Médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, orthophonistes, ergothérapeutes, neuropsychologues… Pour paraphraser un célèbre proverbe africain, « il faut tout un village » pour aider un patient à garder le moins de séquelles possible après un AVC. Passée la phase aiguë, c’est souvent un autre chapitre qui commence, long, difficile, mais nécessaire : celui de la rééducation. Car s’il y a toujours une récupération spontanée, plus ou moins importante, après un AVC, elle est très souvent insuffisante. 1 heure par jour ? 2 heures ? 3 heures ? 4, 5 ou 6 jours par semaine ? En 2024, les recommandations sur la quantité de rééducation permettant d’optimiser la récupération neurologique ne sont toujours pas précisément établies. « La seule certitude, c’est que plus les patients en font, et plus ils commencent précocement, plus ce sera bénéfique pour eux », insiste le Dr Christophe Duret, chef du service de neurorééducation à la clinique Les Trois Soleils, à Boissise-le-Roi.
RÉÉDUCATION QUOI DE NEUF ?
Apr 03, 2024
5 minutes
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