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Un culte solaire: Enquête sur l'existence du Christ
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Un culte solaire: Enquête sur l'existence du Christ
Livre électronique202 pages2 heures

Un culte solaire: Enquête sur l'existence du Christ

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À propos de ce livre électronique

La déconstruction d'un mythe

Ce livre est le fruit d’un travail d’enquête qui a duré dix-sept ans. Mes recherches m’ont menée bien au-delà – dans le temps et l’espace – de la Judée, théâtre supposé de la « Cène » et autres « hauts faits » attribués à un personnage étrangement absent des registres d’histoire laissés par ses contemporains, des savants de l’époque, entre autres, ou par les troupes d’occupation romaines.

En entrant dans ces pages vous risquez, comme moi, de mettre un coup de pied dans la fourmilière. Car la croyance, profondément implantée dans les subconscients, est une œuvre complexe et très bien ficelée au fil des siècles.
Je vous invite à suivre, pas à pas, mon enquête à travers la Palestine et l’Egypte, mais aussi l’Inde, pays dans lequel vous découvrirez des similitudes convaincantes. Ainsi vous saurez de façon incontestable ceci : « Le Christ n’a jamais existé !… »

Un essai qui pousse à douter de l'existence du personnage emblématique de la religion chrétienne !

EXTRAIT

Se lancer sur les traces d'un homme qui, jusqu'à l'âge de trente ans, est absolument inconnu, et qui, à ce moment, nous apparaît en miracles tantôt ridicules, tantôt absurdes, est une piètre aventure, n'en seraient les conséquences.
Une filature à deux mille ans d'intervalle, avec tous les sérieux messieurs qui m'ont précédée, toutes les œuvres... Eh bien soit. J'en accepte le challenge. J'ai toujours adoré les défis.
Commençons donc... par le commencement.
En quelle année est né Jésus ? Si vous savez bien votre leçon de catéchisme, vous me répondrez : Il y a, environ 2000 ans, à Bethléem.
Bravo ! Vous aurez un bon point.
Maintenant, considérons le mot environ de plus près.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Savoir penser par soi-même, émettre un doute, est l'extraordinaire force que Nina Padilha a réussi à transmettre à ses lecteurs dans cet essai. - Patrick Doffer

À PROPOS DE L'AUTEUR

Nina Padilha est multi culturelle de par sa naissance loin de France et ses nombreux voyages qui vont lui permettre d’acquérir un bagage intellectuel conséquent. Bien qu’ayant dépassé le demi-siècle et vécu de plusieurs tranches de vie, parfois difficiles, elle affiche toujours le sourire éclatant d’une éternelle optimiste et ce malgré les aléas. Elle écrit, depuis toujours, des poèmes au vocabulaire très riche. Elle est aussi auteur de chansons, en français et en brésilien, s’est essayée à de tout petits contes pour bambins… Variant sa plume, elle s’est plongée dans l’écriture de romans avec enthousiasme. Paraphrasant Fernando Pessoa, elle aime à dire “J’écris parce que la vie ne suffit pas”.
LangueFrançais
ÉditeurEncre Rouge
Date de sortie14 avr. 2017
ISBN9791096004843
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    Aperçu du livre

    Un culte solaire - Nina Padilha

    AVANT-PROPOS

    Remettre en cause l’existence du Christ a toujours été très risqué. C’est pourtant ce qu’a fait Emilio Bossi, écrivain italien (1870 - 1920). Il avait publié, en 1905, "Gesù Cristo non è mai esistito" ; ce qui en français signifie Jésus Christ n’a jamais existé. Presque tous les exemplaires de ce livre furent détruits, dont certains en autodafé, par les ecclésiastiques, bien que sa traduction fut officiellement été éditée par la Bibliothèque d'Education Nationale du Portugal !

    Un exemplaire, miraculeusement échappé aux saintes colères et aux flammes, est parvenu jusqu'à moi. Je l'ai lu et je vous le restitue, en partie, franchement adapté et avec quelques corrections personnelles et d'actualité.

    C'est colossal… 

    Récemment, une réédition fut réalisée, en 1976, à Raguse (Italie). Tout a été passé sous silence. Actuellement, on peut encore trouver des fac-similés édités sous le titre "Jesucristo Nunca Ha Existido".

    Bien que l’on ne risque plus le bûcher, écrire un tel livre aujourd'hui est toujours challenge aventureux. Depuis le Jubilé de l'an 2000, qui a vu les célébrations retentissantes du Vatican, c'est même quasiment héroïque. C'est la raison pour laquelle, j'avais préféré user d'un pseudonyme. Courageuse mais pas téméraire… Puis, le temps passant, je me suis lancée à découvert.

    Je vais, sans aucun doute, faire face à une levée de boucliers de la part de docteurs en théologie, savants, philosophes, historiens. Car émettre des doutes est d'autant plus audacieux que cela va déranger beaucoup de monde. Surtout ceux qui profitent grassement de cette histoire. Malheureusement, les pieux, les croyants et les fidèles aussi. Y compris l'islam qui le considère comme un prophète.

    Relevée, sur la toile, cette phrase éloquente - dixit le Pape Léon X :

    "On sait de temps immémorial combien cette fable de Jésus-Christ nous a été profitable".

    Certains vont crier haro sur l'hérétique que je suis, d'autres vont analyser, examiner mes pages à la loupe en cherchant la faille, l'erreur. D’autres adhéreront, je l’espère et, pourquoi pas, prendront ma suite pour continuer de démystifier une institution qui a commis, et commet encore, au nom de ce personnage inventé de toutes pièces, des crimes abominables. Ceux-là auront compris qu'ils valent mieux que les tissus de mensonges dont nous sommes gavés depuis près de deux mille ans. Détruire l'idole chrétienne et son église hypocrite n'est pas une mince affaire.

    Pour remettre en question vingt siècles d'Histoire, de vénérations et d'erreurs j’ai travaillé, recherché, étudié des centaines de textes et de documents, notamment à la Bibliothèque Nationale de Paris. A l’aide de mes connaissances en Latin et en Grec, j’ai consulté nombre d’ouvrages traitants de l’histoire et de la géographie relative à l’époque supposée de l’existence de celui que l’on appelle le Christ dans des Evangiles écrits, on le sait, plusieurs décennies après l’époque de son existence – toujours supposée.

    Ce livre est le fruit d’un travail d’enquête qui a duré dix-sept ans. Mes recherches m’ont menée bien au-delà – dans le temps et l’espace – de la Judée, théâtre supposé de la Cène et autres hauts faits attribués à un personnage étrangement absent des registres d’histoire laissés par ses contemporains, des savants de l’époque, entre autres, ou par les troupes d’occupation romaines.

    En entrant dans ces pages vous risquez, comme moi, de mettre un coup de pied dans la fourmilière. Car la croyance, profondément implantée dans les subconscients, est une œuvre complexe et très bien ficelée au fil des siècles. 

    Je vous invite à suivre, pas à pas, mon enquête à travers la Palestine et l’Egypte et aussi l’Inde, pays dans lequel vous découvrirez des similitudes convaincantes. Ainsi vous saurez de façon incontestable ceci : Le Christ n’a jamais existé !....

    Nina Padilha

    PREFACE

    Ce livre est un survol spacio-temporel du mécanisme de formation des croyances religieuses au travers d'une étude des troublantes similitudes entre la présentation des religions, depuis 15.000 ans, des rives du Gange au littoral méditerranéen de la Grèce ou de Rome, en passant par les déserts d'Arabie.

    Un surprenant témoignage sur un véritable clonage que l'auteur démasque en mettant en évidence l'accumulation de ressemblances des présentations religieuses ou des thèmes récurrents débusqués au-delà des différences sémantiques qui sont d'une extraordinaire transparence.

    Une enquête tridimensionnelle géo-socio-politique, un réquisitoire enflammé qui aurait valu un bûcher à son auteur il y a à peine quatre siècles, et qui, à l'ère d'Internet, est une interrogation légitime traduisant la volonté de comprendre des mécanismes qui, s'ils sont utiles, dans les valeurs individuelles qu'ils transmettent, ont été le prétexte et le paravent à l'expression de volonté d'hégémonie et de pratiques éminemment condamnables.

    Jean Galienne

    DEDICACE

    Je dédie ce livre à tous ceux qui n'appartiennent pas à l'Eglise, ni de près, ni de loin et qui sont, si ma liste est bonne (même si elle n'est pas exhaustive) assez nombreux. A savoir :

    LES INFIDELES :

    Ceux qui n'ont pas la foi, telle qu'elle est divulguée et enseignée, qui ne sont pas baptisés et ne croient pas en Jésus.

    Il y a beaucoup de réfractaires, de libres penseurs et d'athées. Et il y a moi…

    LES JUIFS :

    Qui ne croient pas au Christ en tant que Messie (ils l'attendent toujours). Des types comme ça sont dangereux.

    C'est pour cette raison que l'Eglise n'a eu de cesse de les pourchasser, inquisition incluse.

