Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Matières premières et énergie: Guide pratique
Matières premières et énergie: Guide pratique
Matières premières et énergie: Guide pratique
Livre électronique368 pages2 heures

Matières premières et énergie: Guide pratique

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Une analyse du marché financier construit autour des matières premières.

L’expression “matières premières” est devenue si courante que l’on n’y prête plus attention. Mais, en raison de l’actualité, nous prenons davantage conscience de leurs répercussions dans notre vie quotidienne. Le dernier choc pétrolier en atteste avec plus de 50 % d’augmentation du prix du baril en quelques mois… A quels types de produits correspondent les matières premières? Comment sont-elles négociées sur les marchés financiers? Qui les achète? … Ce sont autant de questions auxquelles l’auteur se propose de répondre au sein de cet ouvrage. Le guide pratique des Matières premières et énergie permettra ainsi à chacun d’approfondir ses connaissances sur un marché de plus en plus sensible dans notre monde économique, pour en maîtriser, à terme, les bonnes pratiques

Un guide pratique qui revient, en détails, sur le marché des Matières premières, leur utilisation et leur exploitation.

EXTRAIT

Pour se faire une idée des volumes traités sur les marchés de matières premières, un rapide aperçu statistique du nombre de contrats négociés sur l’ensemble des marchés dérivés permet de se faire une idée de l’ampleur et de l’importance de ces marchés.
D’après les dernières statistiques disponibles auprès de la FIA (Future Industry Association) et de la CFTC (Commodity Futures Trading Commission), le volume total de dérivés traités sur l’ensemble des marchés financiers est passé de 188 millions de contrats en 1984 à plus de 17 milliards en 2009 et 24,9 milliards en 2011 ; en d’autres termes, les volumes négociés sur le marché des dérivés doublent tous les 4 ans.
Le détail des chiffres pour l’année 2011 est par ailleurs éloquent : le volume de futures et options échangés en 2011 au niveau mondial est en hausse de 11,4 % par rapport à la même période en 2010, soit plus de 24,9 milliards de contrats sur les 81 places de cotation que compte la planète financière.
Ces dernières années ont été marquées par le poids croissant de la part des échanges sur les marchés asiatiques, qui pèsent pour près de 40 % dans le poids des échanges (9 815,76 millions de contrats échangés en 2011) et par une relative percée des marchés d’Amérique du Sud (1 603,23 millions de contrats échangés en 2011).

À PROPOS DE L'AUTEUR

Charles-Alexandre Houillon, auteur de l’ouvrage Matières premières et énergie est aujourd’hui à la tête du département de gestion de fortune d’une banque au Luxembourg. Les matières premières font partie de ses thèmes de prédilection avec le ForEx, le Private Equity et l’immobilier.
LangueFrançais
Date de sortie8 nov. 2018
ISBN9782896034277
Matières premières et énergie: Guide pratique

Lié à Matières premières et énergie

Livres électroniques liés

Finance et gestion monétaire pour vous

Voir plus

Articles associés

Avis sur Matières premières et énergie

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Matières premières et énergie - Charles-Alexndre Houillon

    À…

    NOTE DE L’AUTEUR

    Cette seconde version du « Guide pratique des marchés de matières premières et de l’énergie » a été revue et enrichie de plusieurs éléments : le mécanisme de formation des prix des matières premières, point qui n’avait pas été abordée dans la première version de cet ouvrage, mais aussi différentes mises à jour (indices, prix, etc.) ou développements (marché de l’électricité et dérivés climatiques) et quelques points plus techniques ont été soit simplifiés, soit développés.

    Les modifications, nombreuses, ont été rendues nécessaires par les récentes évolutions de ce marché et par un souci d’exhaustivité.

    Ce livre a conservé sa vocation première : être pratique et pédagogique. Le sujet a été traité de façon simple, intelligible et dans l’objectif de donner des éléments de compréhension à un public aussi large que possible.

    Il aura donc fallu traiter le sujet de la façon la plus juste que possible sans pour autant être pesant.

    Dans ce cadre, certains lecteurs noteront parfois des approches volontairement simplifiées. Celles-ci ont pour unique objet de conserver la vocation première de cet ouvrage qui est de démocratiser l’accès à la compréhension des marchés de matières premières, et ce sans rentrer dans des considérations techniques parfois lourdes et complexes.

    Les exemples pratiques ont pour vocation d’aider le plus grand nombre de lecteurs à se familiariser et à comprendre les mécanismes des techniques de couverture qui se pratiquent au niveau interbancaire, par les producteurs de matières premières, les négociants et les multinationales qui se montrent de plus en plus actifs sur la gestion des risques liés aux matières premières.

