Dans l’œil de DV!
David, il y a 21 ans, tu t’apprêtais à disputer ta première ouverture de championnat 250 US en tant que pilote d’usine. Quels sont tes souvenirs?
« Ça marquait le début d’une nouvelle aventure, celle pourquoi j’avais toujours bossé. Attaquer une première saison en SX, avec un statut de pilote d’usine, forcément, il y avait un peu de pression. Mon teammate était Jimmy Button et il s’était vite blessé. Le numéro un chez Yam, c’était évidemment McGrath. Jeremy était dans la structure Chaparral. J’avais 22 ans, je me lançais dans le grand bain, le stress était là. J’étais arrivé assez tard aux US pour me préparer à cause de problèmes de visa, je n’avais pas beaucoup testé. Mais malgré le stress, je m’en étais bien tiré avec une cinquième place. »
Et si je te dis Las Vegas, 3 mai 2008, ça t’évoque quoi?
« Ma dernière finale aux US au guidon de la 450 RM-Z d’usine. Seuls mes proches savaient que c’était la fin de l’aventure. Je n’avais pas communiqué là-dessus. Chez Suzuki, j’avais signé pour développer la moto, l’injection et essayer des pièces. J’avais débuté le testing assez tard puisque je m’étais blessé en 2007 sur l’outdoor. J’avais mis du temps à récupérer. Avec le recul, c’était peut-être une saison de trop. J’aurais sans doute dû rendre les clés avant. »
« Dylan est un gros bosseur, un acharné, j’ai rarement croisé des pilotes comme lui! »
Aujourd’hui, à l’approche de la première épreuve, tu ressens toujours une forme d’excitation, d’impatience, ou rien de tout cela?
« Ça fait plus de vingt ans que je suis dans le milieu du cross US en tant que pilote, manager, coach, ça commence à faire un bail. Je ne parlerais pas d’excitation, de feeling spécial, mais plus d’une forme de curiosité. J’ai hâte de voir comment la saison va débuter non
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits