Henri VIII
()
À propos de ce livre électronique
William Shakespeare
William Shakespeare was born in April 1564 in the town of Stratford-upon-Avon, on England’s Avon River. When he was eighteen, he married Anne Hathaway. The couple had three children—an older daughter Susanna and twins, Judith and Hamnet. Hamnet, Shakespeare’s only son, died in childhood. The bulk of Shakespeare’s working life was spent in the theater world of London, where he established himself professionally by the early 1590s. He enjoyed success not only as a playwright and poet, but also as an actor and shareholder in an acting company. Although some think that sometime between 1610 and 1613 Shakespeare retired from the theater and returned home to Stratford, where he died in 1616, others believe that he may have continued to work in London until close to his death.
Lié à Henri VIII
Livres électroniques liés
Napoléon Intime: édition du bicentenaire 1821-2021 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa duchesse du Maine: Reine de Sceaux et conspiratrice (1676-1753) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMémoires du duc de Saint-Simon: Siècle de Louis XIV, la régence, Louis XV Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire de France: Volume 13 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Vampire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire de France: Volume 19 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Chevalier Ténèbre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Femmes de la Révolution Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Chevalier de Maison-Rouge Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAliénor d'Aquitaine - Tome 2: Reine de France Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationInfernaliana: Anecdotes, petits romans, nouvelles et contes sur les revenans, les spectres, les démons et les vampires Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Mort de Louis XIV (tome III des Mémoires) de Saint-Simon (Fiche de lecture): Analyse complète et résumé détaillé de l'oeuvre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe livre d'amour de l'Orient: Tome I - Ananga Ranga - Les Maîtres de l'Amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMarie-Antoinette: Un conte historique pour toute la famille ! Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa comtesse de Charny Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire de France 1715-1723 (Volume 17/19) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Morts mystérieuses de l'Histoire: Tome I - Rois, reines et princes français de Charlemagne à Louis XIII Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCatherine de Médicis. La femme qui fut roi.: Mère des rois François II, Charles IX et Henri III Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Curiosités de l'histoire du vieux Paris Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Sanson: Une famille de bourreaux au service de la France Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLouis XV et Madame de Pompadour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes petites maisons galantes de Paris au XVIIIe siècle: Folies, maisons de plaisance et vide-bouteilles, d'après des documents inédits et des rapports de police Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFontainebleau: Paysages, légendes, souvenirs, fantaisies Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLeurs Grâces, suite de Son Duc Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPour toujours et à jamais: Lettres des Roxton Volume premier Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes églises de Paris Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Fou d'Elsa de Louis Aragon (Analyse de l'oeuvre): Analyse complète et résumé détaillé de l'oeuvre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Prostitution à Paris Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoésies érotiques Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Arts du spectacle pour vous
Mandala des étoiles Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Parler en Public Perdez la Peur de Parler en Public Évaluation : 2 sur 5 étoiles2/5Oeuvres de Shakespeare en Français Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Dictionnaire désolant du cinéma X: Histoire du cinéma Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRomeo et Juliette (Romeo and Juliet in French) Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Phèdre Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Shakespeare's Comedies, Bilingual edition (all 12 plays in English with line numbers and in French translation) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCyrano de Bergerac: Le chef-d'oeuvre d'Edmond Rostand en texte intégral Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Les Mains sales de Jean-Paul