Maître de son destin
Premier souvenir automobile?
La Renault 6 de mes parents! Un jour, alors que je devais avoir 5 ans, ma mère s’est garée devant la pharmacie et j’ai desserré le frein à main. La R6 a traversé le parking pour s’encastrer dans une autre voiture! C’est peut-être là que s’est jouée ma carrière: je ne savais pas assez bien tirer le frein à main pour devenir pilote! Sinon, ma famille n’avait aucun attrait spécifique pour l’automobile. Et moi, j’étais plutôt attiré par la nature et les animaux. J’étais du genre à ramener des serpents à la maison pour les observer. J’ai toujours eu besoin de grands espaces.
Comment s’est manifesté votre intérêt pour le sport auto?
A l’âge de 15 ans, j’ai aidé mon meilleur ami Boris à remonter une 205 GTi. Plus tard, en internat, j’ai rencontré mon pote Gilles, qui faisait des rallyes comme copilote. Je suis allé le voir en action plusieurs fois. Un jour, il m’a proposé de l’imiter. Un mois après, je participais à mon premier rallye: les Cévennes 2002. Avec les feuilles mortes et la nuit, c’était coton! Ensuite, j’ai fait un petit rallye régional avec mon pote Boris dans la fameuse 205. A ce moment-là, ce n’était qu’un hobby fabuleux.
Avez-vous été tenté de piloter?
Jamais en
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits