“Je ne suis pas embarrassé par ce que j’ai fait en F1. Je n’ai définitivement aucun regret. J’accepte de ne pas être Max Verstappen…”
Quel est votre premier souvenir automobile ?
Je pense que je devais avoir environ 4 ans. Je ne cessais de regarder une cassette vidéo de mon père courant au volant d’une Mini Seven. J’avais une fascination pour cette voiture. J’ai presque détruit la cassette à force de me la repasser encore et encore ! Mon père a été champion de Nouvelle‑Zélande dans cette catégorie. Il a aussi couru en Formule Atlantic, en Formule Holden, en dirt track… Il préparait lui-même ses voitures. Il a disputé quelques courses internationales et a même parfois couru contre Mark Webber. J’ai un peu grandi sur les circuits. J’ai conduit pour la première fois une voiture à l’âge de 10 ou 11 ans. C’était une Toyota Land Cruiser, sur les terres de la famille d’Earl Bamber, un ami d’enfance avec lequel j’ai eu le bonheur de remporter les 24 Heures du Mans dix-sept années après ! C’est son père qui m’a mis au volant pour la première fois.
Lorsque vous étiez enfant, vous imaginiez-vous déjà pilote, plus tard ?
Dans mon souvenir, j’ai toujours voulu être pilote de course. Je regardais les grands prix de F1 à la télévision avec mon père. Avec le décalage horaire, c’était constamment à des heures du