Sartre (Analyse de l'oeuvre): Comprendre la littérature avec lePetitLittéraire.fr Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire du cinéma: Les Grands Articles d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPop&Rock. L’histoire de la musique Pop et Rock Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Fourberies de Scapin Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Misanthrope Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÉmile Zola: Intégrale des œuvres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDictionnaire des Idées & Notions en Littérature et en Théâtre: Les Dictionnaires d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAndromaque de Jean Racine (Analyse de l'oeuvre): Comprendre la littérature avec lePetitLittéraire.fr Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Molière: Oeuvres complètes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Cid Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFace à la caméra ou la vérité de l'instant: Secrets de coaching pour acteurs et réalisateurs Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDictionnaire désolant du cinéma francophone: Dictionnaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDictionnaire du Cinéma français: Les Dictionnaires d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSortir des cases. L'art et le genre Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Oeuvres complètes de Molière Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5L’Ile des Esclaves Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Tempête: Illustré par Onésimo Colavidas Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLorenzaccio d'Alfred de Musset (Analyse de l'œuvre): Comprendre la littérature avec lePetitLittéraire.fr Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL’oeuvre de John Carpenter: Les masques du maître de l’horreur Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMédée Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Henri VIII
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Henri VIII - William Shakespeare
William Shakespeare
Henri VIII
Publié par Good Press, 2022
goodpress@okpublishing.info
EAN 4064066083700
Table des matières
TRAGÉDIE
NOTICE SUR LE ROI HENRI VIII
LE ROI HENRI VIII
TRAGÉDIE
PROLOGUE
ACTE PREMIER
SCÈNE I
SCÈNE II
SCÈNE III
SCÈNE IV
ACTE DEUXIÈME
SCÈNE I
SCENE II
SCÈNE III
SCÈNE IV
ACTE TROISIÈME
SCÈNE I
SCÈNE II
ACTE QUATRIÈME
SCÈNE I
SCÈNE II
ACTE CINQUIÈME
SCÈNE I
SCÈNE II
SCÈNE III
SCÈNE IV
ÉPILOGUE
TRAGÉDIE
Table des matières
NOTICE
SUR LE ROI HENRI VIII
Table des matières
Quoique Johnson mette Henri VIII au second rang des pièces historiques, avec Richard III, Richard II et le Roi Jean, cet ouvrage est fort loin d'approcher même du moindre de ceux auxquels l'assimile le critique. Le désir de plaire à Élisabeth, ou peut-être même l'ordre donné par cette princesse de composer une pièce dont sa naissance fût en quelque sorte le sujet, ne pouvait suppléer à cette liberté qui est l'âme du génie. L'entreprise de mettre Henri VIII sur la scène en présence de sa fille, et de sa fille dont il avait fait périr la mère, offrait une complication de difficultés que le poëte n'a pas cherché à surmonter. Le caractère de Henri est complètement insignifiant; ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est l'intérêt que le poëte d'Élisabeth a répandu sur Catherine d'Aragon; dans le rôle de Wolsey, surtout au moment de sa chute, se retrouve la touche du grand maître: mais il paraît que, pour les Anglais, le mérite de l'ouvrage est dans la pompe du spectacle qui l'a déjà fait reparaître plusieurs fois sur le théâtre dans quelques occasions solennelles. Henri VIII peut avoir pour nous un intérêt littéraire, celui du style que le poëte a certainement eu soin de rendre conforme au langage de la cour, tel qu'il était de son temps ou un petit nombre d'années auparavant. Dans aucun autre de ses ouvrages le style n'est aussi elliptique; les habitudes de la conversation semblent y porter, dans la construction de la phrase, cette habitude d'économie, ce besoin d'abréviation qui, dans la prononciation anglaise, retranchent des mots près de la moitié des syllabes. On n'y trouve d'ailleurs presque point de jeux de mots, et, sauf dans un petit nombre de passages, assez peu de poésie.
Henri VIII fut représenté, à ce qu'on croit, en 1601, à la fin du règne d'Élisabeth, et repris, à ce qu'il paraît, après sa mort, en 1613. Il y a lieu de croire que l'éloge de Jacques 1er, encadré à la fin dans la prédiction qui concerne Élisabeth, fut ajouté à cette époque, soit par Shakspeare lui-même, soit par Ben Johnson à qui l'on attribue assez généralement le prologue et l'épilogue; ce fut, dit-on, à cette reprise, en 1613, que les canons que l'on tirait à l'arrivée du roi chez Wolsey, mirent le feu au théâtre du Globe qui fut consumé en entier.