    En ce qui concerne les chiffres publiés, ceux-ci sont issus des meilleures sources. Les données les plus récentes ont été fournies aux lecteurs et ce malgré les difficultés pour obtenir certaines données (données liées aux marchés OTC notamment).

    À ce titre, à l’heure où ce livre est finalisé (février 2013), les statistiques pour l’année 2012 n’ont pas encore été publiées par la Futures Industry Association (FIA) et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC). Dans un souci d’homogénéité, seules les statistiques complètes pour l’année 2011 seront donc publiées et commentées.

    En effet, le sujet est d’autant plus intéressant que l’importance des matières premières s’en va crescendo dans l’économie mondiale : le baril de pétrole flambe et la demande d’acier à destination de la Chine semble ne pas s’arrêter.

    L’Inde, de son côté, fait encore peu parler d’elle, mais jusqu’à quand ?

    En Europe, les hausses successives des prix des matières premières et leurs répercussions sur les prix n’en finissent pas de faire régulièrement la une de la presse : les hausses des prix du carburant à la pompe ou produits alimentaires font régulièrement la une des débats d’actualités et des débats économiques (hausses des prix cause d’inflation importée, etc.).

    INTRODUCTION

    AUX MATIÈRES PREMIÈRES

    ET À L’ÉNERGIE

    DÉFINITION

    Un bref rappel sur la définition des deux termes principaux du titre va nous permettre de mieux cerner notre sujet et d’en définir les contours.

    Si l’on s’en tient à une définition encyclopédique¹, les matières premières sont des « produits de base bruts d’origine naturelle, qui sont recueillis ou produits en vue d’une transformation industrielle ».

    Cette définition couvre plusieurs types de produits, qui peuvent être issus de l’agriculture, de l’élevage ou de l’extraction.

    En ce qui concerne les produits issus de l’agriculture, on y trouvera :

    –des produits exotiques (comme le café, le cacao, le coton, ou encore le riz et la jute),

    –des céréales (blé notamment, mais aussi froment, orge) ;

    –des produits oléagineux (soja, arachide et huile de palme) ;

    –ou encore des produits non alimentaires (caoutchouc, laine et bois).

    Pour les produits issus de l’élevage, on trouvera :

    –le bœuf, sur pieds ou en carcasses ;

    –le porc, sur pieds ou en carcasses.

    Les produits issus de l’extraction concernent les produits énergétiques tels que :

    –le pétrole ;

    le gaz ;

    le charbon ;

    ainsi que différents minerais : par exemple l’uranium.

    Il existe enfin une autre catégorie de produits non énergétiques, qui sont classés en fonction de leur utilisation. On y retrouve :

    –les métaux de base, dits « ferreux » (comme le fer, le cuivre, la bauxite, le plomb, l’étain ou le manganèse) ;

    –les métaux non métalliques (amiante, phosphate, potasse, soufre ou diamant) ;

    –les métaux utilisés pour les alliages (cobalt, tungstène, vanadium, chrome, et molybdène) ;

    –les métaux rares, généralement employés dans les industries de pointe (titane, zirconium) ;

    –et enfin les métaux précieux (or, argent et platine notamment).

    Nous nous attarderons peu sur les produits issus de l’élevage, qui concernent principalement l’Amérique du Nord (États-Unis et Canada).

    Cette catégorie regroupe les porcs et les bœufs vivants (sur pieds) ou en carcasses.

    Bien sûr, il est de plus en plus rare de trouver ces matières premières à l’état brut, puisque celles-ci sont la plupart du temps déjà transformées avant de se retrouver sur les marchés internationaux.

    Ces opérations de transformation ont pour objectif premier de donner aux produits vendus une qualité et / ou un volume² standardisé, mais aussi d’en faciliter le transport pour d’évidentes raisons d’encombrement et de coût.

    Ainsi transformées en « produits semi-finis » (les Anglo-Saxons parleront alors de commodities), les matières premières pourront être directement exploitées par les industriels.

    En ce qui concerne l’énergie, sa définition est celle d’une « grandeur caractérisant la capacité d’un système à produire du travail, de la chaleur ou à émettre un rayonnement ».³

    Loin de la mesure physique, nous nous intéresserons aux énergies « déjà transformées par un processus naturel et que l’homme sait canaliser et utiliser pour ses besoins ». Cette notion concerne donc plus particulièrement le pétrole, le gaz, le charbon, le minerai d’uranium mais aussi l’électricité.

    Chez nos voisins anglo-saxons, on retrouvera les matières premières et l’énergie sous l’appellation de Commodities ; le marché sur lequel elles se traitent est le Commodity Market.