    LES MAHOMETANS (OU MUSULMANS) :

    Qui ont une religion hybride de Christianisme et de Judaïsme. De plus, ils considèrent Jésus comme un simple prophète, inférieur à Mahomet, leur fondateur. (Hégire 622 – fuite de Mahomet à la Mecque – Médine étant le point de départ de l'ère musulmane).

    LES BOUDDHISTES ET LES BRAHMANES :

    De la Chine à l'Inde qui ignorent Jésus et honorent des dieux ou des personnages plus ou moins légendaires… Ils ont des rites similaires, on le verra, et possèdent une trame sur laquelle l'Eglise s'est beaucoup appuyée. On le verra aussi.

    LES PAÏENS ET LES IDOLATRES :

    En général, adorateurs d'animaux, du feu (tiens donc !), des astres (allons bon) ou d'idoles fabriquées (oui ?). Les innombrables statues chrétiennes éparpillées sur cette terre, c'est quoi ? En totale contradiction avec le décalogue, je le répète (deuxième commandement).

    Chez les Païens se trouvent parfois des anthropophages (ou cannibales) et, bien entendu, les sorcières et autres mages…

    LES HERETIQUES :

    D'un mot grec qui signifie choix. Ce sont les personnes qui bien que baptisées, préfèrent se détourner du Christ et embrasser d'autres convictions ou dogmes. Ceux qui cherchent la vérité ailleurs…

    Un bémol, tout de même : celui qui est dans l'erreur, de bonne foi, par ignorance, n'est pas un hérétique.

    Ouf ! Ce n'est pas comme celui qui s'obstine, têtu, buté. On lui matraque la vérité chrétienne et il persiste. On a vu les méthodes pour convaincre…

    LES HERESIARQUES :

    Ceux qui commettent des hérésies. Comme Calvin, Luther, entre autres, qui ont lancé le protestantisme. Voyons, quelles sont les vérités rejetées par les protestants ? Ils avaient exprimé le souhait d'examiner, librement, ce qu'ils avaient envie de croire, cependant ils n'étaient pas toujours d'accord entre eux.

    LES SCHISMATIQUES :

    Mot grec signifiant séparation, division. Ceux qui se sont séparés de l'Eglise refusant de se soumettre aux pasteurs légitimes, le Pape et les Evêques.

    Les principaux schismes sont russes et grecs, dits orthodoxes et qui, depuis le IX° siècle ont refusé de reconnaître l'autorité du Pape.

    LES APOSTATS :

    Qui renoncent à la vraie religion, cessant de croire et d'obéir. Abandonnant d'eux-mêmes, volontairement, le troupeau du bon pasteur dont, ordinairement, ils se font ensuite les adversaires (Julien l'apostat – persécuteur des Chrétiens au IV° siècle). Ils s'inscrivent ouvertement dans une société dont le but est de combattre l'Eglise catholique dans un acte d'apostasie. La franc-maçonnerie, par exemple.

    Je n'en ai pas rencontré un seul. Dommage…

    LES EXCOMMUNIES :

    Qui sont exclus, chassés du troupeau à cause de quelque faute grave. A mon avis, beaucoup de gens du clergé, depuis le début, devraient l'être !

    L'excommunié ne peut plus participer aux prières publiques, aux sacrements, aux fruits de la Sainte Messe et, s'il est connu comme tel, il est privé de sépulture religieuse (laisse les morts enterrer les morts – voir les Evangiles).

    Il est interdit, notamment, de se battre en duel, de voler des biens appartenant à l'Eglise ou d'acheter le recel de ces vols…

    A Robert Charroux

    qui a aimé l'histoire des Hommes et de notre incroyable planète, si changeante, si variée, si contradictoire et si vaine…

    Je remercie l'école laïque pour m'avoir enseigné autre chose que des bondieuseries et, notamment, Alain Springer pour ses conseils (toujours amicaux, pas suivis pour autant).

    A mon fils.

    CHAPITRE PREMIER

    UN HOMME NOMME JESUS-CHRIST

    Se lancer sur les traces d'un homme qui, jusqu'à l'âge de trente ans, est absolument inconnu, et qui, à ce moment, nous apparaît en miracles tantôt ridicules, tantôt absurdes, est une piètre aventure, n'en seraient les conséquences.

    Une filature à deux mille ans d'intervalle, avec tous les sérieux messieurs qui m'ont précédée, toutes les œuvres... Eh bien soit. J'en accepte le challenge. J'ai toujours adoré les défis.

    Commençons donc... par le commencement.

