SISU CONTRARIÉ
En Finlande, le ‘‘sisu’’ désigne la bravoure qui pousse les enfants du pays à réaliser des exploits. Jari-Matti Latvala n’en a jamais manqué. Malheureusement, ce feu intérieur qu’il a souvent eu du mal à canaliser s’est exprimé à une époque où les grandes glissades n’étaient plus d’actualité en rallye…
Quel est votre premier souvenir automobile ?
C’est l’un de mes premiers souvenirs d’enfance. Je devais avoir 3 ans. Mon père avait l’air désespéré, car il y avait un problème technique sur la suspension arrière de sa voiture de rallye. Je lui ai alors dit : « Pas de souci, papa, je vais la réparer. » Je suis allé chercher des outils dans l’atelier. J’étais convaincu que j’y arriverais ! Mon père courait à un niveau national. Au début, je suivais ses rallyes avec ma mère, et puis, à partir de 12 ans, j’ai rejoint son équipe de mécanos pour donner un coup de main à l’assistance. Pour de vrai, cette fois !
Rêviez-vous alors de devenir pilote de rallye ?
Oui, j’y pensais déjà. Devenir rallyman professionnel a toujours été mon rêve. Cela dit, j’étais très réaliste, car je savais déjà que très peu de pilotes parviennent
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