    Il est délicat de définir ce que le terme commodity englobe. La définition retenue par le glossaire du CBOT semble la plus simple et la plus pertinente : « An article of commerce or a product that can be used for commerce. In a narrow sense, products traded on an authorized commodity exchange. The types of commodities include agricultural products, metals, petroleum, foreign currencies, and financial instruments and index, to name a few. »

    Cette appellation, à la différence des marchés européens traditionnels, considère les matières premières dans leur globalité, et y adjoint donc certains instruments financiers (FoRex, indices…).

    Cette définition a également l’originalité de considérer que ces matières se négocient sur un seul type de marché (dédié à part entière à ces produits : le commodity market), plutôt que de compartimenter ces différents marchés (marché du blé, du pétrole…).

    Il est intéressant de souligner que certains instruments financiers figurent au banc des matières premières.

    En effet, le monde financier considère que les bons du trésor (ou Bunds, T Bills, OAT…) sont des matières premières dans la mesure où ces instruments peuvent être utilisés comme dépôt de garantie lors d’opérations de ventes à découvert sur les marchés de matières premières.

    Par ailleurs, la définition du mot commodities implique une distinction entre hard commodities et soft commodities : la catégorie des hard commodities concerne entre autres les métaux, le pétrole ou le charbon tandis que celle des soft commodities concerne les céréales, le sucre, le riz ou encore le cacao et le coton.

    SUBSTITUABILITÉ ET ASPECT CRITIQUE DES MATIÈRES PREMIÈRES

    Point souvent objet de débats, la substituabilité des matières premières est un corollaire des problèmes liés à l’approvisionnement de ces dernières.

    Si l’analyse néo-classique considère qu’ « une quantité accrue d’équipements, de connaissances et de compétences doit pouvoir prendre le relais de quantités moindres de capital naturel pour assurer le maintien, à travers le temps, des capacités de production et de satisfaction du bien-être des individus », force est de constater qu’il est en pratique techniquement et financièrement souvent difficile de remplacer une matière première par une autre.

    Par ailleurs, il faut également noter que pour les pays les plus pauvres, certains produits de première nécessité (tels que le riz ou le blé) peuvent avoir une importance stratégique particulière du fait d’un niveau de vie faible.

    Plus récemment un groupe de travail de l’Union Européenne⁴ a, dans le cadre de l’initiative « Matières premières », défini les matières premières critiques, c’est-à-dire celles qui présentent des risques d’approvisionnement relativement élevés et dont une pénurie aurait des conséquences importantes sur le fonctionnement de l’économie de l’Union Européenne.

    Le risque d’approvisionnement se traduit par la disponibilité des matières premières, par les problèmes de répartition des gisements (problèmes de nature géologique) et par l’analyse des situations géopolitico-économiques (incluant donc les facteurs politiques).

    Pour rentrer dans le détail de l’analyse du risque d’approvisionnement, quatre facteurs complexes formant un indice sont pris en compte : la concentration de l’extraction au niveau des pays, la stabilité et la gouvernance des pays exploitants, la part du recyclage de la matière première analysée, et enfin les possibilités de substitution.

    Cet indice donne un résultat compris entre 0 et 10 (10 étant le risque le plus élevé) et permet donc une comparaison des matières premières entre elles de la manière la plus juste et la plus transparente possible.

    Au-delà de cette analyse et de la comparaison des matières premières entre elles, leur importance économique est également à prendre en compte grâce à certains secteurs fortement consommateurs de matières premières dans leurs processus de production : les matières premières utilisées par certains secteurs économiques importants (fer pour la sidérurgie, et cuivre pour l’électricité par exemple) ont tendance à avoir un poids plus élevé que les matières premières de secteurs moins importants (le jus d’orange par exemple).

    Concrètement, un risque élevé d’approvisionnement est dû à l’importance dans la production mondiale de certaines matières premières spécifiques : par exemple la Chine avec le germanium, le graphite, l’indium, le magnésium, le tungstène… ou le Brésil avec le niobium et le tantale.

    Cette concentration s’accompagne d’une faible substituabilité et d’un taux de recyclage médiocre.

    Bien que certaines matières premières telles que le nickel, le manganèse, ou encore le molybdène et le chrome présentent des risques d’approvisionnement relativement faibles, leur poids économique reste cependant très élevé du fait de leur très faible substitution.

    Il faut enfin bien prendre en compte que le risque d’approvisionnement peut changer très rapidement, notamment en cas de troubles politiques dans un pays producteur de matières premières.

    Le corollaire du risque d’approvisionnement est le risque de pénurie. Ce risque est souvent évoqué dans la presse économique à propos de certaines matières premières agricoles (cacao, etc.). Curieusement, ce risque est moins évoqué en ce qui concerne les matières premières non-énergétiques.

