Choc au royaume de Suède ! Alors que le pays est régulièrement vanté pour sa politique inclusive à l’égard des personnes en situation de handicap, voilà que le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies a publié, en mars, un rapport dans lequel il se dit préoccupé par “les attitudes négatives à l’égard des personnes handicapées, en particulier celles souffrant de handicaps intellectuels et/ou psychosociaux. Ces comportements influent sur les processus et les décisions en matière de dépistage prénatal et d’avortement, et tendent vers l’extinction de certains types de déficiences intellectuelles”.
, le mot est fort ! Une dérive eugéniste serait-elle à l’œuvre afin que plus aucun enfant suédois ne naisse porteur d’un handicap mental ? Et cette dérive concernerait-elle d’autres pays, dont le nôtre ? En 2021, le même Comité, qui examine successivement la situation dans chaque pays signataire de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (184 des 193 États membres de l’ONU), avait pointé du doigt le dépistage prénatal des déficiences fœtales réalisé en France, et le fait que celui-ci repose sur des .