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Trocs de choc: Enquête jeunesse
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Trocs de choc: Enquête jeunesse
Livre électronique149 pages1 heure

Trocs de choc: Enquête jeunesse

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À propos de ce livre électronique

Où donc est passé Timo ?

Où donc est passé Timo ? Sa disparition aurait-elle un rapport avec ces étranges objets que Julien et Singh ont découverts et rapportés à l’école pour faire du troc ? Laurianne en est persuadée. Elle décide de se joindre aux deux garçons pour retrouver Timo et percer le mystère.

Plongez dans une enquête inédite menée par Julien, Singh et Laurianne, trois copains bien décidés à percer le mystère de la disparition de Timo !

EXTRAIT

De fait, il descendit gentiment dans le noir, marchant à reculons dans une masse de terre molle, tenant lui aussi la corde à deux mains et regardant la fente s’éloigner au fur et à mesure qu’il descendait. Fier et craintif en même temps, il s’imagina Indiana Jones à la découverte du temple maudit, fameux spéléologue explorant un gouffre insondable rempli de ptérodactyles... Influencé par son imagination, il eut soudain peur du vide qui devait se trouver sous lui. Il se figea, au moment même où son dernier pas heurta une surface dure. Suspendu à la corde, il déplaça son pied et tapa sur le sol plusieurs fois de sa semelle. Pas de doute, il se trouvait sur une surface stable et rigide.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Spécialiste de la science-fiction en Suisse romande, Jean-François Thomas a publié des nouvelles dans plusieurs anthologies. Avec Trocs de choc il se tourne aujourd’hui vers la littérature jeunesse.
LangueFrançais
ÉditeurEx Aequo
Date de sortie19 avr. 2018
ISBN9782378730536
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    Aperçu du livre

    Trocs de choc - Jean-François Thomas

    cover.jpg

    Table des matières

    Résumé

    Où donc est passé Timo ?

    Un bidule étrange : le Chatouilleur

    La découverte de la Caverne

    Chapitre trois

    Un bric-à-brac insolite

    Une vente à la sauvette

    Une journée d’école bien perturbée

    Dans lequel Timo est perdu

    L’inquiétude de la famille Détraz

    Mais que fait la police ?

    Laurianne a-t-elle des visions ?

    Hugo s’interroge

    Laurianne lance une accusation

    Timo fait une audacieuse supposition

    La menace se précise

    Nouvelle découverte dans la Caverne

    La salle de contrôle

    Seul, perdu, en danger...

    Suppositions

    Surprises

    Révélations

    Le retour de Timo

    Récupérations

    Les explorateurs de l’OVNI

    Résumé

    Où donc est passé Timo ?

    Sa disparition aurait-elle un rapport avec ces étranges objets que Julien et Singh ont découverts et rapportés à l’école pour faire du troc ?

    Laurianne en est persuadée. Elle décide de se joindre aux deux garçons pour retrouver Timo et percer le mystère.

    Spécialiste de la science-fiction en Suisse romande, Jean-François Thomas a publié des nouvelles dans plusieurs anthologies. Avec Trocs de choc il se tourne aujourd’hui vers la littérature jeunesse.

    à partir de 9 ans

    Jean-François Thomas

    Trocs de choc

    Roman jeunesse

    ISBN : 978-2-37873-053-6

    Collection Saute-Mouton

    Dépôt légal : avril 2018

    ©2018- Couverture Ex Aequo

    ©2018 — Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction intégrale ou partielle,

    réservés pour tous pays.

    Toute modification interdite.

    Éditions Ex Aequo

    6 rue des Sybilles

    88370 Plombières les bains

    www.editions-exaequo.fr

    À Claudia, pour sa patience, son amour et sa confiance tous les jours renouvelés

    À Danielle Martinigol et Mathieu Hoyois, mes premiers lecteurs

    À Jérôme et Grégoire,

    qui ne m’en veulent pas d’avoir tant tardé

    À Yanti

    À Loïc, Mélanie et Zoia, qui ont trop vite grandi

    À Tyra, qui a l’âge de lire cette aventure

    À Grey, qui la lira à son tour plus tard

    Et à tous les enfants qui aiment la lecture !

    Chapitre un

    Un bidule étrange : le Chatouilleur

    Dans sa chambre, Timo sortit avec précaution le bidule de sa cachette. L’objet lui avait coûté deux euros, six vignettes de footballeurs Panini et un paquet d’ours d’or Haribo, mais il en valait la peine. C’était une pièce unique au monde, d’une valeur inestimable.

    Timo avait débarrassé une partie de son bureau, toujours encombré d’un bric-à-brac qui désespérait sa mère, pour ménager une place au bidule. L’espace dégagé était cependant insuffisant. Timo s’efforça de maintenir sa précieuse acquisition entre son bras gauche et sa poitrine, pendant qu’il poussait du bras droit sa troupe de Combattants du Chaos, les figurines en plomb qu’il n’avait pas fini de peindre. Trois figurines tombèrent sur le sol. Heureusement, la moquette étouffa en partie le bruit. Timo aurait détesté voir surgir sa petite sœur, Célia, qui avait le chic de fouiner dans ses affaires.

    Timo gratta son crâne rasé. Il venait de convaincre ses parents de l’emmener chez le coiffeur. Il se sentait enfin à la mode, mais n’était pas encore habitué à la disparition de sa tignasse bouclée. Il avait souvent froid et des démangeaisons. Et puis il trouvait que ses oreilles avaient grandi. Il grimaça de désagrément. Les copains n’ont pas toujours de bonnes idées, songea-t-il.

