Paris-Dakar en Concorde L’arrivée
Dans notre précédent volet, le Concorde avait été laissé en mode croisière à Mach 2 et à haute altitude au-dessus de l’océan Atlantique, après avoir survolé les Canaries. Nous longions à distance la côte occidentale de l’Afrique, entre les points KETID et 2120N, et prêts à envisager la descente. Lors de la croisière, le pilote automatique avait été configuré en maintient d’altitude (ALT HOLD) à 55000 ft, suivi de navigation INS mais la vitesse et la gestion des manettes des gaz étaient restées sous la responsabilité de l’équipage. Le PA du Concorde DC Designs a en effet la mauvaise habitude d’enclencher la postcombustion des quatre réacteurs à chaque augmentation de vitesse, avec pour effet plus qu’indésirable une explosion de la consommation de carburant. Même le mode MAX CRUISE avec les automanettes déconnectées provoquait la réchauffe. Donc l’équipage humain a repris ses droits sur la machine (fig. 1) !
Dans un liner conventionnel évoluant à Mach .8 et 40 000 ft, la descente débute généralement autour de 80 nm de la destination. Cela laisse le temps de changer d’altitude, de suivre toutes les procédures techniques, de vérifier les trajectoires assignées par le contrôle aérien. Or, vous vous en doutez, le Concorde est tout sauf conventionnel! Cet avion d’exception
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits