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Marie, fleur de l'humanité: Méditations
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Marie, fleur de l'humanité: Méditations
Livre électronique204 pages2 heures

Marie, fleur de l'humanité: Méditations

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À propos de ce livre électronique

Des méditations passionnantes autour du modèle spirituel de Marie

Marie, fleur de l’humanité, première disciple du Christ, Parole de Dieu en actes, mère ouverte sur toute l’humanité dans sa diversité, si grande et pourtant si proche, elle est si belle, Marie. « On ne saurait parler d’elle: on la chante » écrit dans un de ses plus beaux textes de méditation, Chiara Lubich , fondatrice du mouvement des Focolari également connu dans l’Église catholique sous le nom d’Œuvre de Marie.

À la suite de Chiara Lubich laissons-nous guider par Jésus qui, du tabernacle devant lequel elle lui demandait pourquoi il ne l’avait pas laissée sur terre comme il le fit pour lui-même dans l’Eucharistie, répondit : « Je ne l’ai pas laissée parce que je voudrais la revoir en toi (en vous). Même si vous n’êtes pas immaculés, mon amour vous purifiera, vous rendra vierges. Et vous ouvrirez un cœur de mère à l’humanité qui, aujourd’hui comme alors, a soif de Dieu et de sa mère. »

Loin des clichés d’une piété vieillie, ce livre dévoile en Marie la plus belle des fleurs de l’humanité et la propose simplement comme modèle.

EXTRAIT

Marie est la femme le plus fréquemment citée dans l’Évangile. Plus que n’importe quelle autre femme dans l’histoire, elle a été une source d’inspiration,
une lumière et une consolation pour de nombreuses personnes. On ne compte plus les filles qui, à travers les siècles, ont porté son nom. Impossible, aussi, de compter les prières qui lui sont adressées. Sa présence et son intervention à des moments critiques ont marqué l’histoire de plusieurs pays. Il suffit de penser à ce que la Vierge de Guadalupe, la « Morenita », apparue en 1531 à Juan Diego, a signifié et signifie aujourd’hui encore pour les Mexicains et pour toute l’Amérique latine.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Chiara Lubich (1920-2008) est la fondatrice du mouvement des Focolari, diffusé à travers le monde entier. Son charisme de l’unité touche et transforme la vie de milliers de personnes de toutes cultures et religions.
LangueFrançais
Date de sortie14 févr. 2018
ISBN9782375821596
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    Aperçu du livre

    Marie, fleur de l'humanité - Chiara Lubich

    - I -

    UNE « PRÉSENCE SILENCIEUSE »

    Marie lors des « premiers temps »

    Lorsqu’un nouveau mouvement apparaît dans l’Église, ce n’est pas l’aboutissement d’un projet préparé de longue date : il découle spontanément d’une redécouverte de l’Évangile. Ainsi, commentant un jour les cinq premières années du mouvement des Focolari, Chiara Lubich décrit comment elle-même et ses premiers compagnons de route avaient identifié très tôt certains points fondamentaux de la nouvelle spiritualité évangélique qui était en train de naître : Dieu Amour, la volonté de Dieu, Jésus dans le frère, le commandement nouveau, Jésus abandonné, Jésus au milieu de nous, l’unité. Ce qui frappe, dans cette synthèse, c’est que Marie ne soit pas citée parmi les points fondamentaux de la nouvelle spiritualité. Et pourtant, les membres du Mouvement naissant étaient bien catholiques ! Il se trouve que, dans le climat spirituel de l’époque, Marie était surtout un objet de piété dévotionnelle, certes suggestive dans la forme, mais « limitée », comme Chiara l’affirmera elle-même.

    Plus tard, en réfléchissant sur l’histoire du Mouvement, Chiara comprend de quelle façon l’Esprit Saint a formé les premiers membres du Mouvement, en recourant à la même pédagogie qu’avec l’Église : laisser Marie dans l’ombre dans un premier temps, afin de mieux mettre en valeur le fils qu’elle allait avoir et qui était Dieu.

    En 1949, lors de l’extraordinaire expérience de lumière de cet été-là, dont il sera question dans le prochain chapitre, Chiara acquerra une nouvelle compréhension de Marie, à partir de la spiritualité communautaire dont les contours se dessinaient peu à peu. En attendant, avant 1949 et même dès 1943, année considérée comme celle de la naissance du Mouvement, on perçoit comment Chiara et le Mouvement naissant pressentent déjà qu’ils auront beaucoup à voir avec Marie.

    1 – À L’AUBE DU MOUVEMENT DES FOCOLARI

    Deux expériences particulières sont révélatrices du rapport de Chiara à Marie à l’aube du Mouvement. Elle a vécu la première en 1939 à Loreto, un sanctuaire marial ancien dans le centre de l’Italie, où elle s’était rendue pour un cours de formation avec l’Action catholique. La seconde a eu lieu quelques années plus tard, lors d’un bombardement à Trente.

    Extrait d’une conversation avec des évêques amis du mouvement des Focolari

    Castel Gandolfo, 16 février 1987

    Là [à Loreto], j’ai compris que le Seigneur avait préparé, pour une nouvelle famille spirituelle au sein de l’Église, une voie nouvelle que nous avons appelée la « quatrième voie » : le Focolare.

