Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Petit Cours de Mythologie: des Grecs et des Romains
Petit Cours de Mythologie: des Grecs et des Romains
Petit Cours de Mythologie: des Grecs et des Romains
Livre électronique222 pages5 heures

Petit Cours de Mythologie: des Grecs et des Romains

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Ce Cours de Mythologie est une réelle réussite de simplicité, de clarté et cependant sans infidélité. M. Géruzez aborde les origines de la Mythologie, ses symboles et détaillent chaque divinité selon son appartenance : Ciel – Terre – Enfers – Divinités allégoriques – Héros ou Demi-dieux. De Jupiter à Hercule en passant par Neptune, Bacchus mais aussi en abordant les Furies et les Danaïdes, cet ouvrage donne une instruction claire des croyances des Grecs et des Romains. En appendice, l’auteur nous invite à découvrir les croyances d’autres peuples, des Indoux aux Gaulois en passant par les Egyptiens.
LangueFrançais
ÉditeurFV Éditions
Date de sortie12 mars 2018
ISBN9791029905131
Petit Cours de Mythologie: des Grecs et des Romains

Lié à Petit Cours de Mythologie

Livres électroniques liés

Histoire antique pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Petit Cours de Mythologie

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Petit Cours de Mythologie - Eugene GERUZEZ

