Elle est née dans le Val-d’Oise (95), à Ermont. A grandi en cité, « mais il n’y a plus grand-chose à dire là-dessus, on sait tou·tes ce que c’est », avant de s’installer à New York, au Brésil, à Londres puis à Paris. C’est ici qu’elle nous reçoit aujourd’hui. Autour d’elle, ses ami·es l’appellent affectueusement Glow, Glorita ou Fajita. Mais lorsqu’elle entre en cuisine, tou·tes donnent à entendre du « cheffe Glory ». Car avec elle, la nourriture est une affaire sérieuse.
À LA CARTE
Entre les mains de Glory Kabe, 33 ans, , la farine de manioc se change en « yam bread », un pain pita qu’elle garnit de crème de coco et d’herbes, qui est ensuite sauté à l’ail et au gingembre, enseveli sous des tombereaux de gombos, asperges, haricots cocos et pleurotes. Les bananes plantains, elles, s’aventurent en Italie et se transforment en une avalanche de gnocchi, avec sauce tomate et gingembre, semoule de manioc et champignons sautés. Quant au fonio, cette céréale, sourit Glory Kabe.