    Dans ce cas, le problème qui se pose n’est pas celui de la rareté physique – du fait de la substituabilité de ces matières premières ou encore de la recherche et de l’innovation qui devraient permettre d’améliorer le recyclage ou encore améliorer notre capacité à trouver de nouvelles ressources minérales – il est tout à fait possible d’imaginer que des situations de pénurie, ou de difficultés d’approvisionnement temporaires provoquent des situations où la chaîne d’approvisionnement en certaines matières premières critiques serait affectée.

    Ceci est d’autant plus important que l’Europe est très dépendante des importations de certaines matières premières telles que les minéraux métalliques et industriels.

    Il ne nous échappera évidemment pas que certaines économies « émergentes » ont des politiques très restrictives en matière d’exportations.

    Ces politiques sont habituellement marquées par la sécurisation de l’accès aux ressources et la restriction des exportations de leurs matières premières.

    À titre d’information, la liste⁵ des matières premières « critiques » contient des minéraux tels que :

    –Antimoine ;

    –Beryllium ;

    –Cobalt ;

    –Spath fluor ;

    –Germanium ;

    –Graphite ;

    –Indium ;

    –Magnésium ;

    –Niobium.

    –PGMs (Platinum Group Metals) ;

    –Les Terres Rares ;

    –Tungstène.

    MARCHÉS DE MATIÈRES PREMIÈRES :

    COTATIONS & INTERVENANTS

    Les matières premières et l’énergie sont négociables sur un ensemble de marchés organisés ou de gré à gré et sont, dans la majeure partie des cas, des opérations à terme, ce qui explique pourquoi matières premières et marchés dérivés vont de pair.

    Les supports de négociations des matières premières sont donc les futures et les options, et ont pour sous-jacent toute une palette de produits négociables (cuivre, sucre, pétrole…) via des contrats standardisés.

    La présence des moyens de communications modernes (téléphone, fax, Internet) mais aussi les systèmes de cotation ou de trading interbancaires ont permis de fluidifier encore plus ces marchés.

    Les intervenants sur ces marchés (tels que les brokers, traders, asset managers, sociétés de négoce…) ont une très bonne connaissance du fonctionnement de l’ensemble des marchés financiers ainsi qu’une forte capacité d’analyse macroéconomique et géopolitique, le tout doublé d’un sérieux bagage mathématique.

    Il faut également ajouter que les caractéristiques des marchés de matières premières négociées de gré à gré (sur le marché OTC) nécessitent une bonne capacité d’anticipation pour faire face au manque de liquidité de ces marchés et de sa forte volatilité.

    MATIÈRES PREMIÈRES

    ET FONDS D’INVESTISSEMENTS

    Les matières premières sont de plus en plus présentes dans les fonds d’investissements.

    L’offre de fonds sur cette thématique est encore relativement restreinte, mais cette catégorie d’actifs séduit de plus en plus certains gérants de fonds qui trouvent un intérêt à inclure une part plus ou moins forte de matières premières dans l’allocation d’actifs de leurs fonds ou dans la gestion de leurs portefeuilles privés.

    Inclure cette catégorie d’actifs présente certains avantages, dont :

    –une meilleure diversification du portefeuille (et donc une réduction des risques pesant sur le portefeuille d’actifs gérés) ;

    –un moyen de se couvrir contre un manque de performance des marchés d’actions et des marchés obligataires (les matières premières sont naturellement décorrélées des performances des marchés « traditionnels ») ;

    –une protection contre l’inflation.

    Comme il n’est pas question pour les gérants d’inclure directement du pétrole ou de l’acier dans leurs portefeuilles, la plupart de ces gérants de fonds vont investir directement sur les cours des matières premières, via des futures ou des options sur indices de matières premières.

    Investir directement sur les actions de sociétés cotées (minières, pétrolières…) est plutôt rare.

    Les fonds ayant les matières premières pour seul thème d’investissement sont peu distribués et peu connus du grand public. Ils sont par ailleurs peu ouverts à la souscription des investisseurs individuels et réservés à un public averti.

    À titre d’exemple, en France, il existe environ 450 fonds d’investissements ayant les matières premières comme classe d’actifs d’investissement.

    Ces fonds sur le thème des matières premières sont gérés par la plupart des grands établissements financiers ayant une présence internationale (Aberdeen, Allianz, Blackrock, Axa, Invesco, JP Morgan, Threadneedle…).

    Ils sont pour la plupart libellés en USD, EUR, et parfois GBP ; quelques fonds en CHF existent également.


    1. ©Webencyclo des Éditions Atlas, éd. 2001.

    2. C’est par exemple le cas du baril de pétrole (159 litres).

    3. ©Webencyclo des Éditions Atlas, éd. 2001.

    4. « Les matières premières critiques selon l’Union européenne », in La Vie économique – Revue de politique économique citant le groupe de travail ad hoc MM. Carsten Gandenberger, Frank Marscheider-Weidemann, Luis Tercero ; 11-2010.

    5. Critical raw materials for the

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1