    Malgré sa taille, le bidule était léger. Posé sur le bureau, le machin — il n’avait pas de nom, du moins Timo ne lui en avait pas encore attribué un — le « chose » illuminait la pièce de sa majestueuse présence, comme l’aurait fait le trésor d’Ali Baba ou celui de Smaug, le dragon.

    La chambre de Timo s’était transformée en salle des trésors.

    C’était Julien et Singh qui lui avaient fourni l’objet. Mais sans lui révéler où ils l’avaient trouvé. Julien avait fait son mystérieux et Singh joué au muet, comme quand ils avaient vendu la lampe de poche à verrues à Philippe ou le collier de chips troués à Lucie. Bien sûr, ce n’était ni une lampe de poche à verrues ni un collier de chips troués, mais ça y ressemblait. Raison pour laquelle on les avait nommés ainsi.

    Le bidule, quant à lui, ne ressemblait à rien. C’est pour ça qu’il n’avait pas de nom. Timo l’observa attentivement.

    D’abord, on trouvait un socle carré fait d’un bloc de matière inconnue. On aurait dit du métal, mais du métal bleu, très léger, qui ne produisait aucun son lorsqu’on le cognait avec un autre objet métallique. Et puis, surtout, ce métal était tiède. Toujours étrangement tiède.

    Ensuite s’élevait le ruban spiralé. Une espèce de tagliatelle enroulée, qui prenait naissance au beau milieu du bloc et se dressait comme un poteau noir, juste à côté d’une mini-antenne parabolique.

    Sur trois des faces du cube, on trouvait des cadrans et des boutons. Sur la quatrième face, un bout d’une sorte de tuyau qui semblait cassé à son extrémité.

    C’était ça, le bidule. Un truc-machin étrange que Timo avait échangé à Julien le matin même, ce mardi.

    Depuis lundi, Julien et Singh vendaient des objets curieux. Chacun, dans la classe, en désirait un. Julien et Singh les vendaient ou les échangeaient à la sauvette, dans un coin de la cour de récré, en prenant bien garde de ne pas se faire repérer par madame Bonzon ou un autre prof de l’école. Le plus drôle, c’est quand Philippe avait joué en classe avec l’objet qu’il venait d’acheter. Celui qui ressemblait à une lampe de poche à verrues. Madame Bonzon l’avait confisqué et envoyé rejoindre le tas de ses précédentes saisies dans le tiroir de son pupitre, toujours fermé à clé. Philippe avait eu chaud, car elle n’avait même pas vraiment regardé la lampe de poche avant de la jeter dans son tiroir. Mais il avait quand même dû conjuguer à tous les temps la phrase « Je ne dois pas jouer en classe avec une lampe de poche ». C’était toujours comme ça, avec Philippe le distrait.

    Timo fut interrompu dans ses souvenirs par un bruit qu’il redoutait entre tous : celui de Célia qui montait les escaliers en courant. Aïe ! Que faire ?

    Vite, trouver quelque chose pour cacher le truc ! Ah ! le couvre-lit !

    Célia fit irruption dans la chambre en ouvrant la porte à toute volée, comme à son habitude. Le battant vint heurter le mur avec fracas pour l’abîmer un peu plus.

    — Hé !  s’écria Timo, furieux d’être dérangé.

    Il avait à peine eu le temps de jeter le couvre-lit sur son bureau.

    — Timo, maman dit que tu dois venir manger, le dîner est prêt, annonça vivement sa petite sœur surexcitée. Qu’est-ce que tu caches sous ta couverture, hein, je peux voir ?

    Mais pourquoi donc Célia devinait-elle toujours tout ?

    — D’abord, je ne cache rien, mentit Timo. Je ne sais pas qui a mis mon couvre-lit là-dessus et rien que pour t’embêter je n’ai pas l’intention de l’enlever ! Voilà !

    Célia savait que son grand frère n’aimait pas la voir toucher à ses affaires. Tant pis. Elle trouverait bien une autre occasion de découvrir ce qu’il dissimulait. Encore un de ces stupides jouets de garçon, une base spatiale ou un tank super armé, sans doute. Qu’est-ce qu’ils sont bêtes, les garçons.

    — Maman a dit que tu dois venir tout de suite, reprit-elle en martelant les trois derniers mots. Elle sortit de la chambre. Puis, ne pouvant se retenir de provoquer Timo, elle ajouta en se retournant.

    — Et puis je vais bien le voir, ton stupide jouet… Na na na… je le verrai quand même…

    Elle s’enfuit précipitamment et descendit les escaliers en courant, tout effrayée qu’il ne la rattrapât.

    Le premier geste de Timo fut de refermer la porte. Puis il ôta le couvre-lit et remballa le bidule dans son sac de sport dont le contenu original se trouvait sous son pupitre, à l’école. Enfin il planqua le sac sous son lit.

    Ensuite, il descendit rejoindre sa famille.

    Sa maman l’accueillit avec la question rituelle.

    — Tu t’es lavé les mains, Timothée ?

    Le repas expédié, Timo s’empressa de remonter dans sa chambre, prétextant des devoirs pour le lendemain. Célia ne fit aucun commentaire. Elle semblait avoir oublié l’incident et s’amusait à loucher dans son verre.

    Dans sa chambre, Timo décida de vraiment faire ses devoirs avant de regarder à nouveau le truc. C’était une décision héroïque ; il se sentit fort et courageux.

    Il saisit son carnet de devoirs et l’ouvrit à la bonne page.

    Oh ! non. De la géographie. Il fallait encore apprendre des noms de fleuves et de villes. Le Tage, l’Èbre, Madrid... qu’est-ce que c’était barbant tout ça. La seule ville dont il se souvenait bien c’était Pampelune. Parce que Marc lui avait soufflé à l’oreille « Pampelune-derrière-la-Lune » quand madame Bonzon expliquait et que

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