FORMIDABLES FERMIERS
’un côté, une noblesse ty-rannique, et de l’autre, des paysans exploités? Halte aux clichés sur l’Ancien Régime, clame d’emblée l’historien Jérôme Fehrenbach. (…) : C’est de cette étonnante « classe sociale oubliée » qu’il s’efforce de peindre le portrait. Une élite rurale qui réussit à bâtir une économie solide en même temps qu’un efficace système de solidarité avec les plus démunis. Le livre nous plonge d’abord dans la mécanique bien huilée qui assurait la prospérité des fermes du XVII au XVIII siècle, détaillant les jeux de pouvoir qui se jouaient alors dans la France rurale. Avant de nous emmener dans l’intimité des fermiers, décrivant l’organisation du logis comme les liens de sociabilité qui s’y créaient. Surtout,