    En quelle année est né Jésus ? Si vous savez bien votre leçon de catéchisme, vous me répondrez : Il y a, environ 2000 ans, à Bethléem.

    Bravo ! Vous aurez un bon point.

    Maintenant, considérons le mot environ de plus près.

    Un moine, nommé Dionysos le Petit, fixe la naissance de Jésus à l'an 753 de la fondation de Rome. Cela nous donne une marge d'erreur de six ans. Ce moine vécu au sixième siècle et il est intéressant de remarquer qu'il ne fait pas allusion à l'ère chrétienne. Par ailleurs sa marge d'erreur ne peut se démontrer qu'en vainquant quelques objections sérieuses.

    Certains seraient enclins de croire que l'étoile de la nativité serait, en fait, la comète de Halley. Si tel était le cas, la naissance de Jésus serait alors en moins 12 de l'ère chrétienne ou seulement en 64. Tout le monde sait très bien que l'ellipse de cette comète est telle qu'elle rase notre planète tous les 76 ans. Depuis l'Antiquité, on a recensé plus de 1200 apparitions de comètes. Chaque année on en retrouve ou on en découvre de nouvelles grâce aux merveilleux télescopes. Deux données exactes sont la mort d'Hérode (donné comme le Roi des Juifs par beaucoup de manuels de catéchisme), en moins quatre. Et Ponce Pilate, accusé d'avoir condamné Jésus à mort, qui fut gouverneur de Judée entre 26 et 36.

    Allez savoir ! On passe.

    Et sa date de naissance ? Là, les variantes sont nombreuses, toutefois aucune n'est formelle quant au jour précis. Les uns optent pour le 6 janvier, ou le 10. D'autres penchent plutôt pour 19 ou le 20 avril, voire mars.

    La date du 25 décembre fut finalement adoptée vers l'année 353, à Rome, selon un calendrier de Bucer de cette époque. Ces changements de dates ont été interprétés comme une tentative de l'Eglise, encore toute neuve, de faire coïncider la naissance du nouveau Dieu avec les célébrations d'autres rédempteurs qui étaient fêtés au solstice d'hiver. Notamment le dieu Mithra, l'invaincu, ce soleil dont la résurrection était célébrée par les Païens à Rome, en grande pompe, avec feux et spectacles.

    Très gênant.

    Vous lirez souvent cette intégration d'un héritage païen dans la culture chrétienne, ou plutôt l'absorption d'un paganisme trop profondément enraciné dans les coutumes locales par une Eglise qui se heurte à l'insurmontable difficulté de détruire toute croyance non chrétienne et s'ingénie à transformer rites, fêtes, dieux etc… à son profit.

    Gênant aussi le rite celte qui fêtait la remontée de la sève dans les arbres, au solstice d'hiver, et qu'ils nommaient Naël. L'Eglise usurpa-t-elle vraiment la date du 25 décembre ou fut-elle imposée par les coutumes des peuples qui adoraient ailleurs avant que Jésus entre en scène ?

    Peut-être les deux. Quoi qu'il en soit, il y a des coïncidences heureuses, comme l'hommage des rois prenant la place de la fête d'Osiris et la relation qui existe entre les rites chrétiens et les célébrations païennes. La liste est longue. Pour mémoire, citons l'arbre de Noël, les feux de la Saint Jean, les œufs de Pâques...

    Actuellement, un retour en force des célébrations d'Halloween, revenues d'outre Atlantique, met l'Eglise très mal à l'aise. Cette coutume celtique était bien ancrée, dans nos contrées. L'Eglise avait, en son temps, condamné et écarté ces festivités païennes qui tournaient la mort en dérision, chassait les mauvais esprits et exorcisaient la peur de la mort, de la pourriture, de l'inconnu et du néant.

    Passons maintenant au lieu de naissance.

    Certaines prophéties indiquaient Nazareth, d'autres Bethléem, à cause de son appartenance à la maison de David, roi d'Israël. Les deuxième et quatrième Evangile ne disent rien à ce sujet. Les deux autres sont contradictoires. L'un fixe Bethléem comme étant sa résidence habituelle, l'autre l'y fait passer par hasard, au cours d'un supposé voyage. En plus, les deux se basent sur des prophéties ce qui retire tout caractère historique à cette affaire.

    Et Nazareth, théâtre de l'enfance du petit Jésus qui étudiait les textes sacrés ne fut fondée qu'en 350 de notre ère. Avant, il n'y avait que les arides collines de Galilée et des bergers nomades dans le coin... C'est historiquement et définitivement impossible.

    Résultat : nous ne connaissons ni la

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