Les jeunes voulaient enfin faire la fête après le Covid. Une mort atroce les attendait dans une ruelle du centre-ville
Le pays du Matin calme est aussi celui des nuits fiévreuses. Quelque 130 000 personnes convergent vers un secteur réputé pour ses night-clubs et ses bars. Et c’est comme si le Stade de France se déversait d’un coup dans les ruelles du Quartier latin. Les fêtards avancent dans des entonnoirs, de plus en plus comprimés. « Une torture interminable », témoigne un jeune. À ses côtés, une amie répète : « Je ne peux plus respirer. » Puis elle se tait. Définitivement. Les victimes vont tomber ensemble, enchevêtrées. Et les secours auront le plus grand mal à se frayer un passage.
Les premiers appels