    Table des matières

    Introduction 7

    Origine de la mythologie 7

    Formation des fables et matériaux de la mythologie 8

    Symboles, allégories, emblèmes 9

    Division de la mythologie 10

    Du destin 11

    Création du monde — Génération des dieux 11

    Premiers âges du monde 12

    Origine de l’homme 14

    Origine de la femme 15

    Première partie : Divinités du ciel 17

    1. Saturne 18

    Histoire de Saturne 18

    Séjour de Saturne sur la terre 18

    Culte de Saturne 19

    2. Jupiter 20

    Enfance de Jupiter 20

    Guerre des Géants 20

    Mariages de Jupiter 21

    Complot des dieux contre Jupiter 22

    Conseil et cour de Jupiter 23

    Voyage de Jupiter sur la terre — Lycaon 23

    Philémon et Baucis 24

    Déluge de Deucalion 25

    Culte de Jupiter 25

    3. Junon 26

    Mariage de Junon 26

    Jalousie et vengeances de Junon 27

    Culte et attributs de Junon 28

    4. Apollon — Les Muses 29

    Naissance d’Apollon 29

    Disgrâces d’Apollon 29

    Séjour d’Apollon sur la terre 30

    Attributs d’Apollon 31

    Pégase, Pyrénée, les filles de Piérus, la Pythie 32

    5. Diane — Constellations 34

    Naissance et attributs de Diane 34

    Vengeances de Diane 34

    Culte, temples et images de Diane 35

    Constellations 35

    6. Minerve 37

    Naissance, attributs et premier exploit de Minerve 37

    Dispute de Minerve et de Neptune 38

    Vengeances de Minerve 38

    Culte et image de Minerve 39

    7. Mercure 40

    Naissance et larcins de Mercure 40

    Services rendus aux dieux par Mercure 40

    Attributs et images de Mercure 40

    8. Mars 41

    Naissance de Mars 41

    Aventures de Mars 41

    Culte de Mars chez les Romains 42

    9. Vénus 43

    Naissance de Vénus 43

    Jugement de Pâris 43

    Les Grâces — Cupidon — Adonis 44

    Culte de Vénus 45

    Deuxième partie :  Divinités de la terre 46

    1. Cybèle 47

    Naissance, culte, images de Cybèle 47

    2. Cérès 48

    Naissance de Cérès — Enlèvement de Proserpine 48

    Voyages, bienfaits et vengeances de Cérès 48

    Plutus — culte et images de Cérès 49

    3 Bacchus 50

    Naissance, éducation et conquêtes de Bacchus — Silène 50

    Vengeances de Bacchus — Penthée — Lycurgue — Les filles de Minée 50

    Culte et images de Bacchus 52

    4. Vulcain 53

    Naissance, disgrâces, travaux, culte et images de Vulcain 53

    5. Divinités subalternes de la terre. 54

    Palès — Flore —  Pomone — Vertumne — Priape — Pan — Satyres — Nymphes 54

    Troisième partie : Divinités de la mer 56

    1. Océan et Téthys 57

    Océan — Téthys — Océanides 57

    2. Neptune 58

    Naissance et exploits de Neptune 58

    Attributs et culte de Neptune 59

    3. Nérée 59

    Nérée, son origine, ses filles les Néréides 59

    4. Divinités subalternes de la mer 60

    Protée 60

    Triton, Glaucus et Mélicerte 60

    Phorcys — Les Sirènes — Les Harpyes 61

    Éole et les Vents 62

    Aurore 62

    Quatrième partie : Divinités des enfers 65

    1. Description du Tartare et des Enfers 66

    2. Pluton 67

    Pluton — son culte et ses images 67

    3. Ministres de Pluton 68

    Minos, Éaque et Rhadamanthe 68

    Les Furies 68

    Les Parques 69

    Charon 69

    Némésis 69

    4. Supplices dans le Tartare — Récompenses dans les champs Élysées 70

    Sisyphe 70

    Salmonée 70

    Phlégyas 71

    Ixion 71

    Tantale 71

    Les Danaïdes 72

    Les Champs Élysées 72

    Cinquième partie : Divinités allégoriques 74

    Allégories — Bellone, la Discorde, etc. 75

    Fable de Psyché 77

    Sixième partie : Héros ou demi-dieux 79

    1. Esculape 80

    2. Hercule 80

    Naissance et éducation d’Hercule 80

    Les douze travaux d’Hercule 81

    Derniers exploits, mort et apothéose d’Hercule 82

    3. Persée 84

    4. Bellérophon 85

    5. Thésée 86

    6. Expédition des Argonautes 88

    7. Guerres de Thèbes 90

    Fondation de Thèbes — Cadmus — Laïus — Œdipe 90

    Première guerre de Thèbes — Les sept chefs — Étéocle et Polynice 91

    Guerre des Épigones 92

    8. Guerre de Troie 92

    Cause de la guerre de Troie — Préparatifs de l’expédition 92

    Siège de Troie — Colère d’Achille — Prise de la ville 93

    Suites de la guerre de Troie 94

    Appendice 96

    I. Croyances des Indous 97

    Création du monde — Brahm — Brahmâ — Vichnou — Siva 97

    II. Croyances des Perses 101

    Religion des anciens Perses — Zervane-Akérène — Ormuzd 101

    Ahriman 101

    Mithra 102

    III. Croyances des Égyptiens 103

    Osiris, Isis, Typhon, Horus 103

    IV. Croyances des Scandinaves et des Gaulois 106

    Origine des dieux, du monde et des hommes 106

    Conseil des dieux 107

    Le Valhalla 107

    Copyright © 2018 par FV Editions

    Graphisme utilisé pour le couverture : Pixabay.com

    ISBN 979-10-299-0513-1

    Tous Droits Réservés

    PETIT COURS DE MYTHOLOGIE

    DES GRECS ET DES ROMAINS

    Eugène Géruzez

    1869

    Introduction

    Origine de la mythologie

    On appelle mythologie l’ensemble des fables ou croyances erronées qui formaient la base de la religion des Grecs et des Romains, et de tous les autres peuples de la terre, à l’exception des Juifs. Ce mot est composé de deux mots grecs, dont le premier signifie fable et le second discours. Le culte des faux dieux s’appelle idolâtrie¹.

    Il faut, avant tout, chercher à connaître l’origine de ces fables, et pour cela il est nécessaire de remonter jusqu’au berceau même de l’humanité. Dieu, en plaçant l’homme sur la terre, s’était fait connaître à lui comme son créateur, et lui avait commandé de faire passer cette connaissance à sa postérité. Ces ordres furent suivis, et la connaissance de Dieu et de sa loi se transmit d’abord fidèlement de génération en génération. Mais, lorsque les hommes se furent multipliés et que leur nombre, toujours croissant, les obligea de s’éloigner des lieux où le genre humain était né, la tradition de la vérité commença à s’altérer ; les mauvaises passions ne tardèrent pas à répandre le doute et l’obscurité sur ces croyances primitives, et le désordre fut bientôt si général, que Dieu résolut de détruire ces races corrompues. Le déluge ne laissa survivre que la famille du juste Noé, qui servit à repeupler la terre. Les mêmes causes produisirent des effets à peu près semblables. Le nombre des hommes s’accrut de nouveau avec une prodigieuse rapidité, et la vérité s’altéra encore une fois avec les mœurs, surtout parmi les descendants de Cham, le troisième des fils de Noé. Tous les peuples, à l’exception de celui que Dieu avait choisi pour être le dépositaire de la loi et pour rendre témoignage de la vérité sur la terre, perdirent peu à peu la trace de leur origine et la connaissance du Créateur. Mais, quel que soit l’aveuglement des hommes, leur intelligence n’est jamais complètement étrangère à la vérité. L’homme qui s’est abandonné à son sens propre et qui a négligé de recevoir le témoignage des temps passés, peut bien ignorer quel est l’auteur du monde, mais il ne peut pas aller jusqu’à penser que ce qui existe n’ait pas une cause ou un principe d’existence. Cette cause qu’il ne connaît plus, il la suppose, il l’invente. L’erreur a donc un fond de vérité, les faux dieux attestent le Dieu véritable, et ils ne sont venus que pour remplir le vide qu’avait fait dans les âmes une incrédulité passagère.

    Formation des fables et matériaux de la mythologie

    Ainsi l’origine des fables religieuses ou de la mythologie peut se rattacher à deux causes : la première est l’oubli de la tradition, et la seconde le besoin de remplacer les croyances perdues par de nouvelles croyances.

    Puisque nous connaissons maintenant l’origine des fables, nous devons essayer de reconnaître comment elles se sont formées. Cette étude présente d’assez grandes difficultés, parce que les fables sont l’image ou le voile d’un grand nombre de faits de nature différente, qu’elles déguisent et qu’elles défigurent.

    Quand on eut cessé de reconnaître et d’adorer comme créateur de l’univers un Dieu unique, tout-puissant et souverainement parfait, on fut conduit à attribuer tous les phénomènes de la nature à des causes distinctes. C’est ainsi que tout ce qui ne dépend pas de la volonté de l’homme fut divinisé. Le premier objet du culte de l’homme, abandonné à ses propres lumières, dut être le soleil, dont la chaleur féconde la terre et dont la clarté l’illumine. Il était naturel qu’on lui associât la lune, qui est le flambeau de la nuit, et qui a tant d’influence sur les saisons. L’air qui enveloppe la terre, les eaux qui l’arrosent et qui l’entourent comme une ceinture, le feu qui échauffe ses entrailles, et la terre elle-même ; tous ces éléments qui paraissent avoir une puissance propre, indépendante de l’homme, devinrent des divinités. Le mouvement de l’air, le jaillissement de l’eau, la végétation des arbres, furent attribués à l’action particulière de quelque divinité. C’est de cette manière que le ciel, l’atmosphère, la surface et les entrailles de la terre furent peuplés de dieux et de déesses innombrables, et que, suivant l’expression de Bossuet, tout fut dieu, excepté Dieu lui-même.

    Tout ce qui se meut dans la nature étant par ce moyen transformé en personnes divines, l’homme donna des noms et attribua des aventures à ces dieux qu’il avait créés ; il les maria, leur donna une famille, et multiplia de cette sorte les objets de son culte ; il mêla à leur histoire, qui n’était d’abord qu’une allégorie des faits naturels, des faits historiques qu’il défigura, des souvenirs de guerre et de conquêtes, apportés par des traditions confuses. L’histoire des hommes se trouva ainsi confondue avec l’histoire allégorique de la nature. L’imagination des poètes enrichit encore le domaine de la religion. Les fleurs, en particulier, exercèrent leur génie inventif, et ils rattachaient volontiers l’existence des plus belles plantes à l’aventure touchante de quelque nymphe métamorphosée pour avoir repoussé les poursuites d’un dieu.

    L’allégorie a transformé en divinités ou en actions divines les découvertes des arts, et a jeté sur ces faits un voile qu’il est quelquefois difficile de soulever. Ainsi, pour ne prendre qu’un exemple, le grain de blé passe six mois sous la terre, et reparaît ensuite pour être moissonné. Que va devenir ce grain de blé livré à l’imagination des poètes ? Ils en feront une fille de Cérès, déesse de l’Agriculture : ainsi transformé, il n’y a plus moyen de le semer ; la fille de Cérès sera enlevée par Pluton, et sera dérobée à tous les yeux par le dieu qui règne dans les entrailles de la terre.

    Ce n’est pas tout ; on fut entraîné à faire l’apothéose ou déification des hommes qui s’étaient signalés par de grands exploits, par des services rendus à leurs semblables, et pour les rapprocher davantage des autres dieux, on les fit naître de l’union des dieux avec de simples mortelles. Hercule, dieu de la force, destructeur des monstres, est devenu fils de Jupiter et d’Alcmène.

    On divinisa aussi les vertus, les vices et les remords, tous les sentiments, en un mot, qui entraînent la volonté de l’homme, qui règlent ou qui tourmentent son âme.

    Les remords devinrent des Furies armées de fouets vengeurs, dont elles frappent sans pitié les coupables. La Justice et la Vérité, qui n’ont pas d’existence corporelle, furent figurées par des personnages allégoriques revêtus d’attributs analogues à leur nature ; et, après les avoir personnifiées, on leur éleva des autels et des temples.

    C’est ainsi que se formèrent la plupart des fables de l’antiquité. Les matériaux de la mythologie sont empruntés : 1º à l’histoire du monde, à la création : cette histoire s’appelle cosmogonie ; 2º à la théologie ou science des choses divines ; 3º à l’histoire de la nature,

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1