La pièce comprend un espace de douze ans, depuis 1521 jusqu'en 1533. On n'en connaît, avant celle de Shakspeare, aucune autre sur le même sujet.
F. G.
LE ROI HENRI VIII
Table des matières
TRAGÉDIE
Table des matières
PERSONNAGES
LE ROI HENRI VIII.
LE CARDINAL WOLSEY.
LE CARDINAL CAMPEGGIO.
CAPUCIUS, ambassadeur de l'empereur Charles V.
GRANMER, archevêque de Cantorbéry.
LE DUC DE NORFOLK.
LE DUC DE BUCKINGHAM.
LE DUC DE SUFFOLK.
LE LORD DE SURREY.
LE LORD CHAMBELLAN.
LE LORD CHANCELIER.
GARDINER, évêque de Winchester.
L'ÉVÊQUE DE LINCOLN.
LORD ABERGAVENNY.
LORD SANDS.
SIR HENRI GUILFORD.
SIR THOMAS LOVEL.
SIR ANTOINE DENNY.
SIR NICOLAS DE VAUX.
CROMWELL, au service de Wolsey.
GRIFFITH, gentilhomme, écuyer de la reine Catherine.
TROIS AUTRES GENTILSHOMMES
LE DOCTEUR BUTTS, médecin du roi.
L'INTENDANT DU DUC DE BUCKINGHAM.
LE GARTER ou roi d'armes.
BRANDON ET UN SERGENT D'ARMES.
UN HUISSIER de la chambre du conseil.
UN PORTIER ET SON VALET.
UN PAGE DE GARDINER.
UN CRIEUR.
LA REINE CATHERINE, d'abord femme de Henri, ensuite répudiée.
ANNE BOULEN, sa fille d'honneur, et ensuite reine.
UNE VIEILLE DAME, amie d'Anne Boulen.
PATIENCE, une des femme de la reine Catherine.
PLUSIEURS LORDS ET DAMES, PERSONNAGES MUETS; DES FEMMES DE LA
REINE, UN ESPRIT QUI APPARAIT A LA REINE, OFFICIERS, GARDES ET AUTRES
PERSONNAGES DE SUITE.
La scène est tantôt à Londres, tantôt à Westminster, et une seule fois à Kimbolton.
PROLOGUE
Table des matières
Je ne viens plus pour vous faire rire. Nous vous présentons aujourd'hui des choses importantes, d'un aspect sérieux, élevé, imposant, pathétique, rempli de pompe et de tristesse, des scènes nobles et touchantes, bien propres à faire couler vos pleurs. Ceux qui sont capables de pitié peuvent ici, s'ils le veulent, laisser tomber une larme; le sujet en est digne. Ceux qui donnent leur argent dans l'espérance de voir des choses qu'ils puissent croire trouveront ici la vérité. Quant à ceux qui viennent seulement pour voir une scène de spectacle ou deux, et convenir ensuite que la pièce peut passer, s'ils veulent être tranquilles et bien intentionnés, je ferai en sorte que, dans l'espace de deux courtes heures, ils en aient abondamment pour leur schelling. Ceux-là seulement qui viennent pour entendre une pièce gaie et licencieuse, et un bruit de boucliers, ou pour voir un bouffon en robe bigarrée, bordée de jaune, seront trompés dans leur attente; car sachez, indulgents auditeurs, qu'associer ainsi, aux vérités choisies que nous allons vous offrir, le spectacle d'un fou, ou d'un combat, outre que ce serait sacrifier notre propre jugement, et l'intention où nous sommes de ne rien représenter ici que ce que nous jugeons véritable, nous risquerions de ne pas avoir pour nous un seul homme de sens: ainsi, au nom de la bonté de votre âme, et puisque vous êtes connus pour former le premier auditoire de la ville, et le plus heureusement composé, soyez aussi sérieux que nous le désirons; imaginez que vous avez sous vos yeux les personnages mêmes de notre noble histoire, comme s'ils étaient en vie; imaginez que vous les voyez grands et suivis de la foule des peuples et des empressements de mille courtisans; et voyez ensuite comme en un instant cette puissance se trouve atteinte par le malheur: et si alors vous avez le courage de rire encore, je dirai qu'un homme peut pleurer le jour de ses noces.