    Dans le sanctuaire de Loreto, j’ai eu l’intuition qu’une longue suite de personnes consacrées s’engagerait sur cette voie. Oui, Marie était présente, dès cet instant, de sa présence silencieuse, et attendait tous ceux qui devaient la suivre dans son œuvre ¹⁴.

    Une Marie conforme au cœur de Dieu

    Cependant, je dois préciser quelle vision nous avions de Marie avant de commencer à comprendre un peu, grâce au charisme que l’Esprit Saint nous a donné, les vérités de notre foi la concernant. Pour nous, d’une manière générale, la mère de Jésus était objet de dévotion et de tendresse ; elle était celle auprès de qui nous étions sûrs de trouver refuge et protection, la Vierge qu’on honore surtout durant le mois de mai, celle qu’on invoque, une très grande figure qui a fasciné et continue de fasciner les artistes de tous les temps.

    Plus tard, la spiritualité nouvelle qui prenait forme a élargi notre vision limitée de Marie – celle d’une statuette au visage pur et gracieux, apportant beauté et douceur dans notre vie chrétienne. Elle nous a donné une Marie plus conforme au cœur de Dieu.

    La douleur de ne plus pouvoir réciter

    le « Je vous salue Marie »

    À la naissance du Mouvement, durant la guerre de 1939-1945, à Trente, j’ai eu personnellement une intuition nouvelle concernant Marie. Cela s’est produit sous un terrible bombardement, qui aurait pu nous être fatal.

    Couverte de la poussière qui avait envahi l’abri, je me suis relevée, comme par miracle. Au milieu des cris qui s’élevaient autour de nous, j’ai dit à mes compagnes : « Au moment où nous étions en danger, j’ai éprouvé au fond de mon cœur une douleur aiguë : j’ai pensé que plus jamais je ne pourrais dire le Je vous salue Marie sur cette terre. »

    Ce « Je vous salue Marie » pourrait résonner ainsi

    J’étais alors incapable de saisir la signification de mes paroles et de la douleur que j’avais ressentie. Mais peut-être exprimaient-elles inconsciemment l’idée que, si nous restions en vie, nous pourrions, avec la grâce de Dieu, rendre gloire à Marie à travers l’œuvre qui était sur le point de naître.

    Aujourd’hui, à distance de toutes ces années, il me semble que ce « Je vous salue Marie » pourrait résonner ainsi :

    « Je te salue Marie, pleine de grâce » : réjouis-toi, Marie, car des grâces nouvelles s’apprêtent à descendre en abondance sur la terre, en ce vingtième siècle.

    « Le Seigneur est avec toi » : le Seigneur est à l’œuvre pour te donner une gloire nouvelle.

    « Tu es bénie entre toutes les femmes » : tu reçois maintenant de nouvelles bénédictions de la part de tes enfants et des nombreux chrétiens qui, jusqu’alors, n’avaient pas voulu ou n’avaient pas pu te connaître.

    « Et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni » : partout dans le monde, partout où tu apparaîtras dans ton œuvre, ton Fils présent au milieu de toi fleurira à nouveau.

    « Sainte Marie, mère de Dieu, prie pour nous, pécheurs » : pécheurs, et cependant choisis, en cette heure, pour être le calice où tu te rends présente à nouveau sur la terre.

    « Maintenant » : oui, en cet instant présent si précieux où, comme une mère et une éducatrice, tu nous enseignes à tous, petits et grands, comment vivre.

    « Et à l’heure de notre mort » : cette mort, tu l’as si bien gravée en nos cœurs, dans la furie de la guerre, qu’elle devient, pour nous et pour tous ceux qui, à notre exemple, se sont mis à ta suite, le motif d’un nouvel élan vers la vie, la seule vraie vie.

    « Amen » : qu’il en soit ainsi pour tous les siècles, comme il en a été jusqu’à aujourd’hui, et comme il en sera pour une suite de siècles sans fin.

    2 – « NOS RÉFÉRENCES À MARIE ÉTAIENT NOMBREUSES »

    Même si l’on ne parlait pas beaucoup de Marie dans les premières années du Mouvement, Chiara affirmait elle-même que « nos références à Marie étaient nombreuses ». On les retrouve d’ailleurs dans la vie et dans les écrits de ces années-là. Dans une lettre du 8 décembre 1946, adressée à des jeunes filles qui n’habitaient pas Trente mais désiraient commencer à consolider leur choix de mener une vie consacrée dans la virginité, Chiara écrit par exemple : « Nous nous sommes mises, les quarante que nous sommes, dans le cœur immaculé de Marie et nous avons inscrit nos noms au dos du tableau de Marie qui se trouve dans notre salle de séjour ¹⁵. » Elle se réfère aussi à Marie à travers son habitude de dire, le matin au réveil : « Parce que tu es abandonné », pour exprimer sa décision de suivre Jésus, et « Parce que tu es au pied de la croix », afin d’affirmer son désir de s’associer à Marie à la suite de Jésus sur le chemin de croix. Ou encore, lorsque, dans les premières années du Mouvement, Chiara et ses amies se répartissaient les différents quartiers de Trente afin de porter secours aux pauvres de la ville, elles s’organisaient en groupes qu’elles appelaient « unité Jésus » et « unité

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