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ah, qu'il est beau ce mur !
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ah, qu'il est beau ce mur !
Livre électronique80 pages39 minutes

ah, qu'il est beau ce mur !

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À propos de ce livre électronique

De famille modeste, mais doué, Claude apprend le violon à l'école...de la RATP et chemine (chemin parsemé d'embûches) jusqu'au Conservatoire National de musique, où il fait d'assez brillantes études musicales. Mais l'heure arrive du service militaire : l'Armée Française le prend en mains et le dirige, non pas vers le Sud comme prévu (Algérie, 1960), mais vers le Nord (Berlin). Et le Mur, érigé à ce moment-là, l'enferme dans la découverte de l'amour et de la captivante vie musicale de Berlin.
LangueFrançais
ÉditeurBooks on Demand
Date de sortie18 août 2021
ISBN9782322403998
ah, qu'il est beau ce mur !
Auteur

Claude Lelong

Né en 1937, Claude Lelong a très vite été remarqué pour ses facilités au violon, ce qui l'a conduit jusqu'au Conservatoire National de Musique de Paris. Après son service militaire effectué à Berlin, il s'y installe en tant que soliste dans l'orchestre de l'opéra de cette ville ; plus tard, il y devient enseignant à l'Université des Arts. Il développe une activité de concertiste et vers 2000 se fixe à Tokyo, où il enseigne à l'Université Nationale des Arts tout en poursuivant sa carrière de soliste. Vers 2010, il rentre à Paris, et y enseigne à l'École Normale de Musique de Paris. Lorsqu'il se résigne à une retraite prématurée à l'âge de 81 ans (!), il se dit avec raison que ce qu'il a vécu dans ses années de formation pourrait intéresser des lecteurs, et se lance dans une entreprise autobiographique dont le présent livre vous propose aujourd'hui le résultat.

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    Aperçu du livre

    ah, qu'il est beau ce mur ! - Claude Lelong

    Ces quelques pages sont dédiées au peu regretté

    Kamerad Erich Honecker, à qui nous devons la

    construction de ce magnifique mur de Berlin,

    digne d’un mur Trumpiste.

    Sommaire

    Préface

    Livre I

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Livre II

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Livre III

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Épilogue

    Préface

    Ce « Fait » est, après celui de ma naissance, incontestablement le plus important des faits, mais je ne lui prête aucune attention, ne lui permets même pas d’atteindre le statut « Vague souvenir », il tombe mort-né dans l’oubli le plus profond.

    C’est quand je me serai fourré dans un sale pétrin, que ce « Fait » sortira bien vivant, à jamais fidèle, de son oubliette, et me poursuivra partout et toujours.

    Livre I

    Chapitre 1

    Venons-en au « Fait ».

    Nous sommes en l’an 1947, j’ai 10 ans ; nous sommes, mes parents et moi, chez une vague cousine, elle habite Amiens, dans un de ces petits pavillons destinés aux familles de mineurs.

    Elle tient un objet qu’elle montre à mon père : « Je ne sais pas quoi en faire, je vais le jeter à la poubelle. »

    Long silence.

    Mon père : « … un violon ? »

    Long silence

    « Enfin, donne-le à Claude (c’est moi), on verra bien. »

    Dès le début, je ne le vois pas d’un bon œil, moi, ce violon !

    Mon père est têtu, vite, il me trouve une dame, soi-disant professeur de violon : elle donne, tous les mercredis soir, des cours dans une école primaire proche de chez nous ; argument décisif, les cours sont gratuits.

    Peu enthousiaste, mais obéissant, j’y vais, à ces cours.

    « Il est doué ce petit, jubile la dame. »

    Ce « Don » ne m’attire pas, il m’est moins précieux que le temps passé avec mes copains dans le square situé en face de notre immeuble.

    Il lui faut seulement quelques mois, à ce professeur, pour m’exhiber dans tous les petits concours organisés par des associations, écoles, entreprises, usines, ateliers de tricotage, dessin, etc.

    Premier prix à l’unanimité avec félicitations du jury, le résultat est toujours le même. En outre, ma culotte courte me donne des airs d’enfant prodige.

    Bien qu’il m’éloigne de mes copains, je commence à éprouver une certaine sympathie pour cet instrument, il flatte ma vanité.

    Je supporte même l’ennuyeux solfège.

    Chapitre 2

    Mon père travaille à la RATP.

    Elle fait bien les choses, la RATP : colonies de vacances, garderies d’enfants et même une ambitieuse école de musique où certains professeurs sont employés comme salariés.

    En 1949-50, mon père m’inscrit dans une classe de violon. Je suis tout de suite un objet de convoitise. Je suis dirigé vers un professeur, mauvais dit-on, mais soutenu par le directeur ; l’autre, bon, dit-on, est soutenu par ses collègues ; c’est lui qui me gagne.

    Dans cette école, pour la première fois j’entends parler de « Musique », de Beethoven, Bach, Mozart, etc.

    Ces noms m’étaient inconnus. N’existait que ce que je jouais.

    On évoque aussi des interprètes… Ginette Neveu était célèbre parmi les mélomanes (je n’en faisais pas partie). Elle

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