ACTE PREMIER
Table des matières
SCÈNE I
Table des matières
A Londres.--Une antichambre du palais.
LE DUC DE NORFOLK entre par une porte, LE DUC DE BUCKINGHAM ET LE LORD ABERGAVENNY entrent par une autre porte.
BUCKINGHAM.--Bonjour; je suis enchanté de vous rencontrer. Comment vous êtes-vous porté depuis que nous nous sommes vus en France?
NORFOLK.--Je remercie Votre Grâce; à merveille, et toujours dans une admiration toute nouvelle de ce que j'y ai vu.
BUCKINGHAM.--Une fièvre survenue bien à contre-temps m'a retenu prisonnier dans ma chambre le jour que ces deux soleils de gloire, ces deux lumières se sont rencontrés dans la vallée d'Ardres.
NORFOLK.--Entre Guines et Ardres; j'étais présent. Je les vis se saluer à cheval. Je les vis lorsqu'ils mirent ensuite pied à terre, se tenir si étroitement embrassés qu'ils semblaient ne plus faire qu'un. S'il en eût été ainsi, quelles seraient les quatre têtes couronnées capables entre elles de contre-balancer un roi ainsi composé?
BUCKINGHAM.--Tout ce temps-là je restai emprisonné dans ma chambre.
NORFOLK.--Eh bien, vous avez donc perdu le spectacle des gloires de ce monde. On peut dire que jusqu'alors les pompes avaient vécu dans le célibat, mais qu'alors chacune d'elles s'unit à une autre qui la surpassait. Chaque jour enchérissait sur le jour précédent, jusqu'au dernier, qui rassembla seul les merveilles de tous les autres ensemble. Aujourd'hui les Français tout brillants, tout or comme les dieux païens, éclipsaient les Anglais; le lendemain ceux-ci donnaient à l'Angleterre l'aspect de l'Inde. Chaque homme debout semblait une mine; leurs petits pages étaient comme des chérubins tout dorés; et les dames aussi, peu faites à la fatigue, suaient presque sous le poids des richesses qu'elles portaient, et l'effort qu'elles avaient à faire leur servait de fard. La mascarade d'aujourd'hui était proclamée incomparable, la nuit suivante vous la faisait regarder comme une pauvreté et une niaiserie. Les deux rois égaux en splendeur paraissaient chacun à son tour, ou le premier ou le second, selon qu'ils se faisaient remarquer par leur présence. Celui qu'on voyait était toujours le plus loué, et lorsqu'ils étaient tous deux présents, on croyait n'en voir qu'un; et nul connaisseur n'eût hasardé sa langue à prononcer un jugement entre eux. Dès que ces deux soleils (car c'est ainsi qu'on les nomme) eurent par leurs hérauts invité les nobles courages à venir éprouver leurs armes, il se fit des choses tellement au delà de l'effort de la pensée, que les histoires fabuleuses furent reconnues possibles, et que l'on en vint à croire aux prouesses de Bevis ¹.
Note 1: (retour) Les anciennes ballades anglaises ont célébré la gloire et les exploits de Bevis, guerrier saxon, que son extraordinaire valeur fit créer duc de Southampton, par Guillaume le Conquérant.
BUCKINGHAM.--Oh! c'est aller bien loin.
NORFOLK.--Non, comme je suis soumis à l'honnêteté et tiens à la pureté de mon honneur, la représentation de tout ce qui s'est passé perdrait, dans le récit du meilleur narrateur, quelque chose de cette vie qui ne peut être exprimée que par l'action elle-même.