (ex: le marché de Londres signifie les transactions d’achat & vente des intervenants qui opèrent à Londres). Par extension, il désigne aussi l’ensemble d’une branche, dont les entités participantes se sollicitent pour conclure des transactions.

    2.7.1. L’Offre & la Demande (Supply & Demand)

    L’offre & la demande sont les deux mouvements qui s’opposent et se complètent pour un produit donné et qui créent la notionmême de marché. L’Offre représente l’ensemble des détenteurs de quantités de produit qui désirent les vendre à un prix unitaire donné, appelé prix demandé (Ask or Asked). La Demande représente le marché potentiel, c’est-à-dire l’ensemble des consommateurs susceptibles d’acheter des quantités de produit à un prix unitaire donné, appelé prix offert (Bid). Chaque fois qu’une offre et une demande se rencontrent et arrivent à un compromis, il y a transaction ou opération. En clair, cela signifie que le produit est vendu par l’offre à la demande à un prix unitaire donné, appelé cours. Le cours est donc le compromis entre

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