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Le dernier espoir: une novella de zombies
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Le dernier espoir: une novella de zombies
Livre électronique189 pages2 heures

Le dernier espoir: une novella de zombies

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À propos de ce livre électronique

La plus grande réussite de Hope amène son monde, et celui de tout le monde, à s’effondrer sur elle. Que doit-elle faire pour tout remettre à sa place?

Hope va au travail avec entrain le jour où son dernier et meilleur jeu va être testé, se sentant au sommet du monde. Tout s'effondre rapidement quand son nouveau jeu infecte le testeur avec un virus qui le transforme en machine assassine zombie. Elle réussit à fuir le bâtiment quand le chaos s'installe.

Hope part dans un voyage à travers les rues de Séoul, Corée du Sud, pour découvrir comment son jeu peut transmettre un virus à quelqu'un.

Arrivera-t-elle à résoudre le casse-tête à temps? Ou deviendra-t-elle victime de son propre jeu?

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie5 août 2017
ISBN9781507185117
Le dernier espoir: une novella de zombies

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    Aperçu du livre

    Le dernier espoir - Luke Shephard

    Le Dernier Espoir

    La plus grande réussite de Hope amène son monde, et celui de tout le monde, à s’effondrer sur elle. Que doit-elle faire pour tout remettre à sa place?

    Hope va au travail avec entrain le jour où son dernier et meilleur jeu va être testé, se sentant au sommet du monde. Tout s'effondre rapidement quand son nouveau jeu infecte le testeur avec un virus qui le transforme en machine assassine zombie. Elle réussit à fuir le bâtiment quand le chaos s'installe.

    Hope part dans un voyage à travers les rues de Séoul, Corée du Sud, pour découvrir comment son jeu peut transmettre un virus à quelqu'un.

    Arrivera-t-elle à résoudre le casse-tête à temps? Ou deviendra-t-elle victime de son propre jeu?

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    SOMMAIRE

    Prologue

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Chapitre 15

    Épilogue

    Prologue

    La pluie tombait monotonement sur les fenêtres, et les lumières de rue fragmentées par les stores de bois offraient un répit à l'immeuble autrement noir comme la nuit. Une figure, illuminée doucement par les quantités variables de lumière parvenant de la fenêtre, se glissait sur la pointe des pieds entre les bureaux.

    « Pourquoi est-ce que ces anormaux des jeux vidéo ont tellement de merde sur leurs bureaux », pensa-t-il pour lui-même. La lumière de sa lampe de poche s'affaiblissait à mesure qu'il fouillait la pièce pour trouver ce qu'il cherchait.

    « Génial. »

    Il secoua sa lanterna vigoureusement, mais (sans surprise) ça ne fit aucune différence. Il continua tout de même ses recherches, et éventuellement s'arrêta à côté d'un bureau placé au fond de la salle. Dessus était placée une petite figurine d'une princesse munit d'une épée. C'était Princesse Zelda, il la reconnu d'un des jeux vidéo de son fils. Il secoua la tête, essayant temporairement d’effacer ses pensées de ceux qu'il aimait. Il ne pouvait pas se déconcentrer maintenant, il était arrivé trop loin pour ça.

    Il inspecta le poste de travail de plus proche. L'ordinateur et le bureau étaient couverts de modèles, d'affiches et d'art de plusieurs films de zombies. Perché dangereusement sur l'écran de l'ordinateur se trouvait une note, le dessin d'un bonhomme sourire avec sa langue pendant d'un côté. Juste au-dessus du dessin était écrit un mot, en lettre rouges bullés: espoir.

    L'homme gloussa. « Quelle ironie », murmura-t-il.

    Il mit sa main dans la poche de son manteau et en retira une clé USB. La lumière de l'extérieur illuminait le motif en forme de crâne et d'os croisés, donnant un air sinistre au logo. L'homme alluma l'ordinateur et essaya d'insérer maladroitement la clé USB. Il tremblait incontrôlablement.

    Inspirant profondément, il se stabilisa et (éventuellement) réussit à localiser l'entrée USB pour la clé. Le fond d'écran de l'ordinateur était la photo d'une fille, ses cheveux blonds teintés de mèches bleus. Elle avait été zombifiée par un type quelconque de programme informatique de manipulation d'images, qui lui donnait des yeux creux et des gencives rétractées, et révélaient ses dents tâchées de sang dans toute leur gloire. Une bulle de texte sortait de sa bouche. «Je veux des cerveauuuuuux (mais pas le tien, Sebastian)», disait-elle.

    L'image lui foutait les jetons. «Je dois sortir d'ici», pensa-t-il. Il accéléra son rythme de travail, accédant au dossier désiré et y téléchargeant un fichier. Une fois que la barre de progrès eut atteint 100%, il éteignit l'ordinateur aussi vite que possible.

    «Demain... tout sera fini, pensa-t-il. Et ce n'est jamais trop tôt.»

    Il se leva de sa chaise et fit attention de la glisser sous le bureau dans la même position qu'il l'avait trouvé. Il sortit des bureaux et regarda le garde de sécurité étendu à plat ventre sur le sol. L'homme avait dû, bien, «prendre soin» du garde avec son égaliseur adoré (un bâton extensible qui était facilement dissimulable dans l'élastique de ses pantalons).

    Le garde de sécurité avait l'air d'être dans un sommeil profond, celui qu'on dirait que vous avez dormi pendant des jours d'affilée, vous laissant prêt à prendre en charge le monde.

    «Repose-toi bien», dit l'homme tout haut, poussant gentiment le garde de son pied. «Tu en auras besoin.»

    Il ouvrit la porte d'entrée principale du bâtiment, la longue poignée chromée froide dans sa main gantée. Il leva les yeux vers le ciel, il pleuvait maintenant lourdement. Il soupira, avant de disparaître dans la nuit.

    Chapitre un

    Hope écarta les mèches bleues de son visage et s'étudia dans le miroir de la salle de bain. Non, il n'y avait aucun signe évident de la joie et de l'excitation qu'elle sentait à l'intérieur. Seules quelques rides de préoccupation au coin de ses yeux (le résultat de tout le travail de nuit qu'elle faisait dernièrement).

    Elle était resté réveillée jusqu'à 3 ou 4 heures du matin plus d'une fois depuis qu'elle mettait les détails finaux sur Machine Assassine de Zombies. Ça avait été un travail d'amour et secrètement elle espérait que ce jeu lui donnerait de la visibilité.

    Elle avait refusé plusieurs engagements sociaux avec Sebastian et sa petite amie Melody (des sessions de karaoké nocturnes dans le bar d'à côté contaient comme des engagements sociaux, certes?), et avait même rejeté les avances de quelques-uns de ses collègues de programmation de jeux vidéo pour terminer son grand orgueil. Si bien que, refuser des invitations de collègues qui pensaient que c'était acceptable de se présenter au travail avec des tâches d’œufs sur leur chandail et des miettes de pain dans leur barbe, n'était pas aussi grave que ça en avait l'air.

    Hope se vêtit de son pull de Shaun of the Dead préféré, des leggings et une paire de Vans sans lacets et marcha dans le salon. L'appartement qu'elle partageait avec Sebastian était typiquement Coréen, merveilleusement bien décoré mais désespérément minimaliste. Ça aurait l'air d'un appartement sortit d'un magazine si ce ne serait les tas de vêtements, de magazines et de boîtes de pizza vides. Mais c'était Sebastian, toujours marquant son territoire. Hope espérait qu'il ne partageait pas une autre caractéristique féline fameuse... déféquer dans le jardin des voisins.

    Il y avait une odeur particulièrement forte qui émanait de la cuisine. Melody avait clairement cuisiné de nouveau la nuit précédente et il était évident qu'un ragoût de fruits de mer était au menu.

    «Nous t'en avons laissé :)» disait une note placée sur la casserole. Hope leva le couvercle et une explosion atomique lui assaillit le visage. Si elle aurait été en train de porter du maquillage il se serait dissous instantanément. Aussi bonne cuisinière que Melody était, Hope espérait seulement que Sebastian partageait son habileté pour ce qui touchait au lavage de vaisselle.

    Du ragoût de poisson froid pour le petit déjeuner? Non, pas aujourd'hui. Elle prit une pomme du bol de fruits et se dirigea vers la porte de sortie. Un pincement d'excitation parcouru le long de son épine, et des papillons volaient maniaquement dans son estomac. Aujourd'hui serait son jour... et elle ne pouvait pas attendre.

    *

    Séoul est une ville magnifique pendant les meilleures saisons, mais en décembre (quand Noël approche) elle devient vraiment une vue à contempler. Des lumières néon fluorescentes clignotent dans tous les coins, créant une chaleur étourdissante et un kaléidoscope de couleurs. Les décorations festives ornent chaque immeuble de bureaux et chaque vitrine, et les chansons les plus connues de Mariah Carey émanent de stéréos cachées et de systèmes de son. Les pluies torrentielles d'hier soir avaient laissé une couche luisante sur les pavés, et l'air sentait le léger et le frais.

    Hope sentit une vague de romantisme l'envahir. C'était dans les moments comme celui-ci que sa maison lui manquait, l'amour de ses parents adoptifs et l'opportunité de frapper son petit frère sur le bras en le taquinant sur sa petite amie inexistante. Hope s'était spécialisée en Conception de Jeux à l'Université de Philadelphie, où elle avait connu Sebastian. C'était leur projet conjoint (un thriller zombie basé sur la vie et époque de David Hasselhoff) qui avait attiré l'attention de Zombindie, un développeur qui l'avait par la suite recruté. Déménager dans un nouveau pays est toujours difficile, mais spécialement dans son cas, où elle avait laissé une petite ville tranquille du Midwest pour la métropole tentaculaire de Séoul.

    À mesure que Hope pédalait sur la rue et qu'elle regardait les gens parler joyeusement entre eux tandis qu'ils se rendaient au travail, elle s’aperçut qu'il y avait plusieurs endroits bien pires où elle pourrait être.

    Ayant mis sa bicyclette sous clé, Hope rentra dans l'immeuble de Zombindie et montra son badge au garde de sécurité, qui avait une bosse d'aspect douloureux sur le front. Ça avait dû être une nuit d'enfer, Hope pensa pour elle-même, souriant à l'homme en entrant.

    Zombindie avait un énorme culte de fans à travers la Corée du Sud et aux quatre coins du monde, grâce à l'ingéniosité des jeux qu'ils développaient. Tous avait le thème des zombies, mais l'action prenait place dans des scénarios jamais vus auparavant. Il y avait Zombie Pacman, Lutte de Sumo Zombie, Les Vrais Zombies de New York... nommez-le, ça avait été zombifié au nom du jeu. C'était pourquoi des programmeurs et des développeurs du monde entier avaient joint la compagnie, et c'est pourquoi Hope adorait tellement travailler ici: elle pouvait vraiment tendre son muscle créatif. Ça et les gens, elle aimait vraiment ses collègues. Bien, pas tous. Mais bon, personne n'est parfait.

    Hope se prépara un café (blanc, deux sucres) et se dirigea à son bureau, hochant la tête avec quelques «bonjour» courtois sur son chemin. Elle vit Sebastian rire à gorge déployée au bureau de Chet, un de ses compagnons designer. Chet était le fier porteur d'un béguin pour Hope, et il n'avait jamais manqué de le faire savoir pendant les divers événements sociaux de Zombindie. Il n'était pas une mauvaise personne, elle l'admettait, mais il avait une odeur corporelle particulièrement forte (surtout durant l'été). Il portait aussi des vêtements qui ne lui allaient pas, qui offraient une vue alléchante sur son ventre corpulent. Pas le genre d'homme avec qui vous rêveriez de vous promener dans une prairie, excepté si vous utilisiez son corps comme une espèce d'extincteur si vous vous mettiez le feu par inadvertance.

    Elle s'assit à son bureau, prit une gorgée de café et alluma son ordinateur. Elle avait travaillé de longues heures la nuit précédente et n'avait pas éteint son ordinateur avant 3 heures du matin. Mais c'était correct, elle avait réussi à terminer le dernier bout de code, et il ne lui restait plus qu'à le télécharger sur le fichier maître, et ce serait prêt. Elle présenterait Machine Assassine de Zombies pour la première évaluation de qualité dans un peu moins d'une heure. Elle était nerveuse, bien sûr, mais aussi excitée. Ce serait le premier titre sur lequel Hope avait travaillé pour lequel elle savait avoir gagné le gros lot.

    Après un peu de rafistolage (elle trouvait difficile de lâcher prise), Hope admit finalement à elle-même que c'était assez. Le jeu était prêt. Elle était prête.

    Elle exhala bruyamment et glissa sur sa chaise, se permettant un bref moment de relaxation. Des centaines d'heures de dur travail et de trouble, de café et de cigarettes, de maux de tête et de petites victoires, étaient entrées dans ce jeu. Et maintenant tout était fini.

    Le moment était arrivé: temps de libérer son bébé dans le grand méchant monde. Elle éjecta le disque du lecteur et le glissa soigneusement dans un portefeuille de plastique. Elle se leva de sa chaise, et réussit éventuellement à attirer l'attention de Sebastian après l'avoir fixé, avec des yeux de laser, pendant à peu près trois minutes.

    «C'est fini, Hope s'écria, surprise par l'émotion dans sa voix.

    -Machine Assassine de Zombies, s'écria Sebastian en retour.»

    Hope acquiesça.

    «Oh que oui!» Sebastian donna un coup de poing dans l'air et commença à clapper des mains et à pousser des cris. Son enthousiasme était infectieux, et peu après, tout l'office le joint en célébration de grand moment d'Hope.

    Elle les remercia tous pour leur support en hochant la tête à tous, un à un. C'est quand elle remarqua Chet en train de clapper des mains vigoureusement, au point que ses seins d'homme rebondissaient rythmiquement avec ses mouvements. C'était quasiment hypnotique...

    Hope sourit à Chet et articula un «merci». C'est vrai qu'il était un peu... vous savez... mais c'était merveilleux d'avoir ses collègues à ses côtés, même s'ils ne considéraient pas leur hygiène personnelle une priorité.

    Elle prit une grande gorgée de sa bouteille d'eau et se prépara à emmener le disque au contrôle de qualité à l'étage supérieur. Quand elle avança, elle remarqua une clé USB à l’arrière de son ordinateur.

    «C'est étrange.»

    Elle s'approcha et remarqua que la clé USB avait un étrange logo

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