Elle règne dans les oasis d’Afrique du Nord, du Proche et Moyen-Orient depuis plusieurs millénaires. Aliment traditionnel des Bédouins, la datte (Phoenix dactylifera, de son nom scientifique) est aujourd’hui consommée par les populations du monde entier. En France, 90 % des dattes vendues sont produites par les phœniculteurs tunisiens et algériens. Et c’est sous forme séchée que ces baies ambrées arrivent jusqu’à nous. Variété deglet nour (semi-sèche, la plus répandue), dattes amary ou dayri (un peu plus tendres) ou encore les extra-moelleuses medjool nous font plonger en une bouchée dans l’univers des « Mille et une nuits »… tout en nous offrant une bonne dose d’énergie et (micro)nutriments.
Le fruit de l’effort
« La datte – notamment la medjool – est un fruit riche en sucre. Une propriété intéressante pour les sportifs cherchant un shot d’énergie, indique Raphaël Gruman. Dans le même temps, elle possède un index glycémique plutôt modéré, car elle contient des fibres qui régulent l’apport glucidique et permettent une diffusion progressive du sucre dans l’organisme. » La datte est également source de potassium et de magnésium, deux minéraux stratégiques en cas d’activité physique. « Le premier intervient