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Le Mélodrame: Paris ou le Livre des cent-et-un
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Livre électronique28 pages23 minutes

Le Mélodrame: Paris ou le Livre des cent-et-un

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À propos de ce livre électronique

Extrait : "J'assistais, il y a quelque temps, à une brillante soirée chez une dame jeune et belle qui cultive les arts avec succès. Tandis que l'on dansait dans un salon ; que, dans un autre, l'écarté à vingt francs avait attiré un grand nombre de jeunes gens qui eussent été beaucoup mieux dans la salle de bal où les attendait un essaim de jolies personnes, un groupe de causeurs s'était réuni autour de la maîtresse de la maison..."

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• Livres rares
• Livres libertins
• Livres d'Histoire
• Poésies
• Première guerre mondiale
• Jeunesse
• Policier
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie29 juil. 2015
ISBN9782335087321
Le Mélodrame: Paris ou le Livre des cent-et-un

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    Aperçu du livre

    Le Mélodrame - Ligaran

    EAN : 9782335087321

    ©Ligaran 2015

    Le Mélodrame

    J’assistais, il y a quelque temps, à une brillante soirée chez une dame jeune et belle qui cultive les arts avec succès. Tandis que l’on dansait dans un salon ; que, dans un autre, l’écarté à vingt francs avait attiré un grand nombre de jeunes gens qui eussent été beaucoup mieux dans la salle de bal où les attendait un essaim de jolies personnes, un groupe de causeurs s’était réuni autour de la maîtresse de la maison, dans un élégant boudoir qu’elle nomme à bon droit son atelier, car il est entièrement meublé de ses ouvrages. Tapisserie, broderie, peinture, tout, en ce charmant réduit, est l’œuvre de ses blanches mains. Modèle des bonnes mères, cette châtelaine aux grands yeux bleus, aux longs cils noirs, a placé près de son atelier ses meilleures productions. Deux jolis enfants reposent et voltigent près de la noble dame qui leur distribue tour à tour un tendre et gracieux sourire, en même temps que son pinceau léger se joue parmi les fleurs.

    Les idéologues, les faiseurs d’utopies, les songe-creux, classe éminemment dangereuse, classe inévitable, et qui fourmille de tous côtés, déraisonnaient à qui mieux mieux depuis deux heures au moins ; chacun avait raconté son petit rêve politique, disséqué la charte, divagué à perte de vue, critiqué le gouvernement, nommé un roi, composé une chambre, un ministère de sa façon, détruit et réédifié la machine sociale au gré de sa passion favorite, lorsque la dame du lieu, fatiguée sans doute de voir tant d’éloquence dépensée en pure perte, fit un signe à son voisin, lui dit quelques mots à voix basse, et il advint ce